ÉCONOMIE DOMESTIQUE. CnRONIQUE DES HOUBLONS. FRANCE. ESPAGNE. TURQUIE. Les membres de la Chambre des Représen tants et du Séuat viennent de recevoir leurs convo cations pour se trouver mardi 8 novembre, h une heure de relevée, dans leurs locaux respectifs. Journal de Liège.) Le nombre des élèves inscrits en ce moment b l'université catholique de Louvaio, est de 718. Ce nombre est supérieur b celui des élèves réunis des deux uoiversités de l'État, Gand et Liège. On assure que la malveillance D'est pas étrangère au sinistre de l'Entrepôt, nous nous abstiendrons de mentionner les bruits que l'on fait courir en ville, puisque la justice a, assure-t-on, commencé une enquête qui amèoera probablement un résultat. Union commerciale.) Voici on trait de libéralité villageoise qui mérite d'être mentiooDé Lundi après-midi un campagnard avait perdu sa bourse, contenant environ 20 francs, au Marché an Lait, b Anvers. La bourse fut retrouvée par un petit garçon, qui se hâta d'aller la restituer b son propriétaire, lequel tout en larmes, arpentait la rue Porte aux Vaches b la recherche de son argent. Le campagnard vou lant récompenser l'honnête petit garçon, le prit par la main, entra dans on débit de tabac b fumer, et comme on lui donna en supplément une pipe d'un centime, il se hâta d'en faire cadeau b l'enfant qui loi avait rapporté sa boorse. Un incident comique a égayé la vente mobi lière faite après décès au domicile d'un riche pro priétaire des environs de Paris. Au moment de se retirer, le commissaire priseur et le crieor de la vente ne retrouvaient plus, l'un son paletot, l'autre sou parapluie. Dans le feu des enchères, ils avaient adjugé ces deux objets pour la modique somme de 7 fr. 5o c. Une correspondance de Vienne de Y Express, de Londres, dit que le comte de Crenneville, le nouvel aide de camp de l'empereur d'Autriche, est un Belge de naissance. Moyen pour conserver les œufs. Les Écos sais conservent les œufs d'une manière également simple et naturelle: ils les plongent dans l'eau bouillante et les y laissent pendant une ou deux minutes; le blanc de l'œuf forme alors UDe espèce de membrane qui en tapisse l'intérieur et le rend impénétrable b l'air. Veilleuse économique. Oo prend un mor ceau de papier quelconque, de la grandeur de deux ou trois pouces, carré ou rond, peu importe; on le plie eu quatre, puis on prend le milieu du morceau de papier, on le tord jusqu'b ce qu'on fait jaillir une saillie qui doit figurer la mèche de la veilleuse on a soin d'aplanir les plis formés autour de la mèche. Ensuite on prend un bouchon de liège ordinaire, on en coupe un rond très-mince, auquel on fait une petite ooverture ronde au milieu; on place sur le liège la veilleuse de papier, que l'on arroudit avec des ciseaux, et la veilleuse est faite. J'ou bliais de dire qu'il faut avoir soin de bien l'imbiber avant que de l'allumer. Emploi des marrons d'Inde pour faire dis paraît! e les taches du linge. On prend des marrons d'Inde bien mûrs el tombés de l'arbre, on en ôte l'écaillé brune avec un couteau. Ensuite 00 écrase le noyau blanc dans un mortier, jusqu'b ce qu'il soit réduit en poudre. On porte celte poudre sur les tâches de linge, en les lavaut avec de l'eau. De cette manière les tâches disparaissent plus complètement qu'avec du savon. L'expérience a démontré qu'on peut remplacer les bois de chêne, dans les constructions rurales, notamment pour les portes de clôture, auvents et volets, par des planches de bois blanc de tonte espèce, en employaot le procédé suivant, qui consiste b donner b la porte ou autre objet qui doit rester b l'air lihre, une première couche de peinture grise b l'huile, que l'on recouvre, avant qu'elle soit sèche, d'une légère couche de sablou ou grès pilé et tamisé; on donne sur ce sablon une nouvelle couche de la même peinture b l'huile, et l'un a soin d'appuyer fortement sur les planches la brosse qui applique la peinture. Le tout devieot d'une dureté telle, que l'air, le soleil et l'eau ne peuvent altérer les bois, mêmes Bprès dix aonées d'usage. [Moniteur industriel.) AlostI. 28 octobre iSSg. Le dernier marché était très-peu fourni; il n'y avait que 1,200 kilog. exposés en vente. Oo peut attribuer la faiblesse de cet approvisionnement en partie au mauvais temps (pluie et neige) et en partie b l'appréhension des cultivateurs d'exposer b l'intempérie une denrée aussi délicate. Quoique ces quelques sacs appartinssent b des qualités infé rieures et douteusesils ont été promptement enlevés b l'ancien cours qui a été très-ferme. Les achats qu'oo a faits cette semaioe b la cam pagne sont très peu importants. Les facteurs dont le nombre est triplé parcourent le pays en tout seos, et plus ils font de démarches, plus s'élèvent les prétentions des cultivateurs. A Poperinghe, un peu de mouvement s'est fait dans le commerce de houblon. Les cultivateurs, devenos plus souples, peuvent facilement écouler b 55 fr. A Nurenberg, le houblon de Holledau se vend de 210 b a5o fr. Spalt Ville manque. Celui des enviroDsse vend 220 a 260 fr. A Rambervillers, les acheteurs font défaut, et l'on obtiendrait b 80 fr. les houblons de la même qualité qui s'est vendu 100 fr. Dans le Nord de la France, les prix sont devenus plus faibles; on côte le Bailleul b 62 fr. et b Ilazebrouck de 62 b 65 fr. A Londres, le marché est très-ferme, et les demandes sont nombreuses, ou s'attend b une nou velle hausse. Il s'est fait des affaires très-importantes sur les belles qualités de Middleet East of Ken:, les Weald of Kent et les Sossex ont été également recherchés. Sur toutes les sortes les prix sont fer mes. Les anciens houblons sont délaissés avec tendance b la baisse. L'estimation du droit est monté b 320,000 liv. (8,000,000 fr.) Voici les différentes cotes fr. 0. fr. 0. Angleterre. Midd et East Kentio5.oo 187.50 Weald of Kent 75.00 95.00 Susses62.00 87.50 belgique. Alost3o.OO 3l.oo Poperinghe 55.00 00.00 France. Rambervillers 80.00 00 00 Bischwiller 180.00 200.00 Strasbourg200.00 25o.oo Hazebrouck 62.00 65.00 Bailleul 60.00 62.00 Bousies 38.00 4°>°° Busigny 80.00 00.00 Le Hâvre, vieux 70.00 80.00 uouveau. 102.00 120.00 Allemagne. Spalt, qualité supériei^re 400*00 43o.oo Spalt, qualité inférieure 22000 260.00 Moluzacli et Auë 190.00 192.00 [Moniteur de la Brasserie.) Un père de famille, M. de X..., appartenant b l'élite de la haute société parisienne, vient de com mettre nn acte d'étourderie équivalant b nne mystification de premier ordre et dont plusieurs personnes, de la meilleure noblesse de Belgique et d'Allemagne, ont été les principales victimes. M. de X... devait célébrer, la semaine dernière, b Paris, le mariage de la plus jeune de ses deux filles. Le ban et l'arrière-ban des membres de la famille, qui compte de nombreuses et brillantes alliances, avaient été convoqués b cette cérémonie de divers points de la France et de l'étranger. Dès la veille, toute l'assistance se trouvait réunie dans la capitale française, quaod tout b coup le père de la mariée, M. de X..., s'aperçoit, nous ne savons de quelle façon, qu'il a commis une déplorable erreur lorsqu'il s'est agi des formalités b remplir dans les bureaux de l'éiat-civil, et qu'au lieu de déposer b la mairie de son arrondissement les papiers de sa fille cadette, il a remis, par one inexplicable inad vertance, les papiers dé sa fille aloée, depuis plu sieurs aooées déjà en possession de mari. C'est donc cette dernière dont les bans ont été pobliés et affichés selon le vœu de la loi, au mépris des dis positions péoales applicables b la polygamie. Oo devine le résultat d'une semblable décou verte rectification de l'erreur commise, ajourne ment forcé du mariage b dix jours, obligation pour les invités d'outre-frontière de reprendre le che min de leur pays ou de prolooger leur séjour b Paris bien au-delà de ses limites prévues et régulières. Une erreur judiciaire a été commise par la cour d'assises do Finistère. Elle est ainsi rapportée par la Gazette des Tribunaux L'opioioo publique est fort émue ici b propos d'une affaire qui vient de se découvrir. Voici de quoi il s'agit Deux individus du côté de Quim- perlé avaient été coodamoés pour vol par la cour d'assises du Finistère, il y a quatre ans, aux tra vaux forcés,malgré leurs protestations d'innocence. Ils sont morts tous deux, l'un ao bagne de Brest, l'autre b Cayenne. Les véritables auteurs du vol viennent d'être arrêtés, et ils auraient déclaré, paraît-il, que ceux qui ont été condamnés sont restés tout b fait étrangers au crime. L'affaire s'io- slruit et viendra a la session de janvier. On lit dans la Correspondencia de Madrid h Voici les paroles prononcées par la Reine dans le dernier conseil des mioistres; elles méritent d'être gravées dans tous les cœurs Il faut estimer et vendre tous mes joyaux, s'il en est besoiu pour le succès de cette sainte enire- prise. Il faut disposer sans réserve de mon patri— moine particulier pour le bieu et la gloire de mes a enfants. Je diminuerai mou luxe. Une humble parure brillera plus b mon cou qu'un collier de diamants, si ceux-ci peuvent servir b défendre a et élever la renommée de notre Espagne. Isabelle II ne le cède en rien en héroïsme b Isabelle I". Oo lit dans VUnivers Notre correspondance de Constantinople, en date du 21 octobre, que nous recevons trop tard pour la publier aujourd'hui, nous apprend que le Sultan a confirmé la peine capitale cootrele général de division Hussein-Pacha et le cheik kead Ahmed- Effèndi de Suleimanié. Il a fait grâce de la vie b leurs complices. Des placards menaçants anraient été affichés sur les murs de Constantinople, dès que l'on a su que le Sultan ne faisait grâce ni b Hussein, le vainqneor de Citate, le brillant défen seur de Kars, ni b Ahmet, le hadja populaire. Les rumeurs répandues au sujet de nombreuses exécutions secrètes n'étaieot point fondées. Ce sont Ib des Droits sans valeur que les étrangers accueillent et répandent sans pouvoir les vérifier. Toute personne en position d'être bien informée, sait se mettre en garde contre de telles ioveutions, véritables propos de commis vovageurs ou de correspondants sans moyen d'informations et qui acceptent tout pour avoir quelque chose b dire.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1859 | | pagina 3