i/armée pontificale.
D'après one première évaluation, les dégâts occa
sionnés cet édifice s'élèvent b environ 5oo,ooo fr.
Oo se loue beaucoup, b Nivelles, do zèle qu'ap-
porie la Commissiou royale des monuments dans
les tristes circonstances qui viennent de jeter la
consternation dans celle ville.
Le corps des sapeurs-pompiers de Bruxelles
s'est montré comme toujours, admirable de courage
et de dévouement. Malbeoreusement uo de ses
membres a été blessé.
T" -a
Ces jour derniers a eu lieu b l'Université de
Louvain, une cérémonie qui a excité un vif intérêt
nous voulons parler de la remise solennelle de son
portrait b M. le professeur Périn, par les élèves de
son cours. Voici b ce sujet quelques extraits de
Y Union de Louvain
Par ses écrits comme par ses leçons, M. Périn
est parvenu en peu de temps b se placer au premier
rang des économistes de notre temps. La revue le
Correspondant de Paris, b la rédaction de laquelle
contribuent laot de grands écrivains, a toujours
publié avec empressement les travaux de M. Périn
et a justement contribué b établi' sa réputatiou a
l'étranger. Nous pouvons dire qu'en Belgique M.
Périn est le créateur de YÉcole économique
chrétienne moderne.
C'est pour rendre hommage b ces talents
brillants, b cette vaste science, b cette érudition
aussi profonde qu'élégante, b ce dévouement sans
bornes b la jeunesse universitaire, que MM. les
étudiants viennent d'offrir b m. Pério son portrait
gravé par M. Schubert, de Bruxelles. Cette céré
monie a eu lieu dans la grande salle des Promotions
des Halles, au milieu d'une affluence extraordinaire
d'élèves de toutes les facultés.
M. AIp. Decbamps, étudiant en droit, fils de
l'émioent homme d'Etat de ce nom, a prononcé
une allocution chaleureuse qui a été accueillie par
les applaudissements unanimes de l'auditoire.
Nous regrettons bien vivement de ne pouvoir
reproduire la réponse éloquente et communicalive
que M. Périn a faite b ce discours. Le professeor
visiblement ému, a rappelé en peu de mots la
mission de l'enseignement économique au dix-
neuvième siècle; il a insisté, avec cette ardeur que
donne la force des convictions, sur la nécessité
d'opposer les principes du reooncemeot chrélieo
aux doctrines immodérées du progrès moderne,
sensualiste et païeo.
Il a évoqué surtoot de nobles sentiments dans
l'âme de ses auditeurs en rappelant que, comme
eox, il avait été élève de l'Alma-Mater de Lou
vain il a terminé en exprimant le vœu de les
voir toujours prêts b propager dans toute la Bel
gique les doctrines de l'Université de Louvain qui
sont celles de la foi unie b la saioe raison.
Cette belle solennité restera gravée dans la
mémoire de tons les auditeurs, et le portrait de M.
Pério demeurera, comme l'a dit M. Dechamps, le
témoignage de la respectueuse affection et de la
reconnaissance saos bornes de la part de ses élèves.
Le même jour, b neuf benres du soir, MM. les
étudiants ont donné une brillante sérénade aux
flambeaux b leur savant et modeste professeur, a
L'armée pontificale se compose de l'état-major
du corps médical de l'élat-major des places
de l'iostitot des cadets de trois légions de
gendarmerie, savoir la légion de Rome, la légion
des Légations, la légion des Marches de deux
bataillons sédentaires de l'arfillerie du géoie
d'un bataillon de chasseurs de deox régi
ments d'infanterie indigène de deux régiments
d'infanterie étrangère de la cavalerie.
Voici l'état de la gendarmerie
Légion de Rome. Elle est divisée en compa
gnies, en détachements et en brigades et se trouve
détachée dans 9 provinces.
Effectif gendarmes b pied i,6g5 h., b cheval
65o h.
La légion de» Marche» se trouve détachée
comme ci-dessus dans 7 provinces.
Effectif: gendarmes b pied 737 h., b cheval
138 h.
La légion deLégation» détachée dans 4 pro
vinces.
Effectif: genda.b pied, i,033b.,b cheval i4oh.
Total, a 3,45s 918
Les deux régiments d'infanterie étrangère comp
tent un effectif de quatre mille hommes environ; le
reste de l'armée se compose de troupes indigènes
dotit le chiffre s'élève b plus de douze mille hommes;
de manière que l'armée pontificale s'élève pour le
moment b dix sept mille soldats environ.
Voici les rôles du mois d'avril i858
Etat-major des places, 46 hommes; génie, 4t;
artillerie, 1008; 1" régiment d'infanterie indigène
3,5i4; 3° régiment d'infanterie indigène, s,5i4;
1" régiment d'infanterie étrangère, 3,314; 3e
régiment d'infanterie étraogère, manquant d'un
bataillon, 1,300; bataillon de chasseurs, 983;
cavalerie, 766; l" bataillon sédentaire, 811; 3*
bataillon sédentaire, 811. Total, 13,607 h.
En ajoutant b ces chiffres la gendarmerie b pied,
3,45s b., et celle b cheval, 918, on trouve le total
général de 17,077 hommes.
Le service forcé on la conscription étant incon
nue daos les Etats pontificaux, tons ces soldats sont
des volontaires.
Par arrêté royal, M. Granjeao est nommé Pro
cureur du Roi près le tribunal de 1" instance
d'Ypres.
NOUVELLES DIVERSES.
Samedi dernier, M. le Bourgmestre, accompagné
de M. l'écbevin Beke et de MM. les membres du
Bureau de Bienfaisance, a visité les diverses insti
tutions des Hospices où il a été chaleureusement
accueilli. M. le Bourgmestre a mis b la disposition
du Bureau unesomme de 45o francs pour être
employée en réjouissances par les pensionnaires de
ces divers établissements.
Une rixe sanglante a eu lieu b Menin, lundi
dernier. Le Dommé Ives De Smet, d'Ouckene, a
reçu des coups et des blessures graves. La justice
io forme.
On écrit de Mouscron, 6 mars, b un journal
de Broxelles Lundi dernier, deox ouvriers belges,
tisserands, revenant de Neuville, trouvèrent sur
leur chemin un paquet qui, vérification faite, fot
reconnu pour contenir un enfant. L'embarras était
grand; que faire? L'un des deux ouvriers déclara
immédiatement qu'ayant deux enfants b nourrir, il
ne pouvait en prendre uo troisième. Eh bien
soit,dit l'autre, moi j'ai cinq enfants; mais où il y
a b manger pour cinqil y en a aussi assez pour
six, et b la grâce de Dieu. Rentré chez lui, la femme
de ce brave homme fit des observations sur la
nouvelle charge qui incombait au ménage; mais le
mari, après quelques instances, persuada facilement
sa femme, en lui disant Regarde comme cet
eofant est joli, et puis nous ferons une bonne
action; qui sait si un jour nous n'en serons pas
récompeosés?
Le pauvre petit enfant grelottait le premier
soin de ses parents adoptifs fut de le réchauffer;
mais quelle ne fut pas leur surprise en le démail-
lottaot de trouver une lettre qui contenait cinq
beaux billets de mille francs et les donnait b la
personne qui recueillerait l'enfant, la priant d'en
prendre soin et assurant que, plus tard, elle en
serait récompensée.
Cette aubaine a comblé de joie la pauvre famille,
qui a ainsi déjb vu sa belle action récompensée.
Oo écrit de Mooscroo, 8 mars Uo vol con
sidérable vient d'être commis dans notre commune
an préjudice du sieur Louis De Kimpe, horloger
et bijoutier. La nuit dernière des voleurs ont
fracturé les volets d'une fenêtre au moyen d'une
barre de fer et ont soustrait un grand nombre de
bijoux, savoir 10 paires de boncles d'oreilles en
or, 19 paires de dormeuses en or, 3 paires idem
(camées), 1 paires idem avec coulants, 5 paires
idem avec pierres, 5o bagues, 3 médaillons, une
grande médaille en argent, etc., etc. Les voleurs
oot abandonné la barre en fer et dans la fuite, l'un
d'eux a perdu uo de ses souliers, qui était tâché de
chaux. Les objets volés sont évalués b environ
800 fr. L'autorité fait les perquisitions les plus
minutieuses.
La gendarmerie de Vive-S'-Éloy, a conduit
jeudi matin au parquet de Courtrai et incarcéré
ensuite b la maison d'arrêt en cette ville, un indi—
vidu de Namur, qui, au moyen de faox certificats
fabriqués pour déguiser ses noms, a commis des
escroqueries au préjudice de M. Ghyoot, curé a
Vive-S'-Éloy.
On écrit de Winckel-S'-Éloy, du io cou
rant Hier, 9 mars, Pierre Le Cluyse, journalier
en cette commune, a, au moyen d'un couperet en
fer, porté de si violeols coups sur la tête de Léon
Verstraete, son voisin, que le médecin traitant
désespère pour, les jours du patient.
Dans l'après-dloer de mercredi, on com
mencement d'incendie a eu lieu dans la cave du
sieor Willems, marchand de vin et de spiritueux,
rue Flamande, b Bruges. La flamme d'une chan
delle qu'un ouvrier portait étant venue en contact
avec le contenu d'un baril d'esprit, one explosion
s'est fait entendre et le feu s'est propagé avec nne
grande rapidité. Les voisios ont immédiatement
apporté des secours et jeté une grande quantité de
sable et de terre pour étouffer les flammes; le sieor
Jansseos-Meyns, de son côté, est accouru avec des
couvertures mouillées et on a pu ainsi se rendre
maître de l'élément destructeur qui menaçait de
prendre de grandes proportions. L'ouvrier a reçu
d'assez fortes brûlures. Les pompiers et les auto
rités civiles et militaires se sont rendus immédiate
ment sur les lieux. [Patrie.)
Mardi dernier dans la matinée, un incendie a
détruit une grange et une écurie, situées b Wyn-
ghene et occupées par J. Van Keirsbilck et F.
Hoste, petits cultivateurs en ladite commone. Ces
deux derniers oot perdu dans ce sinistre uue vache,
800 bottes de seigle et 4oo idem de paille ainsi
que des instruments aratoires. Le bâtimeut, appar
tenant b M11' J. Rosseel, de Gaod, était seul assuré.
Une rixe d'une violence extrême et b laquelle
auraient pris part une vingtaine de personnes, a
éclaté mercredi vers cinq heures do matin, au café
des Mille Colonnes, b Broxelles, entre des officiers
et des jeunes gens ayant passé la nuit daos les dif
férents bals donnés b l'occasion du mardi-gras. a
l'intervention impuissante des garçons de service a
dû succéder celle de la police, pour mettre fin b
cette scène qui, prenant des proportions de plus eu
plus graves, avait dégéoéré déjb eu nne sorte de
mêlée aveugle, b plusieurs reprises sur le point de
devenir sanglante.
Un journal de Bruxelles annonce que plus de
quinze mille cultivateurs et habitants des commu
nes rurales du pays d'Alost ont pétitionné pour
demander, daos l'intérêt de leur industrie, des
mesures contre les houblons anglais. Il continue b
exister une différence de cent pour cent entre les
prix de Poperingbe et ceux d'Alost.
Il y a une quinzaine de jours, on batelier
français, naviguant sur le canal de Furnes b Dun-
kerque, après avoir battu sa femme l'a jetée daos la
rivière où elle aurait péri sans les secours du poste
de la dooane, qui l'a retirée. Elle est partie ensuite
avec son mari pour la France.
Une découverte d'une grande importance,
écrit-on, le 17 février b la Gazette du Midi,
vient d'être faite il y a quelques jours b peine aux