Il a lé démontré, la loi b la main, que M. Frère, en exigeant le droit de patente des écoles dentel- lières, viole la loi de 1819 dans son esprit et dans son texte. L'Écho du libéralisme ministériel et repu, avait demandé cette démonstration; mais depuis qu'elle a été fournie, il a gardé sur cette matière un silence prudent, mais significatif. La circulaire de M. le ministre des finances est donc chose b refaire. j'iim m On écrit d.e Gand, 28 janvier, h la Patrie On m'assure de 1* manière la plus formelle 1°' un autre rédacteur du Journal de Gand et de YÊcho de M. Callier, l'avocat Dervaux, vient d'obtenir sa part dans le budget dévolu aux parasites gantois il est nommé avocat du départe ment des finances, aox appointements de 3ooo francs. L'indignation que cette nouvelle a causée ici, est génétale les libéraux les premiers se révoltent contre celle furia francese avec laquelle la coterie de MM. Metdepenningen et Callier se jettent sur le budget. Evidemment, dit-00 partout, le libéra lisme du Journal de Gand et de l'Echo de la Broedermin n'a cherché b triompher que pour pouvoir passer b l'état de repu. a Notre bourgmestre et le gouverneur De Jaegher ont été les principaux protecteurs] de l'avocat Dervaux. La note suivante a été communiquée au Bien public Les deux lits fondés b l'établissement des Filles de Charité, a la porte de Bruges, au moyen des fonds de la souscription-Capiaumont, sont occupés depuis hier. Les enfaots reçues appartiennent l'une et l'autre b des familles de militaires ayant fait, partie de la garnison de Gand. INSCRIPTIONS HYPOTHÉCAIRES. Nous croyons bieo faire de rappeler aux person nes intéressées que la plupart des inscriptions hypothécaires doivent être prochainement renou velées. On sait que d'après l'art, ai54 do Code civil les inscriptions doivent être renouvelées au bout de dix aus. La loi du 22 décembre 1828 décida qu'à compter do 1" janvier 1829, il n'y aurait plus lieu b ce renouvellement décennal, et cette mesure conserva leur effet a toutes les inscriptions prises depuis le 1" janvier 1819. La loi du 12 août 1842 revint au système du Code civil et ordonna que tontes les inscriptions prises avant le 1" juillet |834 (depuis le 1" janvier 1819) seraient renou velées avant le 1" juillet i844. Il y eut par suite en i844 un fort grand nombre de renouvellements d'inscriptioos, et ce mouve ment se serait en grande partie reproduit en 1854, Nous aurons le trésor sans clés les morceaux eo seront bons Les religieuses tombèrent b genoux, terrifiées et répondant aux hurlements de la multitude par des invocations pieuses et des sanglots étouffés; l'ab- besse, intrépide, resta debont une sainte indig nation colorait ses joues, naguère si pâles; son regard, levé vers les voûtes, semblait chercher un vengeur daos lescieux! et, s'adressant au commis saire, elle s'écria Moi vivante, nul ne touchera au Saint des saiols! Et bien! meurs! La hache se leva en jetant un sombre éclair, et l'abbesse de Saint-Pons tomba frappée d'une blessure mortelle. Le sang qui jaillit de son front teignit son voile et son scapulaire; elle étendit la main vers Cécile b genoux, murmura Prions pour eux El mourut, calme et courageuse, comme elle avait vécu. Heureux ses yeux, qui, fermés pour toujours, ne virent point la désolation des lieux qu'elle avait tant chéris! Heureuses ses oreilles, qui n'entendirent poiot les blasphèmes et les sacrilèges Heureuse sou âme, qui, plongée dans les abîmes de si la loi du 16 décembre t854 n'avait porté de 10 b i5 ans, la durée des inscriptions. Toutes les inscriptions prises avant 1844 ou pendant cette année devront donc être renouvelées dans le courant, de 1869. Celle do 1845 devront l'être en 1860. 1 <m -i g iJO-vg—1— M. le mioislre de la justice vient d'adresser, sous la date du 25, aux gouverneurs des provinces la circulaire suivante Monsieur le gouverneur, Ou m'a soumis la question de savoir si les pensionnaires non aliénés, qui sont reçus dans un établissement^ en vertu de l'art. 4 du règlement général et organique du 1" mai i85i, doivent être inscrits dans le registre tenu conformément aux prescriptions de l'art. 22 de la loi du 18 juin i85o, qui porte Dans chaque établissement public ou particu lier, il sera tenu un registre, coté et paraphé b chaque feuillet par le procureur durloi de l'arrondissement. Ce registre indiquera les noms, prénoms, l'âge, le lien de naissance et le domicile, la profession de chaque individu placé daos l'établissement; la date du placement, les noms, profession et demeure de la personne qui l'aura demandé ou la mention de l'ordre en vertu duquel il aura eu lieu. Cette disposition est conçue en termes géné raux, et il n'y aurait conséquemment pas le moindre doute qu'elle ne dût s'appliquer tout individu admis dans une maison de santé, si la loi avait prévu le cas où d'autres pensionnaires que des aliénés pourraient être reçus daos les établisse ments de l'espèce. Mais il est b remarquer que la loi du 18 juin 1859 concerne ordinairement le régime des aliénés, et, comme aucune de ses dispositions ne s'applique aux personnes non atteintes d'aliénation meutale, il ne parait pas douteux que les prescriptions de l'art. 23 de ladite loi n'ont trait qu'aux aliénés et, ne concernent pas les personnes atteintes d'autres affections et qui, aux termes de l'art. 4 du règle ment général et organique, approuvé par arrêté royal du 1" mai 1851peuvent cependant être admises dans les établissements. Je pense donc, monsieur le gouverneur, que les direclenrs des établissements d'aliénés, qui, reçoivent en même temps d'autres pensionnaires, ne peuvent être tenus b inscrire ces derniers dans le registre spécial dool parle l'art. 32 précité. a Cependant, comme il importe que des mesntes soient prises en vue de prévenir les abus auxquels pourrait donner lieu l'admission, daos un même établissement d'aliénés, de malades de diverses catégories, j'ai résolu de prescrire, b cet effet, les mesures suivantes: i* De ne plus autoriser, Cavenir, d'établis sements mixtes, c'est-b-dire d'asiles où soient reçus, tout b la fois des aliénés ci des pensionnaires; la suprême félicité, ne vit point la chute de tout ce qu'elle avait aimé vénéré sur la terre! En on instant l'œuvre du mal fut accomplie; la croix qui couronnait l'autel fut renversée sur les dalles; les ornements sacrés, remarquables par leur beauté et leur richesse, devinrent la proie des profanateurs; enfin le tabernacle violé livra l'hostie sainte, qui fut jetée b terre et foulée aux pieds. Les religieuses, épouvantées, abandonnèrent le temple souillé; Cécile seule demeura; prosternée auprès du cadavre de l'abbesseelle attendit sans crainte une mort qu'elle croyait ioévitable; et, au milieu de ce tumulte, sa prière intérieure s'élevait vers lescieux comme une grande flamme que la tempête ne saurait éteindre. Le commissaire qui, muni du ciboire et de quelques objets précieuxallait se retirer, la remarqua enfin Qu'est-ce que cette fille? dit-il a un serf de l'abbaye. C'est la nièce de... de celle—lh, répondit cet homme en jetant on coup d'œil sur le corps immo bile de la mère Gertrude. Ah! tout bon chien chasse de race, dit-il d'un air sombre; je ne veux pas que cette petite-là fasse souche d'aristocrates et de fanatiques. Allons, 2" D'exécuter rigoureusement, en ce qui concerne les établissements de cette nature exis tants aujourd'hui, l'art. 4 du règlement général el organique qui ordonne d'affecter aux pension naires aotresque des aliénés, des locaux distincts et entièrement séparés De soumettre les malades, admis dans ces derniers locaux, b l'inscription dans un registre distinct et b la surveillance ordinaire des autorilés appelées par la loi b inspecter les asiles d'aliénés. Je vous prie, monsieur le gouverneur, de vouloir bien porter la présente instruction b la connaissance des intéressés et de veiller b ce qu'il y soit satisfait dans le moindre délai possible. NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES. M. Nuttin, prêtre au séminaire, est nommé vicaire b Westcappelle. M. Riethaeghe, coadjuteur b Wevelghem, est nommé vicaire b Alveringbem. M. l'abbé Félix Bethune, sons-supérieur du petit séminaire de Roulers, est nommé professeur au grand séminaire> de Bruges. Il donnera le cours d'archéologie sacrée. Mgr. l'Evèque a nommé eo même temps M. l'abbé F. Bethune son secrétaire particulier. CHRONIQUE JUDICIAIRE. Oo juge eu ce moment, b Aix, un procès très- curieux. Un négociant marseillais, nommé Cohen, se marie au Sénégal devant le consul. Il meurt et laisse une veuve avec trois enfants. La fortune, qui s'élève b 3 ou 4oo,ooo fr>, se trouvait entre les mains du frère, négociant b Marseille. La veuve arrive eo France, réclame l'héritage. Le beau-frère déclare le mariage nul, parce que les sommations respectueuses n'ont pas été faites. Procès b Marseille. La veuve gagne. On plaide appel en ce moment M* Thourrel défend les intérêts de la veuve, M* Crémieux, l'ex-ministre de la justice ceux de la partie adverse. Son nombre de curieux se sont rendus b Aix pour entendre plaider ces deux célébrités. NOUVELLES DIVERSES. Uo conflit vient de surgir entre le conseil communal deThiell et M. Vramboot, gouverneur intérimaire de la province, et vendredi ce dernier s'est rendu inopinément b Thielt pour cette affaire. Voici de quoi il s'agiu L'hôtel-de-ville de Thielt est la propriété de la ville; il renferme un bâtiment qui sert de prison communale. Les places de concierge de l'hôtel-de» ville et de gardien de la prison étaient vacantes. Le conseil communal a nommé en qualité de concierge le sieur J. De Vooght; le gouverneur a la belle, ajouta-t-il en touchant Cécile de la pointe de son sabre, debout, et suivez-noos! Vous suivre? Où Où?En prison, et de Ib... Suffit! Cécile se leva aussitôt elle baissa son voile sur son visage; mais avec un geste plus éloquent que la parole, elle montra les restes de l'abbesse, et dit Ne donnerez-vous pas au moins la sépulture b celle que vous avez assassinée? Un trou dans la terreune poigDée de chaux par-dessusc'est plus que n'en a eu la Lamballe... Allons, marche! La novice, par uo mouvement de cette pudeur qui règne en souveraine dans les âmes choisies, étouffa jusqu'à l'expression de sa douleur; rien ne la trahit elle marcha ferme et tranquille, au milieu de la horde révolutionnaire, comme les vierges martyres de Rome au milieu des licteurs et, traversant le temple dévasté, elle arriva b la porte de clôture, qu'elle avait cru fermer sur elle sans retour. Elle la franchit et se vit hors des murs qoi avaient abrité sa jeunesse, dans les rues que remplissait une foule bourdonnante, accrue b chaque instant par la plèbe la plus vile, qui quittait ses réduits accoutumés, et se pressait hurlante et

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Le Propagateur (1818-1871) | 1859 | | pagina 2