42me Année. Mercredi 15 Juin 1S59. No 4,352. FOI CATHOLIQUE. CONSTITUTION BELGE. 7FR3S, 15 Juin. TROIS VISITES AUX INVALIDES. 353 voix. 176 204 240 voix. 171 172 256 voix. 142 237 RÉSULTAT DES ÉLECTIONS POUR LES DEUX CHAMBRE8. Électeurs présents 1,509. Sénat. M. le Baron Mazeman de Couthove, 1,444 voix. Chambre des Représentants. 1" Bureau. MM. Vandeopeereboom, Alph. 370 voix. Malou, Jules. 146 Van Renynghe, Charles. 131 2" Bureau. MM. Vandeopeereboom, Malou, Van Renynghe, 3" Bureau. MM. Vandeopeereboom, Malou, Van RenyDghe, 4" Bureau. MM. Vandenpeereboom, Malou, Van Renynghe, Récapitulation. MM. Vandenpeereboom, 1,219 voix. Malou, 635 Van Renynghe, 744 Scrutin de Ballotage. 1" Bureau. MM. Van Renynghe, 245 voix. De Florisone, Léon, 216 Malou, 110 2e Bureau. MM. Van Renynghe, 184 voix. De Florisone, 164 Malou, 140 3e Bureau. MM. Van Renynghe, 199 voix. De Florisone, 108 Malou, 111 4e Bureau. MM. Van Renynghe, 192 voix. De Florisone, 159 Malou, 198 Récapitulation. MM. Van Renynghe, 820 voix. De Florisone, 647 Malou, 559 DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. LE PROPAGATEUR pour la ville 6 fr. par an, 4 fr. pour 6 mois, 2-50 pour trois mois. pour le dehors fr. 7-50 par an, 5 fr. pour 6 mois, 2-75 pour 3 mois. La journée électorale du i4, du motos en ce qoi regarde notre arrondissement, a trompé toutes les prévisions. Jamais scrutin ne parût devoir soulever moins d'irritation. Un pas immense promettait des'accom- plir dans le sens de la conciliation, et l'opioion publique, fatiguée Si l'excès de ces luttes stériles de parti, applaudissait h cet acheminement vers une entente plus complète encore. Le parti conservateur faisait, sans regret et sans arrières-pensées, se réaliser la réélection de M. Vandeopeereboom. Les libéraux ne semblaient aucunement d'humeur de rien tenter contre les deux autres députés sortants. Une convention tacite liait les deux camps sous le sceau de l'hon neur. Mais les brouillons du parti libéral en avaient disposé autrement; pêcher en eau trouble, c'est leur tactique; exciter les passions constitue leur principal élémeut de succès. Tandis donc que nous nous reposions sur la loyauté de nos adversaires et que nos amis politi ques répandaient eux-mêmes en profusion dans la ville desbulletiusau nom de M. Vandeopeereboom, les émissaires de l'ultra-libéralisme battaient le pavé et les champs pour arracher quantité de suffrages aux candidats.modérés. Aussi le résultat du scrutin a-t-il trompé toutes nos espérances. M. Vandeopeereboom seul a passé au premier tour, et M. Jules Malou, notre éminent député, l'honneur de la Chambre et de sa ville natale, a définitive ment échoué au ballotage contre uoe candidature accidentellement sortie de terre et qui ne com portait rien de sérieux au premier tour du scrutin. Cinq cents électeurs des campagnes nous avaient fait défaut tout d'abord. Le ballotage diminua encore leur nombre et beaucoup d'eolr'eux se laissèrent dans la bagarre arracher par les lévriers libéraux les bulletins portant le nom des candidats conservateurs. 1705-1806-1840. (Suite. Voir le n° 4>35i du Propagateur.) Et il y a bientôt cent deux ans que j'habite l'hôtel; je m'y suis mariée! j'ai vu passer bien des camarades depuis ce temps. Quoique k présent il n'y ait plus que des jeunes geus, j'y suis heureux, oh! oui, bienheureux surtout depuis que mes enfants sont venus m'y rejoiodre. M. Jérôme, demanda Napoléon attendri par le récit de ce Nestor de l'armée, vous qui êtes fils de ce vieux brave, quel âge avez-vous donc? Je vais sur quatre-vingt-onze ans, mon colonel, je suis né en 1717. Oui, interrompit le centenaire, juste la même année que feu Sa Majesté Louis XIV mourut Oh! je m'en souviens comme si c'était hier. Quatre-vingt-onze ans! s'écria Napoléon. Certes on ne les vous donnerait pas. En ce cas vous avez dû faire longtemps la guerre, vous Pendant vingt-huit ans, mon colouel; j'ai servi successivement sous les maréchaux de Saxe, de Louis XIV est mort Versailles le septembre 1715. Puisse ce mémorable exemple d'one victoire escamotée par surprise h la torpeur de nos amis politiques, apprendre au parti conservateur h se confier h l'avenir dans ses propres forces et nullement dans la bonne foi de ses adversaires. Avec les hommes que nous avons h combattre mieux vaut une guerre ouverte et déclarée qu'une paix fallacieuse et une transaction équivoque. Soubise, de Broglie, de Coutades, et sous le prince de Coudé. J'étais Foulenoy, h Lawfeld, h Ros- bacb, li Berghem et h Fribourg. C'est Ik que j'ai perdu mon bras, comme vous voyez. Je suis h l'hôtel depuis 1765; il y aura bientôt quarante- trois ans; mais moi, c'était l'époque de Louis XV. Oui, Louis XV, dit Napoléon voix basse, ou pauvre roi qui signa ce traité hooteux par lequel la France abandonnait quinze cents lieues de côtes Et depuis 45 aos, reprit le centenaire, Jérôme se conduit avec moi en boo fils. Pourquoi le sien ne lui ressemble-1-il pas! Cette amère réticence tombait d'aplomb sur la tête de l'absent. Père, dit Jérôme avec un calme apparent, Cyprien est jeune, il y a de la ressource chez lui. Certainement, ajouta Napoléon, les jeunes gens ont besoin d'indulgence. Vous-même, mon vieux camarade, vous eu conveniez tout l'heure. Mon colonel, répondit bien bas le centenaire, c'est une ruse de guerre. Eh! eh! dit-il en toussant de nouveau, lorsque je vois mon fils en colère cootre le sien, je fais semblant d'être plus courroucé que lui. Au moyen de cette lactique, la paix se rétablit bientôt entre eux. Le traité de Paris de 1763. A Courtrai ont été réélus MM. Vergauweo, Bethune, Tack, Debaerne et Dumortier. M. d'Anethan est élu Thielt. A Bruges, les libéraux l'emportent de i5o voix. A Charleroi M. Descbamps est élu représentant. M. Pirniez sénateur. dépêches anglaises. Loudres, le i3 juin. Après une tentative infructueuse de lord Gran- ville, la Reine a chargé lord Palmerston de former un cabinet. Celui-ci a eu une longue conférence avec lord John Russell pour s'entendre au sujet de la formation de la liste des membres du nouveau mioistère. En ce moment, le petit groupe était arrivé h l'entrée d'une longue galerie éclairée faiblement par des réverbères qui ne jetaient qu'une lueur douteuse; le père Maurice s'y était arrêté. Tu n'aperçois pas Cyprien? avait-il demandé doncement k son fils. Non, père, avait répondn celui-ci avec un accent de tristesse et en regardant autour de lui; je gage que le garnement aura obtenu la permission de découcher sans nous en rien dire. Oh! demain! demain Voyons, dit d'un air dégagé Napoléon an cente naire puisque M. Cyprien vous fait défaut voulez-vous que je le remplace? Nous allons, votre fils et moi, vous aider k monter. Le veut fraîchit, et k votre âge il ne ferait pas bon monter une garde k la belle étoile. Oh! la veille d'Hochstett, du temps de feu Sa MajestéLouisXIV,jesuisresté six heures en faction devant les lignes ennemies et k une demi portée de mousquet des sentinelles du duc de Malborough. L'anspessade m'avait oublié tout net. L'anspessade était bien capable du temps de C'était j'adis le plus bas sous-officier d'infanterie; il remplissait alors les mêmes fonctions que celles de caporal.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1859 | | pagina 1