ZAEILANDEN ANNONCES. AVIS. La VENTE de la FERME àWATOU, annoncée au JEUDI 5 MAI PROCHÀW, N'AURA PAS LIEU, attendu que cette propriété EST VENDUE DE LA MAIN A LA MAIN. SCHOONE PATR1MONIEELE- STAVELE EN WATOU, Op Maendag 9* Mei 1859, len 3 uren namiddag, te Beveren-Plaets, ter berberg het Hof van Brussel, bewoond door Carolus Ameloot, zal er overgegaen worden lot de openbare Verkooping van aux exigences du carbonarisme qui a déjk attenté a ses jours, bien que celte crainte semble indigne de son caractère et de son courage, soit aux idées politiques consignées dans le Mémorial de Sainte- Hélène, il est difficile d'espérer que la guerre une fois allumée ne dégéoérera pas en une guerre de principe. C'est la sinistre prévision que lord Derby a exprimée dans un langage si grave et si mesuré. il y a deux mois, lors du mariage do prince Napoléon, le Moniteur protestait énergiquement que l'unique promesse faite par l'Empereur au Roi de Sardaigne c'était de le défendre contre tout acte agressif de l'Autriche. Mais l'Empereur avait sans doute oublié de défendre k son allié tout acte agressif contre l'Autriche, car de ce moment les actes agressifs contre celle-ci se sont multipliés en Piémont. Une partie de la presse française y a joint ses ptovocations incessantes. Des publicistes plus ou moins autorisés k Paris ont développé des utopies dont le fond essentiel est la négation des droits garantis l'Autriche par les traités de i8i4 et i8t5.... Ne pouvant obtenir ni la paix ni la sécurité pour l'avenir, l'Autriche relève le défi qu'on lui jette sous toutes les formes. --g» 18 i9Q iS~" La déclaration de guerre, portée k Turin par le baron de Kellerberg, commissaire autrichien, a surpris tout le monde, les grandes puissances comme le public; personne ne croyait k ce dénoue ment si prompt des négociations et des efforts tentés pour le maintien de la paix. Nous ne tarderons pas k connaître le résultat de la mission du baron de Kellerberg, résultat que l'on peut prévoir. Le Piémont refusera d'obéir k la somma tion de désarmement, mais en temporisant afin de donner la France le temps de faire arriver ses troupes sur le sol piémontais. L'Angleterre a cru devoir faire jusqu'k la der nière minute des efforts pour prévenir le commen cement des hostilités de nouvelles tentatives ont eu lieu pour arrêter l'effet des menaces de l'Autriche. Avant-hier les plus hautes autorités k Londres croyaient eocore k la possibilité de maintenir la paix nous ignorons sur quoi se fondait cet espoir le Morning-Herald prétend que le gouvernement autrichien, en lançant son ultimatum, ignorait que le Piémont avait consenti au désarmement. Ce n'est que samedi, dans l'après-dîner, que cet ultimatum aétéremisau gouvernement piémontais. Le même jour la Chambre des Députés de Turin a adopté par 110 voix contre 24 un projet de loi qui investit le Roi de tous les pouvoirs exécutifs et législatifs. tricota deux heures; puis, quand neuf heures son nèrent k l'abbaye, elle s'alla mettre an lit, après avoir dit ses prières, et s'endormit teoant, selon son usage, son chapelet k la main. La maison dont elle était gardienne se composait au rez-de-chaussée d'une salle a manger, d'une cuisine et d'un vaste magasin. Au premier, deux chambres donnaient sur la rue l'une où couchait Baitbasar; l'autre était la chambre deSiméon et de son ami. Du côté du jardin, séparées par un large corridor, on trouvait deux autres pièces la pre mière formait ou grand bureau on cabinet qui contenait la caisse; la seconde, beaucoup plus petite, était la chambre k coucher de Michelle. Malgré l'hiver, elle laissait sa porte entr'ouverte, poor entendre au besoin la voix des chiens et pou voir dans une alerte appeler le voisinage, en cou rant k la fenêtre de son maître. Les deux chiens, Hansan et Muley, qui avaient une mine formidable, couchaient dans le magasin, dont la porte n'était pas fermée, de sorte que, si on les appelait, ils pouvaient, en un bond, s'élancer au premier étage et porter secours, dans le cas ou des voleurs entre raient par les verrières; ce qui n'était pas tiès- L'Angleterre, la Prusse et la Russie ont protesté contre la conduite tenue par l'Autriche. Celle-ci augmeute néanmoins le nombre de ses soldats sur la frontière du Piémont. Il faudrait p.-esqu'un miracle pour que l'on échappât k la guerre l'Autriche et la France sont trop avancées pour reculer. Le délai fixé par l'Autriche expirait mardi après-midi. [Patrie.) On lit dans l'Écho de Bruxelles Des divers renseignements qui nous parviennent de plusieurs côtés et que nous transmettent des personnes bien informées, il résulte que le Roi, depuis plusieurs jours, ayant k s'entretenir, soit avec des fonctionnaires, soit avec des membres des deux chambres, avait insisté plus fortement qu'il ne l'avait fait dans ces derniers temps, sur la nécessité d'en revenir k oue politique de rapprochement et de modération, en vue de calmer et de fortifier le pays, au milieu d'éventualités qui pouvaient surgir, et dont les approches se font plus particulièrement entrevoir depuis quarante-huit heures. Plusieurs journaux ont annoncé k diverses reprises que M. Verbaegen est décidé k renoncer k la carrière politique. Ce n'est pas la première fois que nous sommes témoins d'une comédie de ce genre M. Verhaegen a déjk été réélu sans son aveu, et fait le sacrifice de ses répugoances appa rentes. Nous ne croirons k sa retraite qu'au lende main des élections. Du reste, malgré tout ce qui s'est passé, le nom de M. Verhaegen est trop utile aux radicaux pour qu'ils y renoncent; et s'il n'existait pas ils devraient l'inventer. Nous ignorons si la disparition de VÊcho du Parlement est plus sérieuse que celle de M. Ver haegen. Mais voici ce que nous lisons dans la correspoodaoce de la Tribune Je rouvre encore ma lettre, pour vous annoncer positivement que VÈcho du Parlement qui a aujourd'hui y4 abonnés, disparaîtra le lendemain des élections. Cette décision vieol d'être prise par ses fondateurs. [Gazette de Bruxelles.) Le bruit court k Bruxelles que très-prochaine ment M. le baron Peers, aucien membre de la Chambre des Représentants, sera nommé gouver neur de la Flandre occidentale. Nous ne pouvons affirmer l'exactitude de ce bruit, mais il est très-accrédité dans la capitale. [Patrie de Bruges.) Nous apprenons qu'on nouveau projet de dé fense nationale sera soumis k la Chambre pendant cette session. facile, attendu qu'elles étaient fortement grillées. A onze heures do soir, Michelle était profon dément endormie, lorsqu'un très-vif aboiement des chiens la réveilla en sursaut. Ne sachant pas l'heure qu'il était, mais un peu rassurée par le clair de lune, et n'entendant plus les chiens qui s'étaient calmés, elle allait croire qu'ils n'avaient aboyé qu'après des passants attardés quand elle distingua bien clairement qu'on frappait k la porte. C'est sans doute mon maître qui se sera inquiété, dit-elle. Elle courut ouvrir une des petites divisions de la fenêtre de Balthasar et demanda qui heurtait? C'est nous, Michelle. Elle reconnut la voix de Siméon. Il arrivait de Bruxelles avec son ami. Elle se hâta d'aller leur ouvrir. Quelle henre est-il donc? demanda-t-elle. Tu dormais, dit Siméon. Mais il est k peine onze heures. Mon père est-il couché? Il est k Alost. A merveille, dit toot bas Théodore, pendant que la servante battait le briquet et que les denx chiens caressaient lenr jeune maître. On assure que ce projet nécessitera une dépense plus grande encore que celui rejeté l'année dernière par la Chambre. [Idem.) chronique judiciaire. Le tribunal correctionnel dTpres, dans son audience de jeudi dernier, a acquitté tous les employés et ex-employés de la prison cellulaire de Courtrai, poursuivis k l'occasion de l'évasioo d'un détenu, arrêté plus tard k Wazemmes, lez- Lille. Après l'audition des témoins, le ministère public s'était désisté de la plainte portée contre les prévenus. 11 y avait plus de deux ans qoe cette affaire était en instruction. ITALIE. On écrit de Novarre qu'une panique générale a régné dans cette ville durant la nuit du 18 au 19. Le bruit s'étant répandu que les Autrichiens étaient en marche sur celte ville, toute la popula tion passa la nuit daos des angoisses indicibles et les plus craintifs se mirent k foir dans différentes directions. On assure qoe le général Garibaldi vient d'être nommé général et commandant eu chef des chasseurs des Alpes. L'arrêté royal a été, dit-on, contresigné par les deux ministres Cavour et A. La Marmora. gelegen te OPENBAERLTK TE VERKOOPEN binnen de El WTE Après qu'elle eut allumé une lampeelle remarqua la figure pâle et décomposée des deux jeooes gens. Elle leur demanda avec aoxiété ce qu'ils avaient. Oh! rien, dit Théodore. Le froid et la fatigue nous ont un peu harassés. Le repos nous remettra. Vous allez souper, reprit la bonne fille en ranimant le poêle; vous devez en avoir besoin. 11 reste un poulet froid. Merci. Donne-nous seulement deux verres de genièvre. Vous avez tort de ne prendre que cela, poursuivit Michelle. Est-ce que vous seriez malade? Non; nous avons soupé a Alost. Nous aurions pu y rencontrer mon père. La servante apporta deux verres et une cruche de genièvre. Les deux jeunes gens s'assirent devant le poêle, se mirent k boire gravement et Michelle, un peu troublée de leur air singulier, s'en retourna k sa chambre où elle se recoucha. Mais elle De put se rendormir. [Pour être continué

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Le Propagateur (1818-1871) | 1859 | | pagina 3