NOTAIRE LAMBIN, A YPRES. FRANCE. ANGLETERRE. ALLEMAGNE. AUTRICHE. ÉTUDE DU secrétaire de légation de seconde classe, a été adjoint, en celte qualité, la légation de Belgique 'a Berlin. NOUVELLES DIVERSES. Prochainement il sera procédé b l'adjudica tion publique de l'entreprise des travaux de plan- talion exécuter b l'automne prochain, sur les routes de Dixmude b Roulers et d'Ypres par Neuve-Égliseb la frontière française. M. le gouverneur de la province de Flandre occidentale, par-devant qui cette adjudication aura lieu, en annoncera ultérieurement le jour et l'heure. Nous apprenons que Mgr. De Ram, recteur magnifique de l'Université de Louvainvient d'être l'objet d'une nouvelle distioclion non moins honorable pour lui que pour le docte corps acadé mique qui, depuis 33 ans, est placé sous sa savante direction. S. M. le roi de Bavière a fait parvenir b Mgr. De Ram la décoration d'officier de l'Ordre de S'-Michel. M. H. Goemaere, éditeur b Bruxelles, connu par un si grand nombre de publications impor tantes répandues dans toute la chrétienté, vient de recevoir de Rome uo témoignage bien flatteur. Le Souverain Pontife a daigné lui envoyer, avec sa bénédiclioo apostolique, deux belles médailles, l'une en argent et l'autre en bronze, b l'effigie de Sa Sainteté. Son Em. le Cardinal Patrizi a été chargé de les lui faire parvenir au nom de Pie IX, afin de l'encourager, est-il dit dans la lettre d'accompagnementb continuer la publication d'ouvrages aussi utiles b la religion. Tous les amis de l'Église, des sciences et des lettres se féliciteront de cet hommage reodu de si haut b la typographie belge. L'actif et intelligent éditeur y verra sans doute on motif de redoubler de zèle et de soin pour mériter de plus en plus un encouragement si précieux. On lit dans VUnion commerciale d'Anvers Le Précurseurs prouvait avant-hier des craintes très-vives au sujet de l'armement du fort n* 4; nous sommes en mesure de lui apprendre une bonne nouvelle qui le rassurera. Le seul armement que l'on ait fait au fort n* 4 consiste en un dépôt de vieux pantalons dont l'aspect ne doit pas être assez terrible pour empêcher la 5' sectioo, ni le Précur seur, de dormir. Le fort n* 4, comme nous l'avons dit-hier, est si bien condamné, qu'on le fait aujourd'hui servir de magasin, a Vendredi, vers midi, un incendie a éclaté dans un taillis appartenant b M. le prince Joseph de Chimai, au lieu dit Cleumont, commune de Chimai. Le feu a parcouru environ vingt-quatre la ville de Vienne; l'empereur Charles VI, le descendant de Rodolphe de Habsbourg, prince pieux et sage, fut rempli de douleur; il fit élever un monument aux lieux mêmes où s'était accompli ce sacrilège attentat; mais il manqua de fermeté dans la punition des coupables. Et, de quelque manière que le Roi des rois ait envisagé celte indulgence, elle fut l'époque des malheurs de Charles VI les deux guerres qui suivirent lui enlevèrent Naples, la Sicile, Belgrade, la Valachie, la Servie, la Bosnie. Il perdit les conquêtes que le Prince Eugène avait acquises b l'Autriche; et, peu de temps après, il mourut, jeune encore, sans héritier mâle, et laissant sa fille, Marie-Thérèse, dans une crise dont elle ne se tira qu'en abandon nant la Silesie et une par lie de la Lombardie. Ses contemporains remarquèrent que, de même que la grande piété de Rodolphe de Habsbourg envers la sainte Eucharistie avait élevé sa maison au comble des prospérités, le peu d'ardeur qu'ap porta Charles VI b venger l'outrage commis envers cet adorable mystère fui attira cette loogue chaîne d'adversités qui ne finit pas même b sa mort, et qui ares; il a été éteint aosstrôt par le garde particulier Bary, aidé de quelques ouvriers qui se trouvaient sur les lieux. Le dommage est insignifiant. On attribue ce sinistre k une imprudence. La crainte d'être incorporé dans l'armée, dit la Feuille de Tournai, vient de pousser un jeune homme de notre arrondissement b un acte devenu bien rare aujourd'hui. Le nommé Rouzet Hubert (J.- B.), milicien de la commune de Grand- metz, voulant s'exempter du service militaire, s'est enlevé les deux premières phalaDges de l'index de la main droite. Après une enquête qui a eu lieu pour constater le fait, ce milicien a été mis b la disposition du département de la guerre, conformément b l'art. 168 de la loi du 8 janvier 1817, qui porte que les miliciens qui se trouveut dans ce cas, seront em ployés au service de l'armée soit dans les colonies ou ailleors. La fabrication des armes de guerre, b Liège, va reprendre sous peu, ainsi que uous le disions il y a quelques jours, uoe grande activité, par soite des commandes considérables qni vont être faites b nos principaux fabricants. Déjà la maison P.-J. Malherbe et C°, a été chargée par le gouvernement saxon de la confection de 30,000 carabines auxquelles on va mettre la main b l'œuvre, si elle n'y est déjb mise. D'un autre côté, le gouvernement britannique va faire fabriquer 4oo,ooo carabines et mousquets, dont moitié sera acquise b la fabrication liégeoise, et représente une valeur de 10,000,000 de francs L'autre moitié est réservée des maisons de Birmiogham. Cette quantité énorme d'armes est paraît-il, destinée par l'Angleterre au renouvelle ment de l'armement de ses troupes. La fourniture des 300,000 armes destinées b l'indusrrie armurière liégeoise aura lieu par sou missions. C'est le 20 de ce mois qu'expire le dernier délai donné anx soumissionnaires. On avait cru assez généralement que le départ des troopes se rendant b l'armée d'Italie devait nécessairement amener une diminution sensible dans le nombre de celles qui font ordinairement partie de l'armée de Paris. C'était une erreur; cette armée, qui se composait de quatre divisions d'infaoterie et d'une seule division de cavalerie, en aura, assure-t-on, quatre d'infanterie et quatre aussi de cavalerie, c'est-b-dire trois divisions de cavalerie de plus que par le passé. On lit dans uoe correspondance du Morning Hérald du 10 J'ai vu hier soir une lettre d'un officier b sa femme b Paris. Je r/at la permission de ii^— semble s'étendre jusqu'b s» peM»-ftUe l'infortunée Marie-Antoinette. Dans l'ancienne loi, Dieu punissait, et punissait sans retard, les violateurs de l'Arche-d'Alliance, ombre et figure du Sacrement adorable: pouvons- nous douter qu'il ne venge la cause de son propre Fils, de cette chair et de ce sang immolés b sa justice, et présents parmi nous par un prodige d'amour si souvent méconnu? Quand les plus chers intérêts de sa justice et de son amour sont en cause, Dieu pourrait-il ne pas avertir, dès cette vie, le serviteur négligent, par un châtiment tem porel qui donne lieu b la réflexion et au repentir? La parole de l'Écriture est infiniment douce et miséricordieuse Le Seigneur récompense les justes jusqu'b la millième génération il punit les coupa bles jusqu'à la quatrième. Ajoutons, avec le livre de la Sagesse Seigneur, que votre esprit est bon en toutes choses! Vous châtiez peu b peu ceux qui s'éga- rent, vous les avertissez, vous les reprenez de leurs fautes, afin que, se séparant du mal, ils croient en vous, Seigneur.' transcrire qu'one phrase, mais elle en dit plus que des volumes Nous couchons dans l'eau depuis trois jours. Uo supplément de la Gazette officielle de Lon dres publie une proclamation royale concernant l'état de guerre sur le contineot. Elle ordonne aux sujets anglais d'observer uoe neutralité absolue pendant la durée de cette guerre. Il leur est recommandé de ne violer aucune loi anglaise ou internationale, sous peine d'encourir la respon sabilité de la contravention. La Compagoie du câble atlantique vient de décider qu'elle dépenserait encore une somme de 100,000 dollars pour essayer de réparer le câble actuel, et que les tentatives dans ce but commeo- ceront dès que le temps le permettra. En cas d'échec, on entreprendra d'immerger un nouveau cable, opération quiaora lieu en juillet 1860. On écrit de Francfort, le 12 mai, b la Gazette de Cologne Dans sa séance d'aojourd'hoi, la Diète germa nique a décidé de mettre sur le pied de guerre complet les garnisons des forteresses fédérales. Par suite de l'accord intervenu entre l'Autriche et la Prusse, la garnison de Rastadt se composera par moitié de troupes autrichiennes et de troupes prussiennesindépendamment de la garnison badoise. Les autres objets b l'ordre du jour de la séance d'aujourd'hui n'étaient que d'un intérêt secondaire. On écrit du royaume de Saxe, le 5 mai A l'imitation de ce qui s'est fait b Stuttgard, il vient de se former aussi b Dresde une association de dames de la haute classe qui se sont engagées b ne pas acheter, pendant la durée de la guerre avec la France, le moindre objet de luxe, étoffes, modes, parfomeries, provenant de ce pays, a La Gazette d'Augsbourg conjore les dames allemandes de ne plus acheter aucun objet de luxe français Il ne faut pas, dit-elle, que oorre argent allemand passe de nos poches dans celles des Français et serve en définitive b mettre ces derniers en état de nous faire la guerre. On lit dans YOst-deutsche- Post Napoléon III est parti pour l'armée; cette décision révèle toute la gravité de la situation. En se mettant en personne b la tête de ses troupes, l'Empereur fait de cette guerre sa propre cause,-il combat pour son honneur personnel,sa domination, son existence politique. Il franchit le Rubicon, et maintenant il faut qu'il aille en avant,qu'il atteigne le but de sa politique traditionnelle ou qu'il succombe. Il faut que sur le sol où a grandi le napoléonisme, il se montre le digne successeur de Napoléon I", ou l'auréole de ce nom, qui est le seul appui du nouveau trône, se dissipe et ce trône s'écroule. Si Napoléon III succombe dans cette guerre, il éprouvera au début la catastrophe qui n'a frappé son oncle qu'b la fio de sa carrière; celle de la séparation de la France d'avec son souverain, demandée par les Français eux-mêmes. Napoléon III doit donc faire tous ses efforts pour réaliser son programme. Il sera procédé le Samedi 21 Mai 1859, 2 heures de relevée YEstaminet /'Éléphant, rue de Dixmude Y près, la MISE-A-PRIX) des Biens suivants f

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Le Propagateur (1818-1871) | 1859 | | pagina 3