reodre impossible aux conservateurs l'accès des cbambrn législative? Cette intolérance se fait encore plus sentir dans Jes affaires de religion. On travaille directement contre les principes de i85o. On dirait qu'en irritant les sentiments religieux de la grande majorité du pays, on vent frapper l'élément le plus fort et le plus inflexible de notre nationalité. Le ministère de 18+7, après avoir introduit une législation touchant la bienfaisance, que la cour de cassation a condamnée, a donné une circulaire demandant ce qu'il faut faire, des biens des couvents de chaiité, si les sœurs refusaient de se conformer aux exigences du non»eati système. Ce fut le même ministère qui supprima les lme>ies de bienfaisance, qui contesta la propriété des cime tières, que la cour suptêine de justice reconnaissait appartenir aux églises. Eu 1857 le même parti a ressaisi le pouvoir, et il n'a pas craint de donner le nom de maio morte, de loi des couvents, un projet de loi, qui ne laissait la liberté de disposer de ses biens, que sous la surveillance et lecontrôledu gouvernement. Les ministres libéraux n'ont rien eu tant k cœur que de retirer la bienfaisance une liberté dont elle jouit en Hollande, en France, en Angleterre et dans presque tous les pays civilisés. Ils nous ont enlevé cette liberté le lendemain du jour où ils avaient porté aiteinte h la libeité de la chaire. Nos ministres ne respectent pas plus l'iosiructioD religieuse. Les prêtres ont été exclus des écoles moyennes, conformément au programme du congrès libéral, qui avait résolu, sur la proposition de M. Fière, d'établir uu enseignement eu opposition l'enseignement libre, auquel le Congrès national avait attaché on si grand prix. Selon le programme précité, 011 ne peut pas tolérer uo prêtre dans une école de l'Etat. Ne soyons pas surpris qu'on tire en lambeaux la loi de i84a sur l'enseignement pri maire, qu'on regarde la convention d'Anvers comme nne lettre morte; ce soDt là les fruits naturels que le libéralisme devait produire. Mais au moins qu'on nous dise de quelles libertés les catholiques jouissent eocore pleinement en Belgique? Il est donc pins que temps que tons les bons citoyens, que tous les hommes modérés resserrent leurs rangs. Il est nécessaire qoe tous, se coalisent contre l'ennemi commun,alors que celui-ci ne veut plus respecter les précieuses conquêtes que la Belgique acheta au prix de son sang. N'oublions jamais que ce sont les divisions qui ont fait tomber la Pologne sous la domination des étrangers. Si l'on continue fonler aux pieds notre axiome n'ont d'autre mérite que d'être nés au bord de l'Escaut et de parler un langage inintelligible aux oreilles castillanes? L'Espagne ne serait plus gouvernée par des Espagnols? Au glorieux Xinié- nès, le saiot et le sage, succéderaient dans les conseils do roi Carlos 00 de Chièvres (*J, serviteor banal de tous les priocesun Adrien d'Utrechl dont les inclinations sont aussi basses que la nais sance.... El nous les souffririons! Et noD couleuts de subir ce joug étranger, nous assisterions, impas sibles, la violatioD de nos lois antiques, au mépris que l'oo fait des Cortès, de ces assemblées auxquelles se sont soumis jusqu'ici tons nos sou verains prédécesseurs illustres et glorieux de Charles Qnint Le torrent de maox qoi nous menacent déborde de tontes parts mais il est temps encore de l'arrêter.' Que Tolède, la puissante Guillaume de Croy, seigneur de Chiévres, précep teur de Chartes-Quint. Il avait été au service de la Prance avaol d'entrer celui de la maison d'Autriche. C'était un homme de talent et de probité. Adrien Boyens, d'Dtrecht, d'une naissance obscure, employé également l'éducation de Charles, deviut pape sous le nom d'Adrien VI et ae reudit recoin m audable par sa piété et la modestie de ses goûts. national L'union fait la force, la division nous rendra faibles ei impuissants, et la colonne du Congrès, qui, devait éterniser la mémoire de la fondation de noire nationalité, poutraii bien ne rappeler que la date de sa décadence, et n'être que le monument funèbre de notre régime consti tutionnel, parce qu'on eu a méconnu les conditions d'existence. Dans la séance de samedi d'de la section centrale chargée d'examiner le projet de loi sur les travaux publics, le caual de la Lys l'Yperlée, a été par ticulièrement recommandé sur la proposition de M. E. Vaodenpeereboom. Mgr. l'évêque de Damas, se trouve actuellement en cette ville. Le tir la perche (arc la main) offert par M. Vandenpeei eboom, bourgmestre de la ville d'Ypres et Chef homme de laSociéléRoyale deS1 Sébastien k toutes les Sociétés d'aicheis de la ville et de l'arrondissement d'Ypres, a réuni avant-hier plus de 4oo tireurs. L'oiseau supérieur a été abattu pamn membrede la société d'atebers de Gbeluvelt. L'oiseau de côté n* 1 par M. Papillon, de la société royale de Saiot- Sébastien. L'oiseau n* 2, par uo membre de la société de Saint-Sébastien d'EUerdingbe. Cette fête a été des plus animées et a rapporté k la ville d'Ypres un joli bénéfice, aussi serait-il k désirer que de telles fêtes et bieo d'autres encore se renouvelassent de temps en temps. Avant -hier, k 5 heures de relevée, est sortie de l'église S1 Jacques la belle procession de Notre- Dame du Rosaire. L'ensemble de la procession était magnifique. Tous les groupes se faisaient remarquer par la fraîcheur, la variété, la richesse et l'éclat des costumes. Ou y admirait les représen tations des saiuts et saintes de la paroisse, mais surtout la Sainte Enfance, les petits Chinois et Chinoises, l'évêque fondateur, la Belgique proté geant l'OEuvre. Venait ensuite le groupe de Notre-Dame du Rosaire, donnant le Rosaire k S'-Dominique, représentation de toute beauté. Le corps de Sapeurs Pompiers formait la baie. Le S'-Sacretnent était porté par Mgr. Morris, ancien étêque de l'île Saint-Maurice. Les rues que devait parcourir la processioo étaient pavotsées. Malgré l'incertitude du temps, la processioo a pu parcourir tout sou itinéraire. Hier après-midi, a eu lieu la distribution solen nelle des prix aux élèves du Collège Communal et Tolède se lève eo armes, au nom de toutes les Castilles, et qu'elle exige du roi Carlos le renvoi des courtisaDS étrangers et le redressement des griefs, jusqu'ici vainement demandés. C'est une révolte, don Juan! dit on jeune homme. C'est l'exercice de nos justes droits. Ne sommes-nous pas effeosés dans ce que nous avons de plus cher? Le roi Carlos u'a-t-tl pas disposé arbitrairement des subsides; n'a -1-il pas porté aiteinte k l'indépendance des communes?.... Êtes-vous sûr du peuple de Tolède? inler- rornpil don Alvar. Sûr comme de moi-même; sûr comme de vous, senor, qui toujours vous êtes raoDtré le valeureux champion des libertés de la patrie. Et le roi, l'empereur Charles, cèdera-t-il? Sa nouvelle dignité le rendra plus inaccessible k nos désirs. Heureux rival de François 1" et de Henri VIII, croira—t-il devoir quelque chose aux peuples qui sont son légitime héritage? Qa'il prenne garde! s'écria don Juao avec un geste de rneaace; la reine Jeanne vit k Tordésillas de l'École moyenne de l'État. Une assistance d'élite remplissait le vaste local des Halles où la distribution avait lien. Uo discours a été prononcé» Voici les noms des lauréats: MM Emile GarnierValéry LngieJulien Ferryo, Ernest Tbiebault, Doisan Bnuckeoaere, Ferdinand Merghelynck, Henri Van Tholl, Victor Lafanl, Arthur Lagrange, Valère De Codt, Ernest Alexis. Eugène Lambin, Edouard Tonssaerl, Pros père Le Bègne, Honoré Van Suyt, Julien Spilliaert, Edouard Froidure, Edmond Haossens, Emile De Waeghenaere, Louis Ver fait lie, Arthur Gnetmon- pré, Julien Verschaeve, Eric Bnuckeoaere, Charles Dewilde. Jules Vnylsteker, Toussaint Yannaert, Gyrille Peckel, Emile GadeyneAuguste De Poorter, Hector Leboucq, Victorien De Nève, Alfred Valrke, Jules Onrael, Désiré Hauspye, Gustave Claeys, Julien Liégeois, Arthur Dumnn, Stanislas Do»al, Hector De Wilde, Gustave Van Tholl, Henri Dnmortier, Désiré Mallet, Pmsper Peckel, Edmond Pauwelyn, Léon Vande Zande, Arthur Meynne, Alphonse Hauspye, Ernest Sche- pens Hilaire JoyeHerman Pironon, Charles Deffonlaine, Edmond Cosleur, Henri Van Eerke, Al phnnse Vermeolen. Florimond Debaene, Henri Debnigne, Louis Courtequisse, Léonce Lagrange, Camille Valcke, Edouard Alexis, Aniédée Dumoo, Eugène SpiHiaert, Engène Dewilde, Henri Rolly, Antoine Delhaye, Georges Soenen, Jules Baey, Arthur Bonckenaere, Paul Leleu, Henri 8ossaert, Jules Wilde, Jules Bubbe, Alphonse Hof, Henri Evelie. Auguste Vermeerscb, Arthur Stnffel, Emile Baey. AInïse Leboucq, Alphonse Bubbe, Emile Blieck, Charles De Smits, Jules Flamand, Adolphe Denoyelle, Jules Lebbe, Ernest Vanderbiesl, Poly- dnre Botickenaere, Justin Roffiaen, François Dubois, Ferdinand Dupont, Arthur Lebbe, Edouard Wer- bronck, Alphonse Depuydl et Henri Vander- marliere. Demain, k 2 b. 112 de relevée, anra lieu aux Halles, la distribution des prix aux élèves du collège de Sainl-VinceDt de Paul, Celte solennité sera présidée par Mgr l'Evêque de Bruges. NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES. La mort du vénérable M. Van Merris a laissé vacante au chapitre de Bruges DDe prébende de chaooioe et la dignité d'archidiacre, qoi est k Bruges la première du chapitre. Selon les lois canoniques la nomination de celte dignité est réservée au Souverain-Pontife. Dès le mois de juin, le Saint-Père a nommé archidiacre du chapitre de Bruges, M. le chanoioe J.-B. Ryckewaert, vicaire- général honoraire de Mgr. l'évêque de Bruges, et professeur de théologie au séminaire épiscopal de Bruges. M. l'abbé Andriesjusqu'ici chanoine honoraire do chapitre de Bruges, a succédé k la place de chanoine titulaire devenoe vacante, par on pourrait l'opposer k son fils; et son nom, le nom de la fille de la grande Isabelle, rallierait Dotre cause tous les peuples qui habitent depuis les Pyrénées jusqu'aux rochers de Gibraltar. Qu'il prenne garde! Il est étranger parmi nous, étranger k notre langue, k nos mœurs; et, si nous levons l'étendard au nom d'une princesse aimée de ses fidèles Espagnols, dous ne laisserons k Charles d'autres domaines que sa Flandre, froide et bru meuse et l'Empire, quêtant de partis divisent. Amis, compagnons, sachons vouloir; sacbons user d'un droit légitime et la fierté de Charles s'abais sera devant nous... Nos franchises sont un héritage sacré, légué par nos pètes et dont nos fils nous demanderont compte; les respecter, c'est un de voir; les venger, c'est un droit reculerions-nous devant une si noble lâche?.,.. Demain, si vous le voulez, les cloches de la cathédrale de cette ville bien-aimee sonneront l'heure de la délivrance, et leur écho retentira dans tontes les Castilles dites, nobles amis, y consentez-vous? voulez-vous que l'Espagne soit libre?... Tout est prêt, et le sort de la patrie est entre vos mains (Pour être continué

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1859 | | pagina 2