ASSOCIATION AGRICOLE d'épingles k laquelle depuis longtemps elle se trouve eu butte. Il faut pour elle fie le nuage crève une bonne foi», n'importe que l'orage s'en suive. Les armements, qu'elle e dû s'imposer, ruinent ses fioaoces, et le sol ne cesee de trembler sous ses pas. Il importe qu'une guerre heureuse consolide de nouveau sa puissance et colère h ses ennemis l'espoir de réaliser leurs desseins. La crainle de s'alie'ner le» puissances médiatrices arrête encore les deux parties; elles font miue d'accéder an Congrès. Mais la France n'aura garde de soumettre ses espérances ambitieuse9au tribunal de la diplomatie, et l'Autriche *erra-t-elle de bon oeil des puissances rivales, discuter sou ancienne influence en Italie et pour première mesure propo ser l'abolition de ses traités particuliers avec les petits États de la Péninsule? L'on sait, en effet, que les mieux disposées d'entr'elles a l'égard de l'Au triche projèteut de remplacer le protectorat qu'exerçait cette puissance sur les Étals Italiens par un protectorat européen, s'étendant en quelque sorte jusques sur les provinces lombardo-véoitiennes même. Ainsi de grande puissance protectrice, l'Autriche tomberait au raug de protégéeet desceoderait en Italie au niveau où la Turquie est descendue en Europe. D'ailleurs les répugoances de l'Autriche h sou mettre la question italienne h l'arbitrage du Congrès se conçoivent d'autant mieux que les propositions anglaises impliquent des réformes daos le sens du régime constitutionnel. Ce qui ne manquerait pas de constituer une pression nouvelle sur le Lombardo-Vénitien, plus dangereuse que celle du Piémont n'est aujourd'hui. Comme puis sance catholique, l'Autriche ne verrait également qu'à contre-cœur violenter, au moins moralement, le libre arbitre et l'initiative souveraine du Saint- Père. Noos avons bien perdo de voe depois quelque temps les nouvelles de l'Inde, naguère si remplies d'intérêt. Le Times annonce, d'après les dernières dépêches que la guerre est finie. Les armées des rebelles sont tontes dispersées, et leurs chefs sont cacbés dans les jungles. Taotia-Topee, Rao-Sabib, la Begum et Neoa-Sabib soot toujours en fuite. Un grand nombre se sont réfugiés daos le Népaui. La Segum et Nena-Sahib sont toujours accompagnés de 8,000 rebelles environ. La section centrale chargée de l'examen du projet de. loi portant une nouvelle rédaction de l'art. 84 de la loi communale, s'est réunie mercredi, sous la présidence de M. Verhaegen, pour entendre lu lecture du rapport de l'honorable M. Vervoort. étaient déformé», ses maros calleuses, ses doigts noueux, sa figure bourgeoooée et gBrnre de trois on quatre verrues. Ses jeux grands sortaient dosa tète et n'exprimateat rien. Mais sous cette grossière enveloppe, il y avait un cœur plein de dévouement et de tendresse. Micbelle avait quarante ans. Elle était entrée au service de Baltbasar au moment où sa femme était morte; elle avait élevé sod fils. Les enfants, au moins tant qu'ils sont petits, chérissent cenx qui les aiment, sans rechercher les charmes extérieurs; et Micbelle s'était attachée profondément son jeune maître. Elle avait concentré sur le petit Siméon lont ce qu'il y avait de fibres aimantes dans sou cœur. Elle se regardait comme sa mère; et l'enfant eot le bonheur de ne jamais sentir la perte qu'il avait faite. Aussi le négociant avait-il promis k Micbelle qu'elle ne quitterait jamais sa maison, et qo'elle ne mourrait pas l'hôpital. Le second personnage admis daos l'iolérieor de Baltbasar était le vieux Bonaventure, commis de cinquante-cinq tus, qui depois de longues années teoait les écritures et faisait la correspondance du marchand de cuirs. Bonaventure n'aimait pas Ce rapport, qui a été adopté par 6 voix coutre t tend k établir que la loi proposée n'est pas une loi nouvelle, mais bien une loi interprétative qui reproduit la pensée du législateur. Il fait remarquer que l'art. 38 de la Constitu tion donne au législateur le droit d'interpréter la loi par voie d'autorité, abstraction faite de tout conflit entre les différentes branches du pouvoir judiciaire; que sa disposition est générale et ne fait aucune exception. Il est entendu dans l'opinion de la section cen trale que les droits civils irrévocablement acquis avant la promulgation de la loi seront respectés. .isal-O mi Une correspondance adressée de Bruxelles k la Presse de Paris, s'occupe assez longuement de la nomination du géuéral Chacal au ministère de la guerre, nomination qu'elle considère comme le fait politique le plus grave qui ait été posé depuis longtemps daos notre pays. Après avoir rappelé les faits qui avaient amené en x85o la retraite de l'honorable général du ministère dont il faisait alors partie, la Presse publie les réflexions sui vantes Sa rentrée ao ministère devait nécessairement donner k penser. L'opinion la plus accréditée est que le Roi, ayant une grande confiance dans les talents militaires et administratifs du général Cbazal a exigé sa rentrée daos le cabinet, parce qu'il regarde cet officier comme l'homme le plus capable de prendre les mesures nécessaires pour garantir la neutralité belge. On assure que le nouveau miaistre de la guerre eu reprenant soo portefeuille, a posé la condition formelle de gérer son départemeot sans entraves extérieures et sans l'intervention du Conseil. Tous ces faits, s'ils sont exacts, comme j'ai lieu de le croire, montrent les préoccupations de nos gouvernants k l'endroit du maintien de la paix. Il ne faut pas se méprendre, néanmoins, sur le carac tère des mesures prises ici. Vous êtes convaincu, je le pense, et c'est avec raison, que ce pays est aussi éloigné que possible de vouloir preode une part quelconque aux conflits qui menacent de se pro duire en Europe. Bien que les Belges soient d'excellents soldats, ils l'ont prouvé suffisamment daos les temps aucieos et sous le premier empire, leur bon sens pratique les avertit que les petits peuples n'ont rieu a gagner en se mêlant aux affaires des grands. Dans ces terribles querelles entre puissances de premier ordreles natioos secondaires sont considérées souvent comme de simples enjeux. La Belgique le sait par expérience. En conséquence, elle prend des précautions minutieuses pour ne point éveiller les susceptibilités de ses puissants voisins, car elle Michellequ'il trouvait trop acharnée aux petits intérêts de la maison, trop économe sur te feu et sar la bière. Il avait une femme, et il songeait par fois que, si on renvoyait la servante, sa femme pourrait être introduite dans la maison comme gouvernante. Mais Michelle était solidement ap puyée sur la reconnaissance de Baltbasar et sur l'attachemeot de Siméon. Il y avait en troisième lieo dans cette famille un jeune cousin do côté maternel, venu depuis deux ans de Normandie. Il se nommait Théodore Man- ville; garçon âgé k peine de vingt-bnit ans et plein de gaieté. Il avait passé trois années k Paris, où il avait dissipé tout son bien; pois il s'élait décidé k remplir chez Baltbasar le rôle de second commis. Le négociant, voyant en loi on parent de sa femme, qu'il avait tendrement aimée, et nn cousin de son fils, le traitait avec beaocoup d'égards. Son esprit, ses chansons, les joviales anecdotes qu'il contait avec malice prévenaient en sa faveur. D'ailleurs i! avait vu le beau monde; il faisait des lonrs d'adresse, savait tous les petits jeux, contrefaisait tons les personnages; c'était ce qu'on appelle nn homme amusant. Eu même temps, il parlait au besoin raison et morale. Le vieux négociant le entend demeurer dans les termes de la neutralité dont les traités lui font une loi. L'Empereur d'Autriche vient de faire droit aux réclamations du gouvernement belge relativement k la participation de ses Dationaux aux fondations de l'église nationale allemande et de l'bospice de Saota Maria dell Anima. S. M. a décidé aussi de refaire des établissements tout k fait allemands de ces deux fondations religieuses, abandonnées en 181 5 par les princes catholiques d'Allemagne a la couronne d'Autriche, et qui conséquemroent ont pour le moment une administration autrichienne. Il nons est très-agréable d'apprendre que la Société royale de Kunst is ans vermaek pour clôturer ses soirées d'hiver, donnera dimanche, tr mai, k 6 i|3 heures du soir, au profit des pauvres, nne belle représentation dans laquelle participe ront des grands artistes Fonteinistes de Gand, en la grande salle, en ville. Une liste sera présentée k domicile. Communiqué DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES. RÉSULTAT DU CONCOURS DU 20 AVRIL 1859. L CONCOURS POUR LES BÊTES PLEINES. 1* CONCOURS. achts pleines élevées dans tarrondissement administratif. X8 concurrents. X* prix Une médaille en argent et un hache- paille du prix de 178 francs. Verelst, Clément, k Zillebeke. s* prix Une médaille en argent et nne baratte du prix de 70 francs. De Coene, Eusèbe, k Dickebuscb. 5* prix Une médaille en argent et nne prime de 4o francs. Borry, Pierre, k Dickebusch. 4e prix Une médaille en bronze et une prime de 25 francs. Duriez, Louis, k Hollebeke. i* accessit Alexandre, Jacques, k Ronsbrugge- Harioghe; 3* idem Therry, Auguste, k Ypres. 2* concours. Génisses pleines comptant plus de deux dents et élevées dans l'arrondisse ment administratif. SI concurrents. 1* prix Une médaille en argent et un concas sent du prix de 115 francs. Leuridan, Fidèle, k Dickebuscb. considéra bientôt comme uo excellent mentor pour soo fils, qu'H loi recommanda en augmentant ses appointements. Pourtant la figure colorée et les yeux ardents de Théodore décelaient de violentes passions. Mais Baltbasar se connaissait mieux en cuirs qu'en physionomies ou bien il était là-dessus moins observateur que le vieux chroniqueur de qui nous lirons ces détails. Quoi qu'il en soit, depnis nn an et demi, le négociant avait confié son fils k Théodore, qui lui faisait faire fréquemment de bonnes parties de plaisir. Siméon était enchanté de son consin, et par conséquent Baltbasar ravi de son second commis. Bonaventure n'osait pas haïr Théodore, qu'il voyait très-avaDt dans les bonnes grâces du fils de la maison. Il faisait sa cour en approuvant sans réserve la conduite des deux jeunes gens. Parfois il demandait, d'une voix insinneosesi M. Siméon ne prendrait pas bientôt quelque part au com merce de son père. Mais Ballhasar lui fermait la bouche en répondant Quand il le voudra! laissons-le jouir de sa jeunesse. Pour être continué

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Le Propagateur (1818-1871) | 1859 | | pagina 2