HOFSTEDEKEN,
WOONHUYS,
HERBES,
ÉTAT-CIVIL D'ÏPRES,
Giulay.
DU 28 MAI AU 3 JUIN INCLUS.
Naissances 9. Sexe masc. 4, id. fémin. 5.
Mariages 4. Carette, Louis, boucher, et
Bordau, Rosalie, boutiquière. Collet, Louis
rentier, et Rappelet, Marie rentière. Dujoin,
François, capitaine pensionnéet Maurau,
Eugénie, sans profession. Jacobs, Charles,
blanchisseur, et Baralto, Victoire, dentellière.
DEM AN DE.
On demande pour ta ville un 1er CLERC
DE NOTAIRE. S'adresser au Bureau de
cette Feuille en personne ou par lettre affran
chie sous les initiales K. F.
Inutile de se présenter sans pouvoir justi
fier amplement d'une bonne conduite et d'une
moralité toute épreuve. (t)
WSIRKOQPIIN©
van een
33
Den Notaris DUFOBT, te Ledeghem,
zal openbaerlyk Verkoopen, een HOFSTE
DEKEN, groot 3 hectaren 23 aren 40
centiaren, te Gheluwe, gebruykt door de
kinderen Pype, mils 400 francs 's jaers,
boven de grondbolastingen; met recht van
pagt tôt den 1" Oclober 1860; by affiche
verdeeld in zes koopen.
INSTEL, Dondekdag 16° Junius 1839, in
de herberg de Vyf wegen, te Dadizeele;
OVERSLAG, Donderdag 30° Junius 1839,
in het Gemeente Huys, te Ledeghem; tel-
kens ten vier uren namiddag te beginnen.
(1) instelpenninuen te winnen.
VERKOOPING
DIEU EN DE VOOR HERBERG,
Gebouwen, Erf en Moeshof
TE DADIZEELE.
Den Notaris D"!ï?0?.7, te Lede
ghem, in rechte benoemd, zal, ten over-
staen van den heer Vrederechter van het
kanton van Meenen, openbaerlyk Verkoo
pen, een WOONHUYS, dienende voor
Herberg genoemd de Klippe Schuer
Koeyslal, twee Peêrdenstallen, Brouwery
en Koolmagazyn, met 34 aren 20 centiaren
Erf en Moeshof, te Dadizeele, langs de
kassey van Meenen naer Rousselaere;
OVERSLAG, Woensdag 22'° der zelve
maend, telkens om vyf ueren namiddag,
in de te verkoopen herberg.
COMMUNES
DE WARNÊTON ET SAILLY.
LES PREMIÈRES ET SECONDES
PRAIRIES DE LYS,
A VENDUE.
WARNÊTON, AU TOUQUET.
SAILLY, SUR LA LYS, FRANCE.
WARNÊTON, PRÈS LA VILLE.
6° Item 26 ares 28 centiarestenant de
Vesl au Bureau de Bienfaisance de fVarnêlon,
du midi la Lys, de l'ouest au numéro suivant,
et du nord aux enfants Renard.
Mais celte combinaison e'chouera. Dans peu
arriveront, des autres provinces héréditaires de
notre auguste monarque, de nouvelles forces en
nombre imposant; elles suffiront pour comprimer
énergiquement toute tentative de révolution.
Les localités qui feront cause commune avec la
révolution arrêteront au passage les reuforls en
voyés mon armée, détruiront les ponts et autres
voies de communication, seront, j'en donne ma
parole, détruites par le fer et le feu.
Je transmets cet effet les ordres les plus formels
aux chefs qui commandent sous moi. J'espère
qu'on ne me forcera pas de recourir ces mesures
extrêmes, et qu'on ne voudra pas ajouter aux
funestes conséquences de la guerre pour ce pays
les horreurs d'une guerre civile.
Donné en mon quartier-général de Garlasco, le
25 mai 185g.
Feldzeugmeister de S. M. I. R. apostolique,
commandant de la 3e armée et gouverneur
général du royaume Lombardo-Vénitien.
DÉCÈS 5. Baelde, Marie-Joséphine. 77
ans,sans profession,célibataire, rue des Chiens.
Vlaminck, Cathérine, 64 ans, journalière,
épouse de François Plaesen, rue de Menin.
Bossier, Sophie, 63 ans, sans profession, veuve
de Grégoire Scholaerl, rue de Thourout.
Spinnewyn, Rosalie, 38 ans, dentellière, épouse
de Pierre Braem, rue de Menin. Verhack,
Pierre, 69 ans, cultivateur, épouse de Barbe-
Colette Vanheule, rue de Lille.
meneurs effrayés et des cavaliers non moins scan
dalisés, de voir un officier-général et un bourgeois
donner une telle allure leurs chevaux dans on
lieu de promenade aussi fréquenté.
A la barrière de l'Étoile, Napoléon ralentit sa
course; il suivit la grande avenue des Cbamps-
Êlysées, puis tournant droite, gagna prompte-
meot le quai de Billy. Arrivé en face des Invalides,
il arrêta son cheval et demeura un moment en
contemplation devant l'œuvre créée par Louis XIV.
Déjà le jour commençait a baisser; les derniers
rayons do soleil couchant reflétaient sur le dôme
de l'édifice, qui s'élevait haut et étincelant d'or au
milieu des toits sombres de l'hôtel.
C'est beau! c'est beau! répéfa-t-il plusieurs
fois; certes Louis XIV était un grand roi! Puis
s'adressant Rapp, qni, lui aussi, paraissait éprou
ver le même sentiment d'admiration Est-ce
que tu n'as jamais eu la velléité de monter jusqu'à
la lanterne que tu vois tout là-haut, au-dessous
de la flèche? lui deraanda-t-il. Non, sire,
cependant le maréchal Serrurier me l'a proposé
j'ai refusé. Et pourquoi? Tu n'es cependant
pas poltron? Je le crois, sire; mais je De sais...
juché dans cette espèce de cage, la tête peut tour
ner, et... ma foi... Eh bieD, moi je n'y monterais
van een
VOARDEBE
INSTEL, Woensdag 8" Junius 1839.
instelpenning te winnen.
pas Don plus; je craindrais de voir mes soldats
trop petits. D'autant plus que Votre Majesté
ne les trouve déjà pas trop grands de plein-pied,
répliqua Rapp eu souriant. Jê veux aller voir
comment ils se portent aujourd'hui, reprit l'em
pereur, sans avoir l'air de faire atteulion la
réponse de l'aide-de-camp; mais je veux y aller
seul, et sans que le maréchal le sache. Accompa
gne-moi jusque-là; tu garderas mon cheval, je n'y
resterai qu'uo moment.
Et Napoléon reprit sa course.
Sire, dit Rapp en passant sur le pont du corps
législatif, je ferai observer Votre Majesté qu'il
est tard tout l'heure il fera nuit; elle n'a pas
d'escorte, e:... Tu me l'as déjà dit, se bâta
d'interrompre Napoléon. Et Sa Majesté l'impé
ratrice l'attendra pour dîner, continua l'aide-de-
camp. Bah! bah! elle aura déjeuné deux fois.
Au surplus, quelle heure est-il Je n'ai pas de
montre, sire. A cette réponse Napoléon arrêta sou
cheval (il était arrivé sur l'esplanade des Invalides],
et regardant fixement son aide-de-camp, il loi dit
en fronçaut le sourcil
Et qu'est devenue celle que je vous ai donnée il
y a deux ans?
DK
7 HECTARES 93 ARES 13 CENTIARES
D'EXCELLENTES
Le Mercredi 29 Juin 1859, 5 heures de
relevée, au cabaret occupé par le S' Bouquillon
IVarnélon, hameau du Touquet, il sera
procédé la Vente publique des Herbes
Faucher croissant sur les Prés ci-après dési
gnés, savoir
i° Les HERBES de A hectares 3y ares
47 centiares, tenant de l'es là la prairie exploitée
par le S' Therry, du midia.la Lys, du couchant
et nord Coccupation de Madame veuve
Dutilleul. Celle partie est divisée en 1 2 marchés.
2" Item sur 2 hectares 08 ares ?4 centia
res, tenant de Cest la prairie de Madame De
Lannoy, du midi la Lys, du couchant la
prairie dudit Therry et du nord la veuve
Dutilleul et la veuve Brame en 4 marchés.
3* llem de 29 ares 55 centiares, tenant de
l'est h M. PIntel du midi h M. Vanmeires, de
l'ouest au même Plalel et du nord aux enfants
Dillies.
4° Item de 29 ares 55 centiares, tenant du
levant audit Plalel, du sud audit Vanmeires,
de l'ouest au S' Pollel et du nord aux enfants
Dillies.
5° Item de 35 ares 28 centiares, dernière
ment exploité par le S' Jean-B'° Dummisent.
PRÉS appelés les Brïelen.
El 70 26 ares 28 centiares, tenant de l'est
au numéro qui précède, du midi la Lyset de
l'ouest M. le Vicomte De Moerman.
La Vente se fera crédit moyennant caution
solvable domiciliée en Belgique.
Qu'on se le dise.
Je De la porte plus, sire, depuis que Votre
Majesté m'a fait le reproche que, pour soo service,
elle retardait de vingt-quatre heures par jour
Pour être continué.)
L'année précédente, étant Malmaison, Napoléon écrivit
un malin Rapp, resté a Paris, de venir le trouver un mo
ment de la journée qu'il lui désignait. On sait que l'empereur
exigeait qu'on fût ponctuel. Le valet de pied chargé de la
lettre s'amusa boire en route, et i'aide-de-camp ne reçut la
missive impériale que le lendemain des mains du messager
dégrisé, qu'il lui avoua sa faute en pleurant. Au moins,
promets-moi d'être plus sage l'avenir, lui dit Rapp qui était
la bonté même; je n'eu parlerai pas, car si le grand-maréchal
venait savoir que porteur d'une lettre de l'empereur tu t'es
grisé dans un cabaret, il te chasserait impitoyablement, et il
aurait raison, Rapp s'empressa de se rendre aux ordres de
l'empereur, qui l'ayant vaiuemeut attendu la veille, lui
adressa de vifs reproches. Dans la crainte de faire perdre au
valet de pied un emploi l'aide duquel il nourrissait sa famille,
Rapp assuma sur lui seul la responsabilité de ce retard. Tonte-
fois il essaya de se disculper eu rejetant la faute sur sa mon
tre (celle que l'empereur lui avait donnée en cadeau d'élren-
nes l'année précédente), et en disant qu'elle retardait énor
mément sans qu'il le sût. Comme ou le pense, Nnpoléoii
n'était pas homme se payer d'une pareille défaite aussi lui
répoudit-il qu'il o trouvait étonnant qu'une inotilre retardât
de vingt-quatre heures en un jour. Dans la suite l'empereur
sut la vérité; mais, selon sa coutume, il n'eu dit rien sou
aide-de-camp qui l'apprit plus tard du grand-tnaiéchal.