VPDITIË VAN BOOHN,
également, les bouchers commencent se montrer
pins irritables plusieurs d'entre eux vendent,
depuis avant-hier, la viande k to centimes moins
cher. Aussi les chalands affluent.chez eux. Il Taut
remarquer toutefois que cette diminntion ne repré
sente que le taux k payer k l'octroi de la ville.
Il serait urgent que nos administrateurs
invitent aussi les bouchers de notre ville k baisser le
prix de la viande et la rendre ainsi accessible
k notre population ouvrière, qui eu est privée
b cause des prtXiélevés, car chez nous, la viande de
toplft,qualité, se vend toujours comme par le passé,
1 fr. 4® c. le Mb, malgré la grande baisse sorvenne
depuis fort longtemps dans, le prix des' bestiaux,
On viendra que c'est par trop tard rançonner
le monde et qu'il doit nécessairement y avoir Ik
quelque chose k faire dans l'intérêt général de toute
notre population.
Après avoir rappelé qu'un marchand de bestiaux
de la commune d'Ixelles a fait abattre une bête
grasse pour laquelle on ne lui avait offert qu'un
prix fort minime au marché de Bruxelles, et eb a
fait vendre la viande avec avantage.
La même chose a lieu daos un grand nombre, dé
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communes de nos environs, où les détenteurs de
bestiaux ne voulant pas céder lenrs bçeufs et vaches
aux bouchers pour le» ba» prix que ces derniers en
offraient, les ont fait abattfe ét débiter eux-mêmes;
ils ont, paraît-il, réalisé dë si beaux bénéfices sur
les prix offerts par les bouchers tout en livrant la
viande k fr. 1 et k go centimes le kil. et en con
servant encore la peau et le suif, qu'il ne se passe
pas de semaioes-où l'on-n'abatte1 pour compte des
particuliers, un assez grand nombre de têtes de
bétail, TUOO'IUJ f—1 BiIHOJI
ouverture
de la session législative de france.
Lundi k une heure a eu lieu dans la Chambre
dès Étalsl'ouverture de la session législative.
Voici le discours proooocé par S. M. l'Empereur
discours db l'empereur.
MM. les sénateurs, MM. les députés,
La France, vous le savez, a vu depuis six ans
son bien être augmenter, ses richesses s'accroître,
se» dissensions intestines s'éteindre, son prestige
se relever, et cependant il surgit par intervalles,
au milieu du calme et de la prospérité générale,
une inquiétude vague, une sourde animation qui,
sans cause bien définie, s'emparent de certains
a esprits et allèrent la confiance publique.
Je déplore ces découragements périodiques
saus m'en étonner. Dans une société bouleversée
comme la nôtre par tant de révolutions, le temps
seul peut affermir les convictions, retremper les
caractères et créer la foi politique. L'émotion qui
vient de se produire sans apparence de dangers
imminents a droit de surprendre, car elle lémoi-
gue eu même temps et trop de défiance et trop
d'effroi. Ou semble avoir douté, d'un côté, de la
modération dont j'ai donné tant de preuves, de
l'autre, de la puissance réelle de la France.
Heureusement la masse du peuple est loin de
subir de pareilles impressions.
Aujourd'hui il est de mon devoir de vous
exposer de nouveau ce qu'on semble avoir oublié.
Quelle aétécoostammeot ma politique? Rassurer
l'Europe, reudre h la France son véritable rang,
ameuter étroitement notre alliance avec l'Angle-
terre et régler, avec les puissances continentales
de l'Europe, le degré de mon intimité d'après la
conformité de nos vues et la nature de leurs
procédés vis-k-vis de la France. C'est ainsi qa'k
la veille de ma troisième élection, je faisais k
Bordeaux cette déclaration C Empire c'est la
paix, voulant prouver par là que, si l'héritier de
a l'empereur Napoléon remontait sur le trône, il
ne recommencerait pas une ère de conquêtes
mais inaugurerait nn système de paix qui ne
pourrait être troublé que pour I# défense de
grands intérêts nationaux.
Quant k l'alliance de la France et de l'Angle-
terre, j'ai mis toute ma persévérance k la conso-
lider, et j'ai trouvé de l'autre côté du détroit une
heureuse réciprocité de sentiments de la part de
la Reine de la Grande-Bretagne comme de la
part des hommes d'Etal de toutes les opinions.
Pour atteindre ce but si utile k la paix du
monde, n'ai-je pas mis sous mes pieds, en truie
occasion, les souvenirs irritants du passé, les
attaques de la calomnie, les préjugés même
nationaux de mon pays? Cette alliance a porté
ses fruits. Non-seulement nous avons acquis
ensemble une gloire durable eu Orient, mais
encore k l'extrémité du inonde nous veuons
d'ouvrir uu immense empire aux progrès de la
civilisation et de la religion chrétienne.
Depuis la conclusion de la paix, mes rapports
avec l'Empereur de Russie ont pris le caractère
de la plus franche cordialité, parce que nous
avons été d'accord sur tous les points en litige.
J'ai également k me féliciter de mes relations
avec la Prusse qui u'odi cessé d'être animées
d'une bienveillance mutuelle. Le cabinet de
Vienne et le mien, au contraire, je le dis avec
regret, se sont tiouvés souvent eu dissidence
sur les questions principales, et il a fallu un
grand esprit de conciliation pour parvenir k les
résoudre. Aiusi, par exemple, la reconstitution
des principautés danubiennes n'a pu se terminer
qu'après de nombreuses difficultés qui ont nui k
la pleine satisfaction* de leurs désirs les plus
légitimes.
Et si l'on me demandait quel intérêt la France
avait dans ces contrées lointaines qu'arrose le
Danube, je répondrais que l'intérêt de la France
est partout où il y a une cause juste et civilisatrice
k faire prévaloir. Daos cet état de choses, il n'y
avait rien d'extraordinaire que la France se rap-
prochât davantage du Piémont qui avait été si
dévoué pendant la guerre, si fidèle k notre poli—
tique pendant la paix; l'heureuse.unio.n de urpn
bien-aimé cousin, le priuce Napoléon, avec la
fille du Roi Victor-Emmanuel,.n'est donc pas un
de ces faits insolites auxquels il faille chercher
une raison cachée, mais la conséquence naturelle
de la communauté d'intérêts des deux pays et de
l'amitié des deux souverains.
Depuis quelque temps, l'état de l'Italie et sa
situation anormale, où l'ordre ne peut être
maintenu que par des troupes étrangères, inr
qniètent justement la diplomatie. Ce n'est pas
néanmoins un motif suffisant de croire k la guerre.
Que les uns l'appellent de tous leurs vœux sans
raisons légitimes, que les autres, daos leurs
craintes exagérées, se plaisent k montrer k la
France les périls d'une nouvelle coalition, je
resterai inébranlable dans la voie du droit, delà
justice, de l'honneur natiooal, et mon gouverne-
ment ne se laissera ni entraîner ni intimider,
parce que ma politique ne sera jamais ni provo-
catrice oi pusillanime.
Loiu de nous donc ces fausses alarmes, ces
défiances iojustes, ces défaillances intérieures. La
paix, je l'espère, ne sera point troublée; reprenez
doDC avec calme le cours habituel de vos travaux.
Je vous ai expliqué franchement l'état de nos
relations extérieures, et cet exposé, conforme a
tout ce que je me suis efforcé de faire connaître
depuis deux mois k l'intérieur comme k l'élran-
ger, vous prouvera, j'aiine k le croire, que ma
politique n'a pas cessé uu instant d'être la même
ferme, mais conciliante.
Aussi je compte toujours avec confiance sur
votre concours, comme sur l'appui de la nation
qui m'a confié ses destinées. Elle sait que jamais
un iutéiêt personnel ou une ambition mesquine
ne dirigeront mes actions. Lorsque, soutenu par
le vœu et le sentiment populaire, on monte les
degrés d'un trône, on s'élève par la pins grave
des responsabilités au-dessus delà région infime
où se déballent des intérêts vulgaires, et l'on a,
pour premiers mobiles comme pour derniers
juges, Dieu, sa conscience et la postérité, u
'i i j ni» ■- i1
nouvelles diverses.
puits artésien. Oo lit dans le Phare
d'Oslende Oo vient d'étaucber et d'exhausser
le tube afin de constater la quantité d'eau que le
puits doone dans les conditions actuelles, et de
déterminer la force ascendante de l'eau dans le
tube. Voici les résultats de l'expérience A i m,
09 sous la rue Moulin d'Ouest, l'eau est montée
avec une vitesse de 1/2 mètre par minute. Le
puits fournit a cette élévation 46,opo litres en 24
heures. L'eau a atteint ensuite upe élévation de 5
m. 4o au-dessus de la même me. On comprend
que le puits fournira une plus grande quantité
d'ean, lorsque le tube sera plus profondément
engagé daos le sable aquifère et lorsque le fond
sera dégagé de l'argile qui l'obstrue aujourd'hui.
Il existe daqs la commune de Cruyheke
(Flandre orientale), un grand tableau peint par De
Crayer, qui représente l'Assomption de la Sainte-
Vierge. Cette toije qui se trouve placée a.u-dessus
du maître-autela un cachet Jout a-fait italien.
On a trouvé dans les archives de l'église la quittance
suivante entièrement écrite de la main do peinire.
J. soussigné reconnais avoir reçu des mains
de M. le curé de Cruybeke la somme de cent flo
rins courant comme k-compte sur la somme de
trois cents florins prix de coût de mon tableau
placé dans la chapelle de Notre-Dame.
Fait le 23 avril i65g.
(Signé.) jaspar de crayer.»
On remarque k Bruxelles que l'on commence
k faire circuler des caricatures sur les libéraux
budgétivores.
On écrit de Bruxelles, le 2, k la Gazette de
Cologne J'apprends que le Nationalorgane
principal do jeunes libéralisme en Belgique, est
vendu et va se foudre avec le Congrès libéral,
journal de la même couleur.
Un phénomène météorologique assez rare
dans nos contrées s'est produit dans la matinée du
5 février dernier, sur la grand'route qui mène k
Oreye et cououe sous le nom de Chaussée-des-
Romains.
Plusieurs marchands de porcs conduisaient un
grand troupeau de ces animaux quand une trombe
d'une violence extrême entoura subitement toute la
baode. La force du vent était telle qu'il était
impossible de cootiuuer k se mouvoir; la bourras
que passée, quelle oe fut pas la stupeur des
marchands en voyant une grande quantité de porcs,
tous les plus jeuoes de la bande, étendus sans
mouvement sur la chaussée. i4o d'entre eux
étaient morts suffoqués. Quelqu'extraordinaire que
paraisse ce fait, il u'est malheureusement que trop
vrai la perte subie par les marchands, fixée k plus
de i,56o fr., D'eu est qu'une preuve trop réelle
pour eux.
TE DADIZEELE.
"iT
Den Notaris DVFORT, le Ledegheni, zal
woensdag i6*° februarius 1859, ten eene
uer namiddag openbaerlyk Verkoopen in
eenen bosch gaende met de hofstede gebruilt
doôr Joséphus Deltour, te Dadizeele, by bel
Dadizeel- Uoeksken, een groot gelai schoone en
zwaere ABEELEN.
Op gewoone conditien en langen tyd van
betaeling. 1