rable; la Chambre, MM. Rodenbacb, Allard, H. Du mortier, H.de Brouckere en sont tombés d'accord avec M. Vander Doockt; et M. B. Dumortier s'est engagé présenter bientôt h la Chambre un projet de loi sur cette matière. ACTES OFFICIELS. Un arrêté royal du 6 mars accorde: Un subside de 3,000 francs, l'administration commuoale d'Ypres, pour la restauration du bâti ment des Halles en cette ville; Uo subside de 1,100 francs, k l'administration communale d'Ypres, pour la décoration extérieure du même bâtiment. NOMINATION ECCLÉSIASTIQUE. M. Aernondt, vicaire de S'-Martin, a Courtrai, est nommé curé k Swevezeele. CHRONIQUE JUDICIAIRB. A l'audience du 10 mars comparaissait devaDt la cour d'assises séant k Bruges, le nommé Jacques De Simpelaere, âgé de 25 ans, né k C^rlemarcq, domicilié en dernier lieu k Dickebusch, domestique de ferme; convaincu de tentative de viol, il a été condamné k dix années de réclusion, k l'exposition publique et k l'interdiction de toute tutelle, cura telle et de toute participation a des conseils de famille. Après le prononcé de cet arrêt, M. le président a déclaré close la première session des assises pour la présente année. NÉCROLOGIE. M. l'abbé Cracco, poëte flamand estimé, vient de succomber a une longue maladie, dans l'établis sement het Slron, près de Gand, k l'âge de 69 ans. Cet écrivain a travaillé pendaut de longues années k une traduction de l'Iliade dont certaines parties ont été publiées a différentes époques et ont donné l'idée la plus favorable de cet important travail. Il serait grandement k désirer que l'on songeât k le publier en entier. Ce serait la un monument dura ble élevé k la mémoire d'un homme, qui, par son savoir comme professeur et son talent comme litté rateur, a rendu des services éminerits k la langue flamande. Précurseur NOUVELLES DIVERSES. Il circule en cette ville une pétition demandant le cours légal de la monnaie d'or française. Celte pétilijn qui se couvre d'un graud nombre de signatures sera transmise sous peu k la Chambre des Représentants. surtout l'attention, c'étaient douzev jeunes filles rangées autour de l'enceinte circulaire, vêtues de blancel couronnées de fleurs. An-dessus de chacune d'elles on apercevait, en caractères d'or, les lettres du cycle ou zodiaque japonais. Tout k coup un bruit épouvantable de gongs se fit entendre et toute l'assemblée parut saisie d'un religieux effroi. Le mikado se leva alors, sortit de son trône et fit trois pas dans la direction du Nord. Aussitôt le grand-piêtre se leva k son tour, descendit de son estrade, et, accompagué de sa suite se présenta devant le pontife. En même temps les grands officiers de la couronne s'étaient rangés k son côté, et l'enseigne japonais, composé d'un globe surmonté d'une longue crinière de crios noirs, fut levé et placé derrière le Mikado. Alors le bruit des gongs recommença une seconde fois, et, ce signal, toute l'assistance se prosterna devaDt le pontife, qui invoqua en laogue antique les dieux protecteurs du Japon. Au troisième retentissement de gongs, k son tour, il s'agenouilla, et le grand- prê re de Daïmioziue, se levant, lui mil on voile sur la figure. Le sieur Pierre-Jean Lozier, de Wulverghem, horlogervient d'envoyer au Conservatoire de curiosités diverses récemment ouvert k Londres, uoe très-belle montre de paillequ'il a confec tionnée lui-même, et qui va trente-six heures sans qu'on soit obligé de la monter. Celte œuvre vrai ment extraordinaire, et unique dans son genre, lui a attiré la visite de plusieurs artistes célèbres, cu rieux d'apprendre et de voir comment il était parvenu k surmonter les difficultés de celte éton nante entreprise. Il est k regretter que cette magni fique création du génie de notre ingénieux com patriote soit devenue le partage de l'Angleterre, et que les livres sterlirigs de John Bul, nous aient ainsi enlevé pour toujours, un pareil chef-d'œuvre. C.V. Les recherches actives que la justice a ordonnées ces jours derniers pour découvrir le cadavre de Henri Verbrighe ont abouti. Cet employé avait disparu depuis le 25 janvier, jour auquel il avait touché, chez M. le receveur des douanes k Bruges, au-delk de 5oo francs pour la paye des employés de la brigade k Clemskerke. On a supposé dès le premier moment de cette disparition que Verbrighe en retournant chez lui le soir avait été attaqué, qu'on lui avait enlevé soo argent et que les malfaiteurs s'étaient débarrassés de lui eo le jetant dans le canal. Ces prévisious se sont réalisées. Le corps de Verbrighe a été retrouvé dimanche dans le canal d'Oslende au hameau dit Speyen. Outre quelques papiers il avait encore sa montre en argent et ses pistolets 'a la ceinture. Il paraît que les médecins légisteschargésde l'autopsie, ont coustaté que le malheureux employé avait reçu plusieurs coups de couteau dans la poitrine. Par une coïncidence, assez singulière, le même jour que l'on a retrouvé le cadavre, la gendarmerie a arrêté, près de S' Pierre, un ancien préposé des douanes, le nommé Charles Quagebeur de Vlisse- ghem, a charge duquel M. lejuge d'instruction avait décerné depuis quelques jours un mandat d'amener. On écrit d'Oslende, 9 courant Les marées extraordinaires prédites pour les 7, 8 et 9 mars, n'ont pas répondu k l'attente publique, surtout de ceux qui étaient venus des villes voisines, en assez grand nombre, dans l'espoir, sans doute, d'assister k une inondation de la ville d'Osteride. Contra riées par un vent violent d'est et nord-est les marées de ces derniers jours ne se sont pas élevées sensiblement au-dessus des hautes marées de vives eaux. On écrit d'An ver», 10 mars: L'annonce d'une marée extraordinaire avait attiré hier une foule immense au port. Tous les cabarets étaient remplis de monde, tant k l'inté rieur que devant les portes. Le nombre des Une fois cette cérémonie accomplie, le pontife, marchant k pas incertains et au son des instruments, fit le tour de l'enceinte circulaire, et s'arrêtant devant une des jeunes filles qui s'y trouvaient placées, il lui couvrit le visage avec le voile même dont le grand-piêtre l'avait recouvert; puis, lui tendant la main, il la conduisit dans l'intérieur du trône placé au centre de la salle. Dès lors, pour l'éternité le visage de la jeune fille voilée était caché aux regards profanes des mortels, et, honorée du titre de Ohthimé, elle était proclamée la sœur, l'épouse et la mère des Mikados. Un instant après, le bruit des gongs se renouvela, mais celle fois avec plus de violence que jamais. Une flamme brillante s'éleva k l'endroit du trône, qui, au moyeu de ressorts cachés, disparut et laissa vide le milieu de là salle; puis le rideau qui séparait l'enceinte circulaire de la salle des constellations se referma, et la cérémonie fut terminée. Pendant huit jouis, des fêtes splendides ont été doonées au peuple dans Miako, des aumônes furent répandues parmi les indigents, et des sommes considérables furent distribuées dans tous les tem ples et les çouvents de l'empire. personnes qui se promenaient sur le quai était incalculable. Il y en avait, non-seolernent de la ville et des enviions, mais des villages de l'arron dissement k une très-grande distance. On en voyait même de Lierre, de Matines, de Turnhout et de Bruxelles. Toute cette masse de monde a dû se retirer comme elle était venue; car la marée n'était guère plus haute qu'une marée ordinaire. Rien n'a été iooudé, si ce n'est l'estomac des curieux qui sont allés noyer leur désappointement dans les cabarets. Les cabaretiers les cousolaient en leur assurant que ce n'était que partie remise. Ils les engageaient k revenir le lendemain, le dimanche et le lundi prochains, parce que, disaient-ils les astronomes se sont trompés d'un ou de deux jours* Pendaut le mois de février dernier, 2,008 lettres sont tombées en rebut par suite de vices d'adres«e. De ce nombre i,244 ont pu être réexpédiées aux destinataires ou restituées aux auteurs k la suite de leur ouverture. 764 sont restées en souffrance k l'administration. On nous informe qu'un savant pharmacien belge, M. L. Ghisbain, établi depuis plusieurs années k Rouvroy, province de Haioaut, vient de découvrir un procédé bien simple et très-économi que pour clarifier les bières troubles. MM. les bras seurs s'empresseront sans doute d'acquérir ce pro cédé, qui u'entraîne qu'une dépense de 4 centimes au tonneau. Ou lit dans la Meuse de Liège Un épervier de l'espèce buse a été pris jeudi dans une petite ferme des environs de notre ville, k la suite d'un sanglaut combat qui honore la race des coqs de bataille. Ce duel mérite d'être rapporté tel que nous l'a raconté un témoin occulaire. Le forban des airs, k jeûn sans doute depuis longtemps, lôdait autour de la ferme en décrivant de grands cercles dans le ciel. Il tenait k l'œil quel ques poules qui, réunies sous une haie, s'abri taient de leur mieux du vent du Nord. Tout-b-coup l'épervier fondit sur un de ces gallinacés et chercha k l'enlever dans ses puissantes serres. Il avait compté sans le sultan du poulailler, grand coq de bataille, fier et jaloux de l'honneur, de la santé de ses poules. En brave chevalier, portant casque et éperoo, notre coq s'élance sur la buse et, en deux coups de bec, crève, avant que son maître soit venu k son secours, les yeux de son ennemi. L'épervier, aveuglé, fou de rage et de douleur, voulut prendre son vol, mais n'y voyant plus, il se dirigea vers une étable dont la porte était entr'- ouverteet s'y laissa prendre comme un étourneau. Le coq en fureur l'avait suivi jusque- Ik et l'eût mis en pièce si l'on n'avait mis un terme k son ardeur sanguinaire. Le croqueur de poules fut égorgé et pendu, pour l'exemple de ses pareils et selon l'usage établi daos nos campagnes, k la porte d'entrée de |a ferme. La race des coqs de bataille est aussi belle que brave, et nous comprenons que la Gaule en ait fait si longtemps l'emblème de sa bravoure. Un de ces coqs étranglerait un aigle. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. DÉPÊCHE ANGLAISE. Londres, dimanche soir, 11 mars. L'agence Reuter communique aux journaux anglais la réponse du Pape aux dernières proposi tions de la France. Le Saint Père déclare que l'intégrité de l'État de l'Eglise n'est pas seulemeut une question politi que, mais aussi une question religieuse. Il repousse de la façon la plus absolue le projet d'établissement d'un vicariat pour lesRomagnes.lt se montre disposé a introduire des réformes, mais k la condition que l'intégrité de ses Etats soit rétablie. DÉPÊCHE FRANÇAISE. Paris, 11 mars. Le Moniteur contient la promulgation du traité

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Le Propagateur (1818-1871) | 1860 | | pagina 2