ÉTAT-CIVIL D'YPRES, A N N 0 M C EST" PEERDEMEST, EXTI1AIT. TE YPEIŒtV. Par jugement du quatre Janvier mil huit cent soixante, enregistré, le Tribunal Civil depremière instance d'Ypres,statuant en matière commerciale, a déclaré l'état de Faillite de Marie-Thérèse Combien, veuve de Pierre-François De Gryse, marchande tailleuse, demeurant Ypres. L'ouverture de la Faillite est provisoirement fixée au vingt-neuf Décembre mil huit cent cin quante neuf. Il est ordonné aux créanciers de faire la déclaration de leurs créances au Greffe du dittribunal,avanlle seizecourant mois de Janvier. A la date du vingt-cinq du dit mois de Janvier, il sera procédé la clôture du procès verbal de vérification et le treize Février prochainaux débats sur les contestations naître de cette vérifica tion. Monsieur le Juge Ivveins est nommé Commissaire et Maître Séraphin Verlynde, avocat, demeurant Ypres, Curateur la Faillite. Pour Extrait Conforme: du dit Jugement. Le Curateur de la Faillite s» 'oai-inaa» Ypres, ce 7 Janvier 1860. la porte de la rue de l'air le pins honnête do monde. Cette candeur en imposa Mm* Petit-Payois qui le rencontra près de la porte, et après un échange d'explications et de saints, notre homme put pren dre la volée, avec les dépouilles de M. le substitut. Marine Marchande Belge. La marine marchande belge a perdu eu 1859 neuf navires jaugeaot ensemble 3439 tonn.,3 jaugeant ensemble 487 tonn. ont été vendus, 2 jaugeant ensemble 937 tx. ont été condamnés l'étranger, ce qui forme un total de i4 navires jaug. ensemble 4863 tonnaux, perdus par la marine belge. Elle s'est augmeotée d'un navire lancé et de 6 nationalisés formant un tonnage total de 1821. Déficit 3o42 tonneaux. Les constructeurs ont sur chantiers deux navires voiles et deux steamers. Au premier janvier la marine marchande belge se composait de i4o bâtiments de tout tonnage. Des calculs basés sur des documents authen tiques établissent que, depuis l'orgine des chemins de fer eu France i° Il n'y a qu'un seul voyageur tué sur deux millions de voyageurs transportés; 2" Il n'y a qu'un blessé sur cinq cent mille voyageurs transportés; Tandis que, par les messageries, d'après des relevés faits pendant dix ans, il y a un voyageur tué sur 356,ooo transportés et un voyageur blessé sur 3o,ooo. Il y a donc en France, en voyageant en chemin de fer, environ six fois moins de chances d'être blessé que par la locomotion des diligences et messageries. Et la France est, sons ce rapport, un des pays les moins bien partagés. La Belgique n'a qu'un voya geur tué sur neuf millions de voyageurs transportés, et un blessé sur deux millions. Eu Prusse et dans le duché de Bade, il n'y a qu'un tué sur environ dix- sept millions et demie de transportés, et qu'un blessé sur douze cent mille. Une leçon bien méritée. Il y a quel ques jours se trouvait dans un wraggon de 2,n' classe d'un chemin de fer partant de Paris, un prêtre respectable en compagnie de cinq ou six jeunes ouvriers, qui y étaient entrés après lui. Ces jeuues gens, comme pour insulter la présence de l'ecclésiastique, qui lisait pieusement son bréviaire, ne cessèrent durant tcute la route de tenir les propos les plus grossiers et les plus injurieux pour la morale, pour les prêtres, pour la religion. L'ecclésiastique ne disait mot; mais quand il fut arrivé la première station, il descendit de waggon eu leur disant Au revoir, mes enfants! Pourquoi au revoir? dit celui qui s'était montré le moins retenu dans sa conversation et dans ses tristes plaisanteries. Parce que je suis aumônier des prisons, reprit le prêtre, et il disparut en les saluant. Fasse le ciel que cette leçon si juste ail été comprise! Le journal anglais Lancet cite des faits qui démentent l'opinion généralement adoptée que les somnambules peuvent impunément se promener sur la crête des toits, le bord des précipices, et généralement dans les lieux où l'homme l'état de veille ne s'aventore pas sans crainte. Assurément, le somnambule n'étant pas préoccupé du danger, le brave plus facilement; ne voyant pas le péril, n'ayant pas conscience de son état, il n'est point alarmé c'est la cause naturelle de son apparente hardiesse et de son semblant d'infaillibilité. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. dépèche française. Paris, 5 jaovier. M. de Thouvenel est nommé provisoirement ministre des affaires étrangères, eo remplacement de M. Walewski, dont la démission est acceptée. M. Baroche fera l'intérim du ministère, eo atten dant l'arrivée de M. de Thouvenel. [Moniteur.) ANGLETERRE. On dit qu'à la Cour des divorces, Londres, il y a maintenant 600 affaires arriérées. FRANCE. M. X..., négociant de notre ville, dit le Courrier de Lyon, s'étant rendu la semaine dernière dans ses domaines du Méconnais, pour y régler quelques comptes avec ses fermiers, y tomba si dangereuse ment malade, que le médecin de l'endroit déclara qu'il ne passerai! pas la nuit. Saisi d'ooe syncope prolongée, il resta soixante heures environ ploogé dans une léthargie si complète que son fils et sa fille, accourus près du lit de mort de leur père, le crurent réellement décédé, et le firent placer dans un cercueil, après avoir accompli les démarches prescrites par la loi auprès de l'autorité locale. Le malin, la sœur, qui veillait auprès do mort en récitant les prières de circonstance, entend tout d'un coup un éterriùment, mais un éternûment si fort et si prolongé, qu'elle s'enfuit en laissant tomber son livre de prières, appelant au secours de toutes ses forces. Les fermiers accourent et trouvent M. X..., chez lequel l'éternùment entendu par la sœur avait déterminé une hémorrhagie tellement violente, qu'elle avait opéré une crise salutaire et ramené le malade la vie. M. X..., après un traitement de deux ou trois jours a été ramené en voiture par ses enfants, Lyon, où il est aujourd'hui dans un état de santé qui n'inspire plus la moindre crainte. ITALIE. Le général Garibaldi vient de donner sa démis sion de président de l'association nationale italienne. Cette nouvelle est contenue dans une lettre de quatre lignes que publie le Piccolo corriere, de Turin; on peut trouver les motifs de cette détermination dans une allocution prononcée le 28 décembre, Milan, par le célèbre génétal et où se trouvait le passage suivant En Italie, il ne doit pas y avoir tant d'asso- ciations; l'association, en Italie doit être une seule celle de 25 millions d'habitants. La diplomatie finira par ployer la tête. Arrière les faiseurs politiques! [i faccienderi polilici!) Je serai toujours avec le peuple. Suivant une correspondance adressée au Messager du Midi, l'Empeteur de Russie aurait écrit au jeune grand-duc de Toscane trois lettres très-affectueuses et très-significatives, dans l'une desquelles il lut promettrait de soutenir les droits de la maison de Lorraine par tons les moyens en son pouvoir. Nous apprenons de bonne source, écrit-on la Gazette d'Augsbourg que tous les objets d'ameublement des palais de Milan et de Monza, appartenant l'archiduc Ferdioand-Maiimilieo eo ont été emportés par Sou Altesse son départ de Milan au printemps dernier. Quant aux magni fiques meubles achetés pour le séjour de l'Empe reur et de l'Impératrice en Lombardie (1857 et 1858), on n'a pu en sauver qu'une partie. Cepen dant un fidèle employé est parvenu sauver au moins toute l'argenterie et tous les objets en or. ESPAGNE. Le général en chef de l'armée d'Afrique, par dépêche télégraphique d'hier, sept heures trente minutes du soir, mande du campement del Seriallo ce qui suit A huit heures et demie, l'ennemi a attaqué les grandes gardes du campement du géné ral Ros, eu courant travers les bois de la droite. Ces postes ayant été renforcés par trois bataillons sous les ordres du général Turon, les Mauresont été repoussés avec autant de vigueur que l'exigeait l'impétuosité de leur atlaqne. A l'instant où j'ai entendu le feu, je me suis transporté sur le théâtre du combat, voyant avec qnelle bravoure se bat taient nos troupes. Le feu de l'ennemi a été très- no u r r icomme jamais il ne l'avait été encore. Je crois nos pertes pen considérables, mais je ne saurais encore eo préciser le chiffre; celles de l'en nemi doivent avoir été grandes, attendu qu'il a été repoussé de nos tranchées. [Gazette de Madrid) Le commandant général des forces navales d'opération au ministère de la roariue Hier, une heure dix minutes de l'apiès-midi, avec les forces navales, j'ai battu les forts de l'embouchure de Tetouan; j'ai complètement éteint leur feu et j'ai brûlé le fort du Nord. L'affaire a duré une heure. Je n'ai pas eu de pertes déplorer, l'ennemi poin tant trop haut. [Correspondencia autografa.) DU 31 DÉCEMBRE AU 6 JANVIER INCLUS. Naissances 8. Sexe masc. 6, id. fémin. 2. Mort-nés 2. Sexe masc. 1, sexe fémin. 1. Décès 3. Vandenberghe, Colette Constance, 57 ans, dentellière, veuve de François Floreolyn, épouse de Charles Wullus, rue de Menin. Cardinael, Charles, 5i ans, sans profession, veuf de Jeanne Messelyo (domicilié Loo) rue de Thourout. Ficher, Hortense, 45 ans, sans pro fession, célibataire, rue de l'Etoile. Enfants au-dessous de 7 ans 4. - Sexe mas. 1, sexe fémin. 3. van in de CASERNE DER CUIRASSIERS Zaturdag 14"1 January 1860, teo 2 172 uren namiddag precies- Met comptant geld en 10' penning boven de koopsom. (1) Zeg het voorts.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1860 | | pagina 2