D'HERBES A FAUCHER,
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
ANNONCES.
VENTE
©époutlle île la présente année 1859,
L'INSTITUTION ROYALE DE MESSINES.
Le Vendredi 24 Juin 1859, 5 heures de
relevée, au cabaret occupé par Jacques Van-
haverbeke Warnêlon, Pont-Rouge, il sera
procédé la Vente publique
De la 1" coupe des Herbes de 7 hectares 5
ares 95 centiares de Prés de Lys, situés
Warnêlon, Pont-Rouge, près de ta ferme
occupée par Delebecque divisés en 12 marchés.
LelOa° denier etconditionsàpayer comptant.
Il y aura long crédit moyennant bonne
caution.
Le Notaire ROMVIENS Warnêlon est
chargé de la Vente et de la recette.
prince de Saxé-Cobourg, qui serait représenté par
le ministre de Portugal b Bruxelles. La marraine
serait la sœur de Mm* la duchesse de Braharit
archiduchesse Elisabeth - Sophie, veuve depuis
1849, de l'archiduc d'Esté, et remariée en secondes
noces b l'archiduc Albert, fils de l'archiduc Charles.
Cette nouvelle est confirmée par le Moniteur
eo ces termes: Le parrain et la marraine du
Comte de Haiuaut sont le Roi don Ferdinand de
Portugal et Madame l'Archiduchesse Elisabeth
d'Autriche sœur de Madame la Duchesse de
Brabant.
Le Grand Conseil du canton du Valais vient
de rapporter les décrets de sécularisation des biens
de l'Église. Par soite de ce décret, l'évêque de Sion,
le chapitre de Sion, la maison du Saint-Bernard et
l'abbaye de Saint-Maurice rentrent dans la pro
priété de tous les biens sécularisés en 1848 et non
aliénés jusqu'à ce jour par l'Etat.
Un bohème, de noble origine, parresseux
comme uoe ligne horizontale, et vivant plus de
soleil et de poésie que de beefsteaks saignants au
cresson conçut un jour le violent désir de dîner
chez l'un des uombreux Lucullus patentés qoi
parfument les galeries du Palais-Royal. Le désir
conçu, notre homme consulta soigneusement les
mystérieuses profondeurs de ses poches, fit une
grimace significative et entra, la mine épanouie,
dans un restaurant de belle apparence.
Ii se fit servir et dîna comme un bohème qoi ne
dîoe pas tous les jours. Dans les entr'actes d'un
plat b un autre, il lia conversation avec les maîtres
de l'établissementloua sa cuisineadmira la
blancheur des cravates de ses garçons, le fumet de
sou vin; bref, il trouva tout parfait.
Le festin achevé, le convive optimiste se lève,
et toujours causant avec l'honnête restaurateur.
Est-ce qu'il vous est arrivé quelquefois, lui
dit-ilde recevoir des gens qui n'avaient pas un
sou dans leur poche?
Non, monsieur, jamais.
Et si, par hasard, il se présentait un de ces
clients-lb, que feriez- vous?
Ce que je ferais? ma foi, dit le restaurateur,
je le mettrais b la porte avec un coup de pied.... où
vous savez, et tout serait dit.
Allons, répartit le bohème héroïquement en lui
tournant le dos et en relevant avec soin les pans de
sa redingote, tout est pour le mieux payez-vous.
Le surplus sera pour le garçon.
FRANCE.
On lit dans le Moniteur universel
Voulant rétablir d'anciennes et glorieuses
traditions, l'Empereur a décidé que le régiment
qui prendrait un drapeau b l'ennemi porterait la
croix de la Légion-d'Honueur au-dessous de son
aigle.
ITALIE.
Voici en quels termes le Pays confirme la nou
velle que nous avons donnée de la retraite en
Suisse de la duchesse de Parme
S. A. R. Mm" la duchesse de Parme vient de
quitter UDe seconde fois ses États, après avoir
délié les troupes de leur serment de fidélité.
S. A. R. se relire en Suisse où se trouvent
déjà les princes et les princesses ses eufants.
M"" la duchesse de Parme, depuis son avène
ment b la régence jusqu'à son départ volontaire, a
donné b toute l'Italie l'exemple de la dignité la
plus parfaite et des plus hautes vertus.
a S. A. R. emporte dans sa retraite le respect
de tous.
PRESSE.
On écrit des bords dn Rhin, le 1 5, la Gazette
de Cologne, les dégâts causés par l'orage du u
dans les vallées de l'Eifel oriental, qui aboutissent
au Rhin, des détails dont il résulte que ces ravages
ont été épouvantables. Les torrents ont entraîné
arbres, maisons, hommes, bétail, tout enfin, avec
une effrayante rapidité. A Niederzissenon a
retrouvé 17 cadavres, et il manque une vingtaine
de personnes qui probablement ont péri aussi. La
plupart des moulins sont détruits, et uo meunier
noyé a été retrouvé dans l'intérieur de l'un d'eux.
A Brohl, quatre personnes ont péri, entre autre uoe
vieille femme malade noyée dans son lit, et une
jeune femme de 27 ans qui a voulu sauver une
chèvre. La violence avec laquelle le torrent se
précipitait dans le Rhin était telle qu'il a lancé sur
l'autre rive un corps humain près do village
d'Argendorf. Des troncs d'arbres ont été aussi por
tés sur la rive droite. Un habitant de Brohl, em
porté par l'eau avec ses deux bœufs, a été sauvé
par le batelier Henii Rroehl, qui s'est aventuré
avec uoe barque sur le fleuve tout agité. Ils n'ont
échappé au péril qu'avec les plus grands efforts.
Un boucher s'était cramponné dans sa maison b un
crochet b suspendre les viandes et avait passé l'au
tre bras autour du corps de sa femme. Il sont restés
ainsi une demi-heure PDtre la vie et la mort, daos
l'eau jusqu'au cou, A Gœnnersdorf ont péri quatre
personnes une femme, son fils et ses deux filles.
A Thaï-Rheineck il y a eu aussi d'affreux dégâts.
Une famille de trois personnes s'est enfuie daos une
maison étrangèreque les eaux ont détruite peu
après, tandis que la sienne a été épargnée. On a
repêché b peu de distance une femme qui se noyait;
mais elle a des blessures qui font désespérer de la
sauver. Le village de Westura, dans la vallée de
Hellbach, a énormément souffert. Oo y a enterré
hier six personnes. A Ziusig également une femme
et son enfant ont été noyés. Oo a dû faire une
grande brèche dans le mur de la ville pour livrer
passage aux eaux et prévenir ainsi de grands mal
heurs. Le président de la province rhénane est allé
b Brohl le i5. On a établi un pont provisoire b
l'aide duquel les voyageurs passent d'un convoi b
l'autre..
Berlin, mardi soir, 14 juin.
La Gazelle prussienne annonce que six corps
d'armée ont reçu l'ordre de se mobiliser.
ACTRICHE.
La Gazette de Vienne publie, en tête de son
numéro du 8, la note suivante, sur la portée de
laquelle nos lecteurs ne pourront se méprendre:
Ils sont donc arrivés b leur terme ces trois
jours d'attente invincible, ces trois jours d'incerti
tude, d'inquiétude et d'espoir; ces trois jours où
nous n'avions qu'un sentiment,où nous rie formions
qu'un vœu, où toute notre âme se concentrait sur
une seule pensée, sur notre armée qui se trouvait
sur le champ de bataille de Magenta. C'en est fait
La foudre est tombée et nous respirons de
nouveau.
Le courage, la résolution, la bravoure des
soldats de l'Autriche restent les mêmes. Uo court
intervalle sépare dans la guerre actuelle les jours
glorieux, où les armées se mesurent, et rien n'est
plus inconstant que le sort des batailles. Relevons-
nous en soogeant b la terrible lutte que nos soldats
ont soutenue contre un ennemi supérieur en nom
bre aux frontières de l'empire, relevons-nous en
songeant la justice de notre cause. Ne nous
laissons point ébranler dans notre confiance, disons
plus, dans la certitude que nous avons de réussir
La Feuille médicale hebdomadaire, au
sujet du combat de Palestro, fait remarquer que les
Français, outre l'avantage du Dombre, avaient
encore celui d'une beaucoup plus grande facilité de
mouvements. Au lieu de porter, comme les Autri
chiens, des sacs très-lourds et enc.mbrés de choses
inutiles pour combattre, ils étaient vêtus avec une
grande légèreté, portaient leurs cartouches dans des
moochoirs noués eu ceintures, ou même les
zouaves du moins dans les poches de leurs
pantalons. Les Autrichiens avaient marché long
temps et n'avaient pas mangé depnis 12 b 18
heures, tandis que les ennemis avaient avec eux une
bonne provision de biscuit et de vin, qu'ils ont
partagé avec nos blessés.
Une correspondance de Vérone de la
Gazette de Cologne cite le trait suivant
Dans sa retraite après le combat de Palestro,
la brigade autrichienne Isabo passait par le village
de Rosasco, quand les habitants eurent la lâcheté
de tirer des fenêtres sur ces pauvres soldats. Ceux-
ci, exaspérés, se mirent b piller; mais le général,
sur les prières de l'autorité locale et apprenant qu'il
y avait dans l'endroit des blessés autrichiens,
ordonna, sous peioe d'être fusillés, de rapporter
tout ce qui avait été enlevé. On eo fit un amas sur
la place du village et l'on s'aperçut qu'à l'excep
tion de quelques aliments et d'un peu de linge dont
les soldats avaient grand besoin, rien n'avait été
volé. Le même correspondant dit avoir eu occa
sion de causer avec des prisonniers français, qui
tous admirent le courage des Autrichiens. Un
zouave de la garde, b qui il demandait comment les
Autrichiens s'étaient battus, lui répondit Ma
gnifiquement, monsieur! Si je n'étais zouave, je
voudrais être Autrichien.
DC 11 JUIN AU 17 INCLUS.
Naissances 9. Sexe masc. 4, id. fémin. 5.
Mariages 4. Laçante, Jean, scieur, et
Michiel, Prudencedentellière. Wallaerl,
Louis, boucher, et Dethoor, Marie, sans pro
fession. Dubois, Simon, tailleur, et Lepere,
Adélaïde, dentellière. Michiel, Jean, jour
nalier, et Gruwier, Eulalie, dentellière.
DÉCÈS 6. Bossaerl, Léon, 33 ans, journa
lier, célibataire, rue de Menin. Moniez,
Amand, 16 ans, cordonnier, décédé a ffervicq
le 1 juin 1859. Minne, Marie, 20 ans,
dentellièrecélibatairerue de Menin.
fVeys, Jean-Bap liste 58 ans cordonnier
époux de Barbe Lamote, rue de Menin.
Delegher. Jean, 63 ans, instituteur, époux de
Natalie Devacht, rue de Menin. Roffîaen,
Pierre, i4 ans. Grand.'Place.
Enfants au - dessous de 7 ans 3. Sexe
masculin 2, sexe féminin 1.
POUR LA
APPARTENANT A
(2) Qu'on se 'e dise.