DHOITRËS ANGLAISES, ANNONCES. JOLIE MAISON, Chez J.-J. Terrier-Deraedt, A LOI!ER ADJUDICATION DÉPÊCHE TÉLÉGRAPHIQUE. ANGLETERRE. FRANCE. ITALIE. AUTRICHE. DÉPÔT AINSI QUE DES HOMARDS, SAUMONS, TURBOTS. ETC. Cn lut faisant la rommanbe temps. Pour tous renseignements, s'adresser au propriétaire occupeur de ladite maison. A VENDRE D'OCCASION Six Montres d'Or et d'Argent A CYLINDRE ET A ANCRE, ©iniEZ p. m©iPPEiNi LUNDI 5 SEPTEMBRE 1859, A heures de relevée, au cabarêt la Belle Vue, Wytschaete, hameau Oostaverne de 1® Une partie de Terre Labour, grande i hectare, Il ares, 70 centiares, située Wytschaete, hameau Oostaverne. Occupée par la veuve Treve et Jean Vuive, 130 francs par an, avec droit de bail jusqu'au 1" Octobre 1865. Mise-prix 4,200 francs. Encliérie avec. 300 id. 2° Un Fonds Bâti, Cour et Jardin, contenant 4 ares, situés audit Wytschaete, hameau Oostaverne. Tenu en bail emphytéotique par Louis Vanderhaeglie, successeur de Jean Vuive, pour 59 ans, commencés 1" Janvier 1850, 25 francs par an, pardessus 1 impôt, auquel occupeur, la Maison s'y trouvant appartient. Mis prix400 francs. Enchéri avec 100 id. Masse des numéros 1 et 2, Mise prix 5,300 francs. (s) Enchérie avec 20 id. par le Roi Léopold, et qu'il est repaili le jour même pour Paiis. Nous croyons savoir que M. le prince Joseph de Chimay était chargé d'une mission particulière de l'empereur Napoléon auprès du Roi des Belges. Il était chargé d'arrê'er a»ec notre auguste souve rain l'époque et le lieu de l'entrevue que ces deux monarques doivent avoir. Elle aura lieu, dit on, b Compiègne dans la première quinzaine de Septembre. Jeudi a été célébré b l'Hôtel - de- Ville d'An vers le mariage d'un habitant de la 5" section, demeurant au Steenen Dykâgé de 7b ans, avec une jeune fille de 22 ans. Le camp de Bevetloo sera levé du i5 au 20 septembre prochain. Le nombre de militaires malades au camp est tellement considérable que, l'hôpital étant insuffisant, on est obligé de les éva cuer sur les villes de garnison les plus voisines. On lit l'anecdote suivante dans un joamal de Breslau Un fermier va chez son propriétaire pour lui payer son fermage, mais en disant b ce dernier qu'il ne se trouve pas en état de payer les 3,000 thalers qu'il lui doit et qu'il veuille bien se contenter de i,5oo thalers. Le propriétaire répon dit qu'il acceptait sans difficulté, quoiqu'il ne crût guère au manque d'argent de son fermier. Le fer mier lire de sa poche uii petit paquet de billets de banque que le propriétaire se met b compter, et parmi lesquels il trouve, b sa grande surprise, uoe somme de 4,5oo thalers. Mon Dieu, s'écria le fermier, je me suis trompé de poche, voilà les 15oo thalers; je voulais porter les 4ôoo fr. b la Banque! Un objet historique précieux vient de rentrer b Vienne c'est la pipe avec laquelle fumait Sobieski pendant le siège de celle ville. Elle a été retrouvée parmi les effets du maréchal Oudioot, et achetée par un Viennois. Un fait important s'est produit en Russie. Tout le versant septentrional de la chaîne du Caucase s'est soumis anx armées impériales. Des nouvelles de Sourabaya, 11e de Java, du 1" juillet,rapportent que le capitaineUyienhoven, du Constantdont nous avons annoncé le naufrage, il y a quelque temps, y était arrivé avec son frère. Ces deux marins qui avaient abordé ainsi que l'équipage dudit navire, b Dorey, sous Ternate, s'étaient de nouveau hasardés dans une frêle em barcation sur les flots, et après avoir erré sur mer peodant fis jours, ils étaient enfin arrivés b Sourabaya, où ils s'embarqueront sur le Nicolle, barque hollandaiseen charge pour la Hollande. Le reste de l'équipage est resté b Ternate, plusieurs hommes étaieot malades b l'hôpital. Oo dit que le nommé Crabeeîs, mousse b bord du Constant, a succombé a la maladie. Le capitaine Uytenhoveo a, dit-on, dressé un long rapport sur son malheureux voyage, sur le naufrage de son navire ainsi que sur les événements qui en ont été la suite. DÉPÊCHE SUISSE. Berne, 37 août. On croit que les plénipotentiaires pourront qnitter Zurich dans une quinzaine de jours au plus tard. La Gazette de Londres publie une proclama tion royale qui institue une commission de sept membres chargée de surveiller les travaux de fortification des côtes et d'indiquer les mesures b prendre pour compléter le système de défense du Royaume-Uni surtout quant aux travaux de dé fense qui sont destinés b protéger les arsenaux et les chantiers royaux, dans le cas où une attaque hostile serait faite par des ennemis étraogers, taol pat terre que par mer. Le Morning Post félicite le gouvernemeDt anglais de l'institution d'une commission chargée de prendre les mesures nécessaires pour compléter la défense du Royaume Uni, et j| exprime en même temps l'espoir que le Parlement ne refusera pas les crédits qui seront demandés par le cabinet, afin d'exécuier les travaux que celle commission indiquera. L'organe de lord Palmerston cherche en même temps b dépouiller cette mesure de tout caractère de défiance ou d'hostilité envers la France, et il déclare qu'il n'y a pas b l'horizon politique le moindre nuage justifiant laisonuablemeiit la pani que d'invasion dont les Anglais sont périodique ment agités. Seulement, puisque c'est assurer la paix que de se préparer b la guerre, il est, dit-il, du devoir de tout gouvernement d'organiser con venablement la défense navale et militaire du pays. Les drapeaux autrichiens qui ont figuré b la cérémonie du i4 août viennent, par ordre de l'Empereur, d'êire placés aux Invalides. Une des places nouvellement établies b Paris, receva, par décision du conseil général de la Seine, le nom de Villafranca. Hier, dans l'après- midi, on a vendu chez les huissiers priseors de la rue Drouet, le brevet de maréchal de France sur parchemin, revêtu du grand sceau de l'Étal ei signé île la piopre main de Louis XIV, délivré par S. M. au graud Catinat. Cette curieuse pièce historique était accompagnée d'une centaine d'autographes d'hommes illustres des XVII" et XV1II" siècles, tels que Bossuet Féoélon, Racine, Molière, Corneille, etc. Le tout a été adjugé moyennant la somme de 30 francs. L'hiver dernier, b la belle époque des ventes d'objets d'art et de hante curiosité, ce brevet avait été payé plusieurs centaines de francs mais aujour d'hui tous lesgrands amateurs sont absents de Paris. On lit dans Y Opinione de Turin du 26 août: Il n'est pas exact que la question de la Lom- bardie ait été réglée et que l'on .n'attende plus que les ratifications des souverains respectifs; aucune décision n'a jusqu'ici été adoptée par la conférence, quoique les négociations aient un peu progressé. Il n'est pas vrai qu'il ait été décidé que la question des duchés se traiterait directement cotre Paris et Vienne. Nous avons lieu de croire que cette question ne sera résolue que dans on congrès européen, dont la convocation rencontre moins de difficultés qu'auparavant et pour laquelle on aurait déjà l'adhésion de la majorité des grandes puis sances. La Gazelle piémontaise publie la note suivante: Par suite d'accords survenus, les sujets an11 ichieris, munis d'un passeport régulier, auront le libre accès des frontières des États royaux, et les Sujets sardes celui des États impériaux, de telle manière que la libre circulation entre les deux Etats peut être considérée comme rétablie, s On écrit de Vienne, le 24 août, b la Gazelle d'Augsbourg Nous apprenons que la Russie, l'Angleterre et la Prusse prennent, vis-b-vis de la question du congrès, une attitude qui n'est pas entièrement la même pour ces trois puissances. Tandis que l'An gleterre et la Russie demandent la convocation d'un congrès européen pour prononcer, non- seulement sur les affaires d'Italie, mais encore sur la réforme des traités de 1815, la Prusse a proposé qu'on réunit d'abord nu congrès des États italiens, chargé de discuter les vœux et les besoins des gouvernement* de l'Italie. Ce ne serait qu'ensuite que l'on convoquerait un congrès européen pour sanctionner les résolutions du premier. On sait que la Russie demande, en outre la modification, et respectivement l'abolition du traité de Paris de |856 par un congrès européen. Il est certain aussi que des négociations continuent d'avoir lieu sur ces questions Ib entre ces trois puissances. Si elles par» iebnenl a s'entendre, elles ne tarderont pas b formuler positivement leurs résolutions commu nes. PREMIÈRE QUALITÉ, MARCHÉ AUX POULETS, T i, A YPRES, UNE située rue de lille, n8 S7, 7PP.2G. 0C RMÏOVTHI: TOUTES GARANTIES, Étude de Notaire NEVEJAN a Messines.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1859 | | pagina 3