FRA.il CE. ITALIE. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. CHRONIQUE DES DOUBLONS. tenait bon et répétait de pins belle j'vié chercher m'quéviau. Voici ce qui donna lieu h ce curieux quiproquo. Le ministère, par une mesure récente, permit aux cultivateurs de faire servir les chevaux de l'artil lerie l'exploitation agricole. L'autorisation dont notre fermier était muni portait Le gouverne ment mettra h la disposition du sieur X on chevalEn fait de gouvernementnotre villageois ne connaît que l'hôtel du gouvernement provincial du Haiuaut, et voilà comment il s'y était directement rendu. Toujours est-il que ce ne fot qu'après de lon gues explications que le bureaucrate put faire entendre au rustre que l'administration provinciale ne comprenait pas de division d'écnrie. (Historique.) Il y a environ sept ou huit ans un chien de race anglaise ayant perdu son maître, errait Anvers, mourant de faim, et fot recueilli par l'officier de garde la Grand'Place. Ce chien depuis ce temps avait élu domicile au corps de garde des officiers et les accompagnait dans leurs rondes de nuit. Il allait bien aussi faire des visites aux soldats, mais de fait, il ne reconnaissait pour maîtres que les officiers, en souvenir sans doute de celui qui l'avait recueilli. Hier matin, une querelle s'engagea entre ce chien et celui d'un adjoint de police, et la victoire resta au premier qui mordit son adversaire. Furieux, l'adjoint fit saisir le délinquant, et sans égard pour huit années de bons et loyaux services, ordonna h un ouvrier de lui attacher une pierre au cou et de le noyer. Heureusement la sentence ne put être complètement exécutée, grâce au secours qui arriva au condamné. Un matelot appartenant un steamer anglais le sauva, le recueillit bord et s'est bien promis de le garder s'il a le bonheur de le guérir. Reste savoir si Fidèle ou Milord ne préférera pas retourner h son ancien gîte. On écrit de Brasschaet Le polygone, qui devait être levé le i4, ne le sera qu'après que les expériences des canons seront terminées. Déjà on peut constater que le canon rayé inventé par le général d'artillerie Timmerbans est supérieur aux canons rayés français. On écrit de Zwolle (Hollande), le 4 septem bre: Une nouvelle industrie s'est établie depuis quelque temps sur la rivière l'Yssel. Plusieurs pêcheurs se livrent la pèche de petits poissons, qu'ils rejettent dans l'eau après leuravoir enlevé les écailles. Cette industrieparaîiêtre assez productive, car ces écailles sont métamorphosées en objets de différente nature, tels qne boutons, pommes de canoës, parapluies, etc., tellement bien imités, qu'ils peuvent peine être distingués du nacre véritable. On écrit de Rudesheim la Cazetle de Cologne que, sur les bords du Rhin, la vendange se fera huit jours plus tôt que l'année dernière. Le raisin est excellent et l'on des principaux vigne rons de Schaffhouse a parié une quantité de vin considérable que la qualité serait supérieure celle de 183t. La cathédrale de Salzbourg, que l'on res taurait depuis quelque temps et qui devait être rendue au culte le tô octobre, a été la proie des flammes le 15 septembre. Les coupoles et la toiture se sont croulées, mais ou espère sauver le grand vaisseau et les deux tours, qui vienoent d'être réparées. Cette cathédrale, style renaissance de i66o,est bâtie eu marbre blanc, ellea une longueur de 36o pieds, uue largeur de i5o et une hauteur de 320. Ou a fait le calcul suivant des sommes qu'a dû coûter la guerre d'Italie tant aux nations qui y ont pris part directement qu'à celles qui en ont éprouvé quelque contre coup. L'Autriched'abordadépenséenvirooâo millions de francs, eo additionnant les 2 emprunts qu'elle a a faits la Banque autrichienne, l'emprunt forcé imposé la Véoétie et même saos tenir compte de l'appel de foods qu'elle a fdt au début de 1859 en Angleterre. La France a contracté un emprunt de 5oo mil lions; en admettant que cette somme n'ait pas été entièrement absorbée par la guerre et qu'il reste encore un reliquatdisponiblede8ooucentmillions, c'est toujours 4oo millions au moias porter au début de la guerre. Le Piémont a contracté un emprunt de ôo mil lions de francs; il a touché 33millions delà Banque de Turin; on assure qu'il a reçu des avances du gouvernement français; c'est donc rester dans les limites de la vérité que d'évaluer cent millions de francs le total de ses déboursés pour la guerre. Les autres États de l'Italie ont fait leur tour des emprunts qu'on peut estimer 20 millions. Vient ensuite l'Aogleterte. Or, on sait par les débats du Parlement qu'une somme de 2S0 millions de francs a été allouée pour des armements. Une partie de celte somme a seulement été dépensée pendant la durée des hostilités, mais le reste n'en a pas moins été consacré depuis lors des préparatifs militaires. Les divers états de l'Allemagne présentent h leur tour un total de 200 millions de francs qu'ils se sont procurés l'aide d'emprunts en vue de la guerre, sans avoir, il est vrai, dépensé en totalité cette somme. Enfin la Russie, au snjet de laquelle manquait des renseignements précis, peut-être portée sur le compte pour 3o ou 4o millions de francs. C'est donc une somme de i3oo i4oo millions que la guerre d'Italie aurait coûté aux divers états de l'Europe soit en frais pour la guerre même, soit en préparatifs militaires. Nous lisons dans le Messager de Bayonne du 17 septembre Ainsi que nous l'annoncions daus notre dernier numéro, S. M. le Roi des Belges, en quittaut Bayonne, s'est dirigé vers Biarritz, et est descendu daus la maison d'Ardoin, où ses appartements étaient préparés. Le Roi Léopold était accompagné de M. le baron Prisse, son aide de camp; de M. Desvaux, son secrétaire, et de M. le docteur Kuopp. Le cortège royal était composé de quatre voitures S quatre chevaux précédées d'un piqueur. A peine le Roi était-il arrivé, qu'un coupé attelé de deux chevaux sortait de la villa Eugénie, et s'arrêtait devant la maison Ardoin; l'Empereur seul était dans cette voiture. Sa Majesté fut reçue par M. le prince de Chimay au bas du perron, sur les dernières marches duquel se tenait le Roi Léopold. Lorsque l'Empereur arriva au sommet du perron, le Roi salua profondément; Sa Majesté impériale, s'avançant vivement, prit la main du Roi, qu'elle serra avec effusion. Les deux augustes personnages pénétrèrent daos le premier salon, et là seuls causèrent pendaut une heure et demie. Les deux mouarques sortirent ensemble, mon tèrent daos la modeste voiture qui avait amené l'Empereur, et rentrèrent la villa, où S. M. le Roi des Belges fut reçu par l'Impératrice. On dit que le Gouvernement français est d'intention de rapporter le décret du 22 janvier, prononçant la confiscation des biens de la famille d'Orléans. Comme le produit de cette vente a reçu une autre destination, un crédit devra être ouvert, pour pouvoir en faire aux possesseurs primitifs une restitution suffisante. Au sujet de la prise de Schamyl, on lit dans la Gazette de Lyon Né en 1778 d'une pauvre famille de paysans tarlares, le chef guerrier qu'on a appelé l'Abd-el-Kader du Caucase, n'a eutrepris que vers sa quarantième année la guerre qu'il a poursuivie contre la domination moscovite avec autant de sagacité que de courage. C'est une grande cooquête que viennent de laire les Russes elle facilitera la soumission du pays où Schamyl entretenait la résistance, a On lit dans une correspondance adressée de Florence, le 10 septembre, au Times, que le 26 août un traité aurait été signé entre le gouverne ment pontifical et le gouvernement espagnol par lequel ce dernier gouvernement s'engagerait faire occuper les États romains par ses troupes dans le cas où les troupes françaises se retireraient. Ce traité, dit le correspondant du Times est une convention secrète connue de bien peu de person nes Rome. DÉPÊCHE ANGLAISE. Londres, samedi, 17 septembre. Le Daily-News annonce que le gouvernement a résolu d'envoyer immédiatement les forces armées de l'Inde contre la Chine. M. Brunei, l'ingénieur qui a donné les plans du Great-Eastern, fils du célèbre constructeur do tunnel de la Tamise, est mort. DÉPÊCHE FRANÇAISE. Paris, 20 septembre. Les nouvelles de Calcutta, do 27 août, annon cent que l'amiral français commandant en Cochin- chine a conclu on traité avec les Annamites. Il partira probablement avec sa flotte ponr la Chine. Alost, le i5 septembre 1839. A notre dernier marché, il y avait environ 200 sacs de houblon de la nouvelle récolte qui ont trouvé preneurs de 3o 35 fr. Pendant la semaine, on a fait quelques achats la cam pagne au même cours. On est en pleine récolte et on ne prévoit la fin de cette moisson que d'ici trois semaines. A Poperinghe la cueillette se fait active ment. On peut compter sur trois quarts de récolte et sur une qualité parfaite. On offre le prix de 5o fr., mais il ne s'est encore rien fait. Les houblons vieux se sont vendus de y o ci 80 fr. les 5o kilogrammes on parle de y 10,000 kilo, pour tes ventes opérées. A Bouzies (Nord), les houblonnières ont bien changé d'aspect. Là et dans les communes voisines on fera généralement trois quarts de récolte. La cueillette est commencée, et les prix paraissent devoir s'établir de 4o 5o fr. les 5o kilogrammes. En Bavière elle s'annonce aujourrThui meilleure quelle ne se montrait il y a quelques semaines il en est de même dans le duché de Bade et dans le Wurtemberg. A Londres il y a toujours abondance de houblons et la demande est très active cause de leur bonne condition. Au marché d'hier, il y avait plus de 2,000 balles exposées, les prix se soutiennent et ferment au même cours. Il ne se fait presque plus rien sur l'estima - tion du droit qui reste nominalement h 260,000 liv. (6,5oo,ooo fr.) Voici les différentes cotes fr. 0. fr. c. angleterre. Midd et East Kent 100.5o 140.00 8 #.25 ioo.oo belgique. Alost 3o.oo 35.oo Poperinghe 70 00 S0.00 france. Strasbourg 300.00 4°o.oo 70.00 75.00 Bailleul 65.00 70.00 80.00 00.00 Le Havre, vieux 70.00 80.00 nouveau. 10x00 130.00 allemagne. Spalt, qualité supérieure 4°o.oo 45o.oo Spaltqualité inférieure 3oo 00 400.00 Moluzach et Auë 314*oo 000.00 (Moniteur de la Brasserie.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1859 | | pagina 3