ÉTAT-CIVIL D'YPRES, ANNONCES. 187 KOOPEN BOOMEN, VENDITIE FRANCE. MABT DE STAD YPRE. compenses, ou du moios quand ces vérités n'exer cent pins sur son âme tout leor empire; quand le dogme de la prière est tombé en désuétude, et par suite est devenu un objet de dédaiu et de raillerie; quand la confession, l'Eucharistie ne lui inspirent plus que des sarcasmes sacrilèges, tous les principes de morale ne seront-ils pas perdus pour lui et peut-être b tout jamais? Mais nous le demandons, quelles en seront les suites funestes? C'est que ce jeune homme, livré aux seuls instincts de la bête, ne vivra plus que par le côté matériel de son exis tence. Des appétits grossiers, des satisfactions cou pables, des habitudes vicieuses, des pratiques contre nature, en un mot des mœurs abominables avec tout leur cortège d'orgueil, d'impiété, d'égoïsuie, de dédain, d'astuce, d'injustice, de paresse, de sarcasme et de mépris b toutes les lois et b tontes les autorités; voilà ce que devient pour l'ordinaire le caractère prédominant de tout jeune homme, élevé sans religion, ou du moins chez qui la reii- gion n'a pas pu exercer toute son influence. En vain une mère aura-t-elle épuisé toutes les ressources de sa teodresse et de son zèle, pour inspirer b soo fils l'horreur du vice et l'attrait de la vertu; si, forcée de s'en séparer, elle a le mal heur de le confier b des mains sacrilèges, qui lais sent couler dans son âme le venin de l'indifféren- 11 tisme religieux, cet enfant, simple et timide jusqu'alors, b peine arrivé de quelques semaines au milieu d'une jeunesse impie et corrompue, a déjà appris par le scaodale l'affreuse science du mal, avant même que son âge lui permette d'en prati quer les honteuses leçons. Cependant la mère compte les heures de l'absence de son fils, les jours lui paraissent des années. Bien des mères ont passé par cette triste expérience. Qu'od nous contredise si nous nous trompons! Et ces êtres dépravés que seront-ils nn jour comme pères comme époux comme hommes publics et privés, et comment de tels jeunes gens sanronl-ils observer des devoirs qu'ils ne connais sent pas, ou qu'ils ne connaissent que pour les mépriser! La suite un prochain n9.) actes officiels. Par arrêté du 1" décembre, M. R. Conrtens, receveur de l'enregistrement et des domaioes b Popeiinghe, est nommé en la même qualité b Harlebeke. Par arrêté royal du 5 décembre, M. Decae, candidat notaire b Alverioghem, est nommé notaire a la résidence de cette commune, en remplacement de !W. Decae, démissionnaire. Par arrêté royal du i" décembre, le sieur V. Speelman, receveur de l'enregistrement et^des domaines b Stavelot [f.iége] est nommé en la même qualité b Poperiugbe. nécrologie. Le célèbre prestidigitateur Courtois vient de mourir b Paris, b l'âge de ans. nouvelles diverses. Dans le nuit du 5 au 4 de ce mois, deux moutons ont été volés dans J'étable du cultivateur Mal- brancke, b Poperioghe. On recherche les auteurs de cette soustraction. Lundi, dans la nuit, nn fraudeur, nommé Louis Costenoble, domicilié b Eooetières (France), a payé de sa vie l'exercice de sa dangereuse profession arrivé b Ploegsteert, il voulut traverser la Lys dans on petit canot afin d'introduire du café de Belgique en France; il parait que le canot s'est renversé et Costenoble a péri dans les flots. Le lendemain son cadavre a été retiré. Ou vient de faire dans les environs d'Alh l'expérience d'une baratte qui produit en dix minutes quatre livres de beurre avec quatre pintes de crème. L'action mécanique de l'air se mêleb la crème, de manière b opérer la séparation complète de toutes les parties, empêche la crème de lormer de l'écume b la surface et agit avec une rapidité et une perfection étonnantes. Les pièces d'or de 20 francs ont été cotées b la bourse de Bruxelles le 7 décembre, au taux de 19 francs g3 centimes. On lit dausla Gazette de Geeraerdsbergen A la suite d'un pati insensé, le nommé Charles Van deo Winckel, boucher b Niriove, s'était rendu, mercredi b Bruxelles, b l'effet de lutter contre un chien vigoureux. II parait que cet individu s'était livré b diverses reprises b ce genre de combat dont il était toujours sorti sain et sauf. Il n'en a pas été de même cette fois-ci. A peine la lutte était-elle engagée que le mâtin rendu furieux par les coups qui lui étaient portés, s'élança b la gorge de son agresseur et l'étendit mort a ses pieds. Nous apprenons qu'un grand incendie a éclaté samedi dernier b Rochefort (Namur). VHôtel de Londres a été la proie des flammes et détruit de fond en comble. C'est b grande peine que les voyageurs, logeant daus cet hôtel et surpris dans la nuit par le sinistre, ont pu échapper b une mort pour ainsi dire aussi certaine que soudaine. Tout a été consumé. Nous apprenons que les sept religieuses de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame, dont nous avons annoncé le départ de Namur pour la capitale de Guatemala, dans la première quinzaine d'octo bre, sont arrivées le jour de la Toussaint b l'île Saint-Thomas une des petites Antilles. Leur traversée a été très-heureuse. Une personne parfaitement au courant de la valeur de la propriété aux environs d'Anvers, évalue b iâ ou 20 millions de francs la somme totale de l'indemnité b payer par l'État aux pro priétaires et aux locataires pour déplacement on pour expropriation partielle ou totale, soit de maisons, soit de jardins, soit de terres labonrables. Oo écrit de La Haye, que le général C.-A. Gunckel, qui avait été condamné b mort pour crime d'empoisonnement, et dont le Roi avait commué la peineest roorf dans la journée du 5 de ce mois, dans la maison de sûreté civile et militaire de la résidence. Nous avons entendu des agriculteurs se plaindre des dégâts occasionnés par les pigeons. Ces plaintes sont au moins exagérées. Le pigeon ne dépique pas les épis et ne gratte pas comme la volaille, mais s'il fait quelque dommage, il le compense largement par nn grand service qu'il rend en automne aux jeunes blés, et dont on D'à pas coutume de lui tenir compte. Le pigeon, dit un journal agronome, détruit beaucoup de coli maçons eo coquille et même sans coquille. Si l'on ouvre le jabot d'un jeune pigeon, mort après qu'il a pris le repas du matin on trouve des limaçons tout entiers même de ceux qui n'ont pas de co quille. S'il est tué plusieurs heures après son repas, on y trouve encore la trace des coquilles b demi digérées. On a compté 5o et 60 de ces mol lusques dans un seul pigeon. M. Demarcbi a renou velé plusieurs fois cette expérience, que chacun peut faire. Un personnage de la haute société est pour suivi par les tribunaux de Pesth (Hongrie), du chef d'avoir vécu eu même temps avec trois fem mes qu'il avait épousées. Ou annonce que de vastes hôtels vont se con struire, dans les Champs-Elysées, sur des systèmes nouveaux. Il s'agirait d'offrir aux étrangers, moyennant une rétribution déterminée, tout ce qui peut leur être nécessaire pour une vie confortable, absolument comme si elle était organisée pour un long séjour. C'est quelque chose de l'idée des palais de famille, appliquée b une résidence passa gère. Qn cite un riche bauquier qui fait étudier les bases de cette entreprise; les voyageurs seraient divisés en trois catégories, qui répondraient b trois situations sociales, b savoir le confort, le luxe, et enfin ce que les Anglais appellent high life (la haute vie). On estime que, pour Soo fr. par mois, une personne pourrait être logée, nourrie, voitorée, avec la jouissance des principaux théâtres, trois fois par semaine, Le prix des deux autres catégories serait fixé de gré b gré, mais pour une famille de quatre personnes il pourrait ne pas dépasser la somme de 2,000 fr. par mois [luxe], 5,000 fr. par mois \_high life], c'est-b-dire, dans ces deux cas, logements splendides, beaux chevaux, table admi rablement servie, réception une fois par semaine, etc.etc. On irait même jusqu'à fournir b ces familles des domestiques portant leur livrée. Le séjour de ces personnes ne devrait pas être moindre d'un mois. Il est incontestable que les ressources de la vie en commun, en supprimant toutefois les désagréments de la cohabitation donneront tôt ou tard la solution d'un de ces problèmes de vie b bon marché dont notre siècle se préoccupe beaucoup. DU 3 AU 9 DÉCEMBRE INCLUS. Naissances i4. Sexe masc. 5, id. fémin. g. Mariages 2. Eelbo, Théophile-Charles, maréchal ferrant, et Logie, Céline-Virginie, den tellière. Duflou, Jacques Henri, tisserand, et Bartier, Philomèoe Clémence, dentellière. DÉCÈS 5. Braem, Pierre Charles, 69 ans, tisserand, époux de Passchasie Thérèse Behaegele, rue de Menin. Warlop, Marie-Thérèse, 67 aDS, religieuserue de Weninck. Mahieu Pierre Léopold 68 ans journalier époux de Louise-Victoire Vandenabeele, rue de Menin. MeDU, Louis, 56 ans, marbrier, célibataire, décédé a Courtrai le 2 décembre. Verhaeghe, Jean- Charles, 42 ans, journalier, domicilié b Poperin- ghe, époux de Colette Lefever, rue de Thourout. Enfants au-dessous db 7 ans 1. - Sexe mas. 1, sexe fémin. van Ti ^QULIlIBtE, Woensdag, 21" Deckmber 1859, om 11 uren voormiddag precies, zal er upenbaerlyk verkocht worden Eersl op de hofstede gebruikt door sieur Louis Vandamme, le Zillebf.ke, weinig oost van den steenweg van Ypre naer Waestenten tweeden op de hofstede gebruikt door sieur Vandamme-Delannoy, te Zillebeke, by de voorgaende; en ten derden op de hofstede gebruikt door sieur Pieter-Joannes Vanackere, te Zillebeke, wesl by den steenweg van Ypre naer Comen, 187 koopen zeer schoone en zware ÂbeelenIepen, Eiken en Esschen BOOMEN. waeronder veel van 2 meters a 2 meters 20 cenlimeter8 omtrek, zeer geschikt vour limmer- lieden, wagenmakers en molenwerkers. Met langen tyd van betaling, mits slellende goede medekoopers, ter aenveerding van den Notaris V ANDERMEERSCH, te Ypretmet deze Verkooping gelas t. 1

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1859 | | pagina 2