OVERSLAG. VENTES D'ARBRES, PEERDENIEST, ÉTAT-CIVIL D'YPRES, ANNONCES. DÉPÊCHE TÉLÉGRAPHIQUE. 2d" REGIMENT CUIRASSIERS. VERROOPING WESTROOZEBEKE EN STADEN. Ingesteld 13,800 francs. Ingesteld 6,400 francs. Ingesteld 6,420 francs. (1) Ingesteld 413 francs. par le ministère et la recette du l'exercice du sealimeot si «if, si pur, si naïf eu lui? Ou peut dire qu'il ne pense pas encore; mais que peut la froide instruction antireligieuse, avec sa seule faible raison, exposée et toujours mêlée a une foule d'erreurs, si ce n'est communiquer h l'intel ligence de cet enfant, les faiblesses et les obscurités, dont elle ne peut se guérir elle-même? Il n'en est pas ainsi de l'éducation religieuse quoi de plus propre ouvrir chez l'enfant les sour ces de la penséeque ces grau Jes idées de Dieu de l'âme, de l'éternité, de la providence que lui explique cette éducation idées dout la mystérieuse puissance agrandit son intelligence, élève son âme, fortifie son cœu~ et le rapproche de cette sublime et resplendissante source de toute lumière! De plus l'éducation religieuse impose, la con science du jeune homme, le travail et la docilité comme des devoirs; elle conserve l'activité de sa mémoire, la pénétration de son esprit, la rectitude de son jugement, en préservant ces nobles facultés des dérèglements et des écarts qui en flétriraient la pureté, en fausseraient la rectitude, en énerve raient la viguenr. Qu'on vienne après cela nons débiter que l'édu cation religieuse rétrécit l'esprit et fausse l'intelli gence, c'est ne pas y croire! ce qui produit ces tristes résultats, ce sont les passions dont l'instruc tion antireligieuse se soucie fort peu, c'est la science humaine elle-même que ne cimente pas l'enseignement religieux. Nous disons les passions, et pourquoi? Parceque les passions sont comme un nuage qui obscurcit l'intelligence, et qui se place entre la raison et la vérité; elles troublent et agitent l'âme, lui font perdre cette attention soutenue, cette impartialité sévère, cette rectitude inflexible, qui écarte l'illu sion et l'erreur. Elles oot une logique insidieuse, qui rend inutiles toutes les règles de la logique ordinaire. La cupidité, l'orgueil, la volupté, voilà la triple source de la plupart des travers et des faux jugements des hommes dans les choses les plus importantes de la vie. Nous disons la science humaine elle-même, bien eutendu celle qui n'est pas vivifiée par l'enseigne ment religieux. La science, il est vrai, est une mine inépuisable, d'où l'on peut tirer des trésors tou jours nouveaux; ruais quoi peut servir cet amas de connaissances, si l'esprit n'est pas assez fort j>our les porter? Alors les matériaux existent mais l'architecte manque pour les mettre en oeuvre. La science sans jugement ne sert qn'à égarer celui qui la possède; offusqué, ébloui par mille lueurs oppo sées, il ne sait pas discerner la véritable lumière. C'est ce qui a fait tomber les savants de l'antiquité dans les erreurs les plos grossières; c'est ce qui pousse encore les érudits de nos jours, et cela sur mille et une matières, dans les égarements les plus tidicules, les plus extravagants, les plus funestes. Mais qui ne voit pas que l'éducation religieuse fait une guerre ouverte aux passions déréglées des enfants; que rien ne lui coûte quand il s'agit d'extirper cette source de travers d'esprit, d'égare ments de l'iutelligeoce? Que c'est elle enfin qui, suivant le mol si v ai et si profond de Bacon, est l arôme qui empêche la science de se corrompre. la. suite a un prochain n". »-ï?>OgOrîT-i La Chambre des Représentants a adopté mardi au second vote le projet de loi relatif aux péages sur le canal de Charleroi et le budjet des finances pour l'exercice 1860. La Chambre des Représentants a adopté hier l'unanimité des 76 membres présents le projet de loi décrétant la lévision des évaluations cadastrales. On sait que ce projet doit faire disparaître la surtaxe énorme que, depuis nombre d'années, les Flandres paient au grand bénéfice des autres pro vinces. Il aurait été juste que nos provinces eussent été privilégiées dans ce projet, eu égard aux sacri fices non dûs qui leur sont imposés depuis tant d'années. Noos lisons dans le Beurzen-Courant Mgr. Malou,évêque de Bruges, dans uue lettre- circulaire adressée aux directeurs et professeurs des collèges épiscopaux de la Flandre occidentale, recommande de la manière la plus instante l'élude et la pratique de la langue flamande. Il a été résolu qu'à partir de 1862, on n'accep terait plus an séminaire de Bruges des élèves qui ne feraient pas preuve de connaître fond la langue flamande. dépêche française. Paris, 23 novembre. Le Moniteur contient un article dont voici la substance Le gouvernement français craignant que la délégation de la régence, faite M. Buoncompagni, ne préjugeât les questions qui doivent être soumises au Coogrès, avait vu avec regret l'adoption de cette mesure. Cette impression a été atténuée par les explications de la Sardaigne qui a déclaré que le maintien de l'ordre serait le seul et unique but de la délégation faite M. Buoncompagni, et que la concentration entre ses mains des pouvoirs dans l'Italie centrale n'aurait aucuo caractère de régence. Nous rappelons ce propos que le Moniteur est le seul organe politique du gouvernement. DU 19 NOVEMBRE AU 25 INCLUS. Naissances i3. Sexe masc. 5, id. fémin. 8. Mariages 4. Gbyselen, Victor, cordonnier, et Goudezeune, Eugénie, couturière. Verhelst, Henri, cordonnier, et Deusremaux, Sophie, tail- leuse. Verhoest, Pierre, journalier, et Faes, Nerioe, dentellière. Deraeck, Henri, boucher, et Reynaert, Zoé, rentière. DÉCÈS 8. Vandevelde, Napoléon, 53 ans, journalier, époux d'Eugénie Declerck, rue d'El- verdinghe. Baelde, Marie Thérèse, 81 ans, repasseuse, célibataire, rue d'EUerdingbe. Aernout, Jeanne, 73 ansjournalière, veuve de Pierre Candaele, rue de Thourout. Dewancker, Agnès, 45 ans, sans profession, épouse de Charles MeesdomSaint-Jacques lez Ypres. Tillien, Léonie, i4 ans, dentellière, rue Courte du Marais. Vlaemynck, Marie, 24 ans, cabaretière, céliba taire, rue des Pauvres Filles. Svvingedauw, Jeanne, 85 ans, fileuse, veuve de Pierre Roose, rue du Corbeau. Dekueuvel, Joseph, 75 ans, cordonnier, veuf d'Amélie Debruyue, (domicilié Viamertiugbej rue de Thourout. Kantoor van den Notaris VAN EECKE, te ypre. t" Op 8"1 DECEMBER i85g. om 12 uren 's middags, Vendilie te Zonnebeke. by de Broodzinde, van 190 koopen Boomen, Plant- soenen, brand en gezaegd Bout. 2 2,n dilo, om 11 uren voormiddag fix, Vendilie van 155 koopen EikenAbeelen, Popelieren, zware lepen en andere Boomen, op de hofstede le Dickebusch, verre noord van de kerke, gebruikt door de kinderen Pieter Joannes Vanheule, te Vlamerlinghe, (1) van TE Y PERE N. Op Zaturdag 3" December i85g, ten 2 172 uren namiddag, in de Caserne der Cavalerie, Tegelstraet te Yperen. Met gereed geld eo 10 p. voor orikosteo. (1) Zeg liet voorls. Zaterdag 3«n December 1859, om 2 uren namiddag, in de Café de l'Union, op de Groole Markt, binnek de stad Ypre, zal de Notaris POUPART, ter residenlie van Oostvleteren, voortsgaen, met den OVERSLAG van Eene behuisde en beplante HOFSTEDE groot in Lande 5-81-78 cenliaren, gebruikt door Petrus Van Isacker,/m7s 525 francs 's jaers, boven de las ten. BOESINGHE. Twee partien ZAEILAND, te zamen groot i-65-io cenliaren, langst decalchiede leidende naer Pilckem, by de hojstede van den Heer Lamaire; gebruikt door Engel Verhaek, mils 180 francs 's jaers. REJHMEL. 2-43-3o cenliaren ZAEILAND en DryJ- gras, aen elkanderen, langst het Klapstraeljen; gebruikt door Rarel Vanden Berghe, mils 175 francs 's jaers. Een perceelken ZAEILANDlangst de FVytschaetstraet, groot 17 aren 20 cenliaren, gebruikt met het laelstvoorgaende NOTAIRE LANNOY, A COMINESBEI.GIQUE. i° - Mardi 29 Novembre 1859, 10 heures du matin autour des Fermes exploitées par Vandenbroucke- Becqtiart J.-Bts Desmarets et la veuve Dekerle BAS-fVARNÉTON80 Marchés de beaux ORMES FRÊNES et PEUPLIERS. 2"-Jeudii" Décembre i85g,A 2 heurespré- cises de relevée, dans une Pâture appartenant M' Auguste Laumosoier, près la Station COMINES, 100 Marchés de gros PEUPLIERS DU CANADA. 3° - Jeudi 8 Décembre i85g, 10 heures du malin, autour de la Ferme exploitée par M' Louis Joye HOUTHEM, 7b Marchés de très- gros BOIS-BLANCS, et ORMES fine feuille. 4° - Vendredi 23 Décembre 1859, ci 10 heures du matin, le long du ruisseau Rorte- keerheke, près du cabarêl la Clef des Champs, BAS wARNÉTON, 100 Marchés FRÊNES et PEUPLIERS. Le tout long crédit sous caution. Grandes facilités de transport par des routes pavées. 1

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Le Propagateur (1818-1871) | 1859 | | pagina 2