FRANCE. ITALIE. Studie van den Notaris pctp^rt, i° Maekdag 12° July 1859 le beginnen 3° Woensdag i3a derzeloe maend, om 1 eur namiddag, Verkooping van Meubelen, Vrugten en Beestialen, door uitscheiding van «g— avait évacué la Lombardie et s'était retirée sur la ligue do Miocio. La elle avait été considérablement renforcée, et placée sons les ordres du généra! Bellegarde. Brune mit deux jours h faire passer son armée sur la rive gauche du Mincio, et dut y livrer deux batailles sanglantes, l'une Pozzolo (près le moulin de Volta), et l'autre b Moozabano. Les opérations de Brune sur le Mincio furent blâmées dans le temps, mais nous n'avoDS pas b les discuter ici. Charles-Albert, dans les premiers jours d'avril i848, la tête de l'armée piémonlaise, passa la rivière h Goïto et b Monzabano. Goïto est une petite ville située sur la rive droite (rive lombarde), d'où les Autrichiens furent délogés après une vive résis tance. Ils avaient fait sauter le pont en se retirant mais les tirailleurs piéraontais voyant le parapet resté intact, y passèrent en rampant, et se trouvè rent ainsi maîtres de la rive gauche. Radetzki n'avait pas jugé propos de défendre avec opiniâ treté le passage du Mincio, préférant concentrer sons Vérone son armée, qui se trouvait alors forte de 36,ooo hommes, et qui allait s'accroître de 25,ooo hommes par la jonction du corps de Nugent, arrivant du Frioul. Ces exemples puisés dans l'histoire valent mieux que des descriptions topographiques pour montrer au lecteur ce que c'est que la ligne du Mincio, et de quelle défense elle est susceptible lorsque l'ennemi veut sérieusement disputer le passage, comme il le fit en 1800. Il nous abandonne aujourd'hui le Mincio sans combat. Est-ce par impuissance, <1 la suite de son désastre de Solferino, ou pense-t-il être plus fort et mieux en état de nous résister b Vérone? (J. de Débats.) chronique judiciaire. Le tribunal de Gand vient de rendre un jugement en matière de commerce qui intéresse au plus haut point toutes les personnes qui font des affaires. Voici de quoi il s'agit Il arrive souvent que des négociants refusent de rembourser les effets sans frais, quand ils n'ont pas été présentés au jour de l'échéance, ou que le remboursement n'en a pas été réclamé dans le délai de i5 jours conformément au Code de commerce. Il est cependant généralement reçu dans les affaires qu'un effet sans frais peut circuler après qu'il est déjbéchu; s'ilenétaitautrement,il faudrait faire constater, par un acte de protêt, le refus de paiement et la date de refus; ce qui assimilerait les effets sans frais aux effets sans protêt. C'est cette question, dont le Code ne souffle mot, que le tribunal de Gand vient de résoudre. Il s'agissait d'une malheureuse broche de fr. 124,tiréede Menin-sur-Houplines(France), qu'un endosseur avait tenue par mégarde pendant 4o jours en portefeuille et qui se trouvait la veille de l'échéance b Charleroi, b plus de 3o lieues du village de Houplines. Donc, impossibilité maté rielle de garantir en temps utile la présentation de la broche, qui continua b circuler paisiblement de portefeuille en portefeuille. Un mois et dix jours après l'échéance, alors que tireur et endosseurs dormaient parfaitement tranquilles, la broche en question, revêtue d'hyérogliphes inintelligibles, revint impayée et fut refusée par le tireur. L'un des endosseurs remit la broche entre les mains d'un avocat, avec recommandation d'en poursuivre le remboursement par tels moyens qu'il appartiendrait, contre un ou contre tous les endos seurs, a son gré. L'avocat a appelé en cause tous les endosseurs de Bruxelles, de Gand, de Menin et d'ailleurs; cioq avocats et autant d'avoués ont été entendus e( ont posé leurs conclusions; bref, le tireur qui avait refusé de rembourser sa traite, a été condamné b la reprendre et aux frais du procès qui sont considérables. Voilb donc une question bien et nettement décidée, et tout le monde doit savoir maintenant b quoi s'en tenir b l'égard des effets sans frais, quand l'un ou l'autre endosseur ne veut pas rembourser un effet de cette catégorie, il suffit de remettre entre les mains d'où avocat. On nous écrit de Reningbelst, 5 courant Un jour de fêle se prépare pour notre commune. Dimanche 17 Juillet, notre village, d'ordinaire si monotoneprésentera un aspect animé. La société de fanfares récemment organisée sous les auspices et grâce aux soins assidus de son président, M. Huyghe, fils, donnera un festival auquel parti ciperont au moins huit sociétés de musique. Une belle médaille sera décernée b chacune d'elles. Nous osons prédire que celle fête ne laissera rien b désirer et que notre société de musique surtout s'en souviendra bien longtemps, car, b cette occasionla dame de notre digne Bourgmestre remettra b nos fanfares un joli drapeau, en témoi gnage de l'intérêt qu'elle porte b cette société. La société de fanfares de Reninghelst, b peine constituée, mérite des éloges pour l'ensemble et la précision avec lesquelles elle exécute déjb ses morceaux de musique. Des réjouissances publiques auront lieu, au mois d'août prochain, assure-t-oo, b l'occasion du baptême de S. A. R. le Comte deliainaut, époque qui coïncide avec l'anniversaire de la naissance de la Duchesse de Brabaot, et avec l'anniversaire du mariage de S. A. R. et I. Un détail que beaucoup de nos lecteurs igno rent probablement, c'est que le général français Dieu, qui vient d'être blessé b la bataille de Solfe rino est natif deTongres. On lit dans une correspondance particulière adressée a la Patrie, en date de Solferino, le 26 juin L'affaire a été rude, mon cher ami, et je vous assure que nos eooemis se sont bien battus. Plusieurs fois même, b force d'impétuosité, ils ont fait reculer les nôtres, qui du reste revenaient b la charge avec la plus grande bravoure. Leur artil lerie nous a fait beaucoup de mal, et j'ai pu con stater pendant plusieurs heures de combat que leurs artilleurs pointaient très-bien, sans jamais s'écarter de plus d'un mètre du but qu'ils visaient. De notre côté, notre artillerie a produit dans les rangs ennemis d'épouvantables ravages. Plusieurs de leurs régiments sont complètement décimés; je liens ce détail d'un officier autrichien blessé et tombé comme moi b Solferino. Le baron Schikler, un des plus riches parti culiers de la Prusse, qui habite Paris depuis nombre d'années, et qui vient d'épouser M11' Rogé, héritière de 5oo,ooo fr. de rente, a été appelé en Prusse comme soldat de la landwher. Le baron Schikler est parti la semaine dernière pour aller faire son service. On écrit de Paris, le 2, b la Gazette de Cologne La dépêche de Valeggîo d'aujourd'hui a produit une grande satisfaction. On en conclut que le quartier-général ne doute plus que la campagne ne se termine promptement et d'une manière brillante; parce que, sans cela, l'Empereur ne se prononcerait poiDt avec tant de confiance sur les prochaines opérations, lui ordinairement si mysté rieux et si réservé. Od s'attend b recevoir bientôt la nouvelle d'une bataille aux environs de Vérone, de même que celle de l'ouverture des hostilités dans l'Adriatique. Le moment opportun pour ces dernières semble être arrivé. Le Times publie une intéressante description de la bataille de Solferino, datée du quartier- général autrichien. Le correspondant du Times évalue b i4o,ooo hommes le total des corps autri chiens qui ont pris part b l'action. Les 10* et 11* corps avaient été, b ce qu'il semble, envoyés très- loin du théâtre de la bataille, avec l'ordre de tourner l'armée française; mais ces deox corps n'ont point paru au combat et ont rejoint intacts le gros de l'armée. L'Empereur était non seulement accompagné des archiducs, mais des ducs de Tos cane et de Modène. Le correspondant du Times n'était lui-même pas éloigné de la personne de l'Empereur, et a traversé avec loi, après la perte de la bataille, le bourg de Cavriana, dans lequel éclataient déjà les obus français lancés des hauteurs nouvellement conquises de Solferino. Cette lettre rend hommage b la valeur de l'armée française et b l'admirable service de son artillerie. Noos extrayons les passages suivants d'une correspondance particulière, adressée de Rome au Journal de Bruxelles, en date du 27 juin La raison commence b revenir b beaucoup de gens. On se demande, en songeant b l'état de calme et de prospérité dont jouissait la Toscane sous les grands-ducs, quelle amélioration peut apporter b la situation des duchés un changement de dynastie. Les campagnes voient déjb, que depuis la bien heureuse révolution, elles ont été obligées de fournir un bon nombre de leurs enfants et vont voir augmenter dans des proportions notables, les impôts et les charges de l'État et que pour cette indépendance, qui ne leur apportera pas la plus minime somme de bien-être de plus, on les met aux prises avec toutes les difficultés d'une crise commerciale; on les expose aux horreurs de la guerre et b une ruine b peu près complète. Les campagnes subissent l'état de choses actuel, mais n'accepteront jamais de bon gré les rêves que l'on cherche b réaliser. Parmi ceux même qui ont concouru ou ap plaudi au mouvement, beaucoup sont anti-nnitaires et repoussent de toute leur force leur annexion au Piémont. Ils veulent garder leor nationalité et ne peuvent se faire b l'idée d'avoir contribué au succès d'une révolution qui aurait pour résultat de les placer sous le sceptre d'un souverain étranger. Ce serait avoir joué le rôle du Bertrand de la fable, ce qui leur conviendrait fort peu. C'est dans ce parti que le prince Napoléon pourrait trouver quelques adhéreots, mais ils seraient fort peu nombreux et frappés d'impuissance entre les avancés italianissi- mes qui venlent l'unité, et la majorité du pays qui désire conserver sa nationalité avec la famille de ses souverains légitimes. Malgré leurs ingratitudes, les peuples conservent toujours au fond du cœur un reste d'attachement et d'affection pour la vieille race de leurs sonveraios, et c'est dans les commo tions e! les perturbations sociales que les yeux cherchent instinctivement ceux qui, durant de longs siècles, ont assuré la certitude du présent et la sécurité de l'avenir. ter residentie van oostvleteren. om ta uren middag, Verkooping van Vrugten en Landbouwers Allaem, ter Hofstede van de wed° Baes, te Oostvleteren by de planhen Brugge. 2. j 4° dilo om 1 eur namiddag, ter hof stede gebruikl door de wed° Markey. by Elsen- damme, Verkooping van Meubels, Vrugten en Beestialen.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1859 | | pagina 3