ÉTAT-CIVIL D'YPRESr
ANNONCES.
EIKEN BOOMEN
AUTRICHE.
TE POELCAPELLELANGEMARCK.
De l\otaris BSIaâLTIS, zal op
Woensdag 4e" April 1800, om 1 ure na
middag, ten voordeele van Madame De
Brock, grondeigenares le Brugge.openbaerlyk
Verlcoopen
50 koopen extra sclioone en zivare EIKEN
BOOMEN groolendeels hebbende 2 melcrs
dikle, bgionderlyk dienslig voor kuipers,
wagenmakers, sclirynwerkerstimmerlieden,
en voor sclieep -, molen-, utaleren andere
werken, Deze lioomen groeijen atten in liet
gezegde Vrgbosch, op eene parlg grond gelegen
langs de Doschlcassyde, legen de lierberg het
Meunenken, zuid de honlerdreef en noord de
hlausdreef, en zyn, door de aengelegenheid
van die kassyde, van eenen gemakkelyken
vervoer
1 zwaren Elzenboom,
2 koopen Abeelen,
2,500 Eiken Snoeibusschen,
4,000 Sparrebussehen,
Ook slaende en liggende op gemelde pariy
grond langs de Boschkassyde.
Men zal 1er herberg het Meunenken ver-
gaderen.
Deze Verkooping gescliiedl op geivoone
voorivaerden en lyd van betaling.
(1) Men make hei ruchlbaer.
l'Italie et des di»etses passions qui s'agitaient au
commencement du dix septième siècle.
La Papauté se présente d'abord b nous. Le
Pape, dit M. Cousin, était alors le vrai représeo-
tant de l'Italie; seul, il était désintéressé. Son
unique pensée, digne du Père de la chrétienté,
était la paix, et autant qu'il serait en lui, la di-
minution du joug étranger.
Voici maintenant le portrait du duc de Savoir:
Charles Emmanuel I" n'était pas un enfant de
l'Italie. Sorti des montagnes de la Savoie, b
cheval sur les Alpes, ni Français, ni Italien,
brave et ambitieux, il ne connaissait qu'un inté-
rèt, celui de sa maison, et ne poursuivait qu'un
seul but, l'agrandissement de ses Etals. Étouffant
dans des limites trop étroites, il aspirait b prendre
son essor et b s'étendre aux dépens de qui que
ce fût.
Enfin, la maison d'Autriche n'est pas oubliée;
toujours prête b envahir l'Italie, et toujours irritée
de rencontrer contre ses desseins les Papes, qui
n'avaient pas la souplesse d'âme des ducs de Sa
voie, elle répandait les sophismes et les mensonges
dont la révolution a hérité aujourd'hui. Redou-
tant l'influence morale du Pape, et les efforts
qu'il allait faire pour arrêter l'inique invasion
qui se préparait, l'Empereur s'appliqua b faire
revivre contre le chef de la chrétienté la vieille
accusation de se mêler de politique et des choses
temporelles, au lieu de passer doucement sa vie
b prier Dieu dans ce couvent privilégié appelé
la ville de Rome. L'Espagne, qui se disait si fort
catholique trouva fort bonne cette étrange
accusation; elle aussi se mit b flatter les passions
protestantes, et commença b parler de réformer
l'Eglise et la Papauté. Et l'éininent écrivain
cite en note cet extrait des Mémoires du cardinal
de Richelieu. Les Espagnols commençaient a
parler de réformer l'Église et le Pape qui ne
peusait, disaient-ils, qu'b s'enrichir, lever des
armées et fortifier des places au lieu que sa
charge est de prier Dieu.
Nos lecteurs peuveut conclure de ces curieux
détails qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil,
et que les plus tristes inventions de notre temps
n'ont même pas le mérite d'être origioales. Nous
ne multiplierons pas nos emprunts au beau travail
de M. Cousin; il convient de lire en entier cette
histoire de Mazarin, qui semble écrite par la plume
d'un contemporain du cardinal de Retz ou de La
Rochefoucauld.
ITALIE.
On sait qu'un décret récent vient de décider que
l'armée piémontaise serait mise sur le maximum
du pied de guerre b partir du i" avril prochain, et
qu'une décision analogue a été prise b l'égard de
l'année de l'Italie centrale, qui doit être incorporée
dans l'armée sarde et opérer avec celte dernière.
Il résulte des dernieis documents venus de Turin
que l'armée piémontaise, lorsqu'elle aura reçu tous
ses contingents et défalcation faite de la division
de Savoie, qui sera licenciée, formera un effectif
d'environ 100,000 hommes avec une réserve de
4o,ooo.
L'armée de l'Italie centrale se compose de 12
brigades d'iufariterie ou de 24 régiments de ligne,
de 1 2 bataillons de chasseurs b pied, de 4 régiments
de cavalerie, de 10 batteries d'artillerie et de 3
bataillons du génie.
Chaq ue régiment d'infanterie est b deux batail-
Ions; un troisième bataillon est en formation; deux
autres batteries d'artillerie sont en pleine organi
sation. Lorsque les différents corps dont se coin-
pose I armée de l'Italie centrale seront organisés,
cette armée présentera un effectif d'environ 60,000
hommes.
Il résulte de ce qui précède que l'armée piémon
taise et l'armée de l'Italie centrale réunies et mises
sur le maximun du pied de guerre b partir du 1"
avril prochain, devront comprendre, au printemps j
prochain, un effectif d'environ deux cent mille
hommes.
On écrit de Rome, le 10 février, aux Débats
Ou a parlé d'une lettre du Roi Victor-
Emmanuel au Saint-Père et de la réponse do
Saint-Père au Roi de Sardaigne. Si nous n'avous
pu avoir des renseignements complets sur ces deux
importants documents, voici au moins quelques
détails dont noirs pouvons garantir l'authenticité.
La lettre de S. M. sarde arriva b Rome le 17
février, portée par M. l'abbé Stadrella, aumônier
du Roi. Avec toute la mesure de langage et toutes
les assurances convenables de respectueux dévoue
ment, Victor-Emmanuel demandait en snbstaoce
d'être investi b l'amiable du vicariat pour les
Romagnes, les Marches et l'Otnbrie. Cette requête,
si atténuée qu'elle fût dans l'expresseraent, déplut,
et en refusant par deux fois d'admettre l'aumônier
de S. M. sarde, le cardinal Antonelli s'exprima
avec une certaine vivacité. S. Em. toutefois revint de
ses premières décisions et désira erihn voir M.
l'abbé Stradella. La suite de la conversation
amenant le cardinal b dire qu'il s'étonnait qu'un
ecclésiastique et non pas un diplomate on un aide
de camp du Roi se fût chargé d'apporter une
pareille dépêche, M. l'abbé Stradella répondit avec
ingénuité qu'il en avait été chargé'et qu'il l'avait
agréée, précisément parce qu'on avait eu la pensée,
b son sentiment très juste, que pour une mission
toute de conciliation avec la cour de Rome, le
caractère ecclésiastique était préférable entre tous.
Quant b la réponse du S1 Père, elle a été
écrite de sa propre main. Le cardinal a dit n'en
avoir pas eu communication ce qui est fort
possible. Quelques personnes, souvent bien infor
mées, assurent qu'on y lit cette phrase Votre
lettre n'est pas digne d'un Roi catholique et d'un
prince de la maison de Savoie. Nous ue pouvons
autrement l'affirmer.»
On écrit de Vienne b la Bœrsenhalle Il se
prépare b l'imprimerie impéiiale de Paris une
nouvelle brochure sous ce titre La France et
C Autriche, laquelle sera digne d'être placée a
côté des autres productions de la littérature impé
rialiste de ces derniers temps et couronnera la
politique de la France contre l'Autriche.
Dans un des derniers conseils des ministres
tenu ici sous la présidence de l'Empereur, la ques
tion italienne a été l'objet d'une discussion très-
animée, et l'on s'est occupé surtout de Uattitude de
la Sardaigne, aussi provocatrice diplomatiquement
que militairement parlant. D'après quelques mesu
res prises b la suite de ce conseil, on est en droit
de supposer que le gouvernement impérial n'a pas
l'iutention de porter jnsqu'b l'extiême le principe
de passivité adopté par lui, et qu'il envisage au
jourd'hui l'éventualité d'uue nouvelle guerre de
beaucoup plus près qu'il y a quelques semaines.
Vienne, 1 1 mars.
Les arrestations de complices dans la rualheu-
reuseaffaire du baron d'Eyuatten prennent unetelle
extension que, vu le nombre des personnes incul
pées, il sera presque impossible de mener l'iii-
struction b fin. Hier soir encore, plusieurs person
nes, eutre autres un ingénieur, ont été amenées
d'Italie sous escorte militaire et incarcérées dans
une des prisons de Vienne. Elles sont accusées, les
unes de complici dans les détournements de
fonds, les autres de haute trahison et d'intelligences
avec l'ennemi pendant la guerre. Il serait difficile de
rendre l'effet produit dans le civil comme dans le
militaire par ces faits, que la rumeur publique exa
gère encore. Ce qui étonne le plus, c'est que, de
tous les complices, deux seulemeut se sont éloignés
des États autrichiens. Gazette de Cologne.)
Voici quelques nouveaux détails sur la fin du
baron d'Eyuatten il a écrit ses dernières voloutés
sur les pages blanches d'un livre, h l'aide d'allu
mettes noircies au feu. Il prie plusieurs amis d'im
plorer en faveur de sa famille la grâce de l'Empe
reur,et il recommandes son médecin de représenter
sa mort b sa femme comme la suite d'une attaque
d'apoplexie. On a trouvé, attachés sur son sein
avec une écharpe, les portraits photographiés des
siens. Ost deutsche-Post.)
DU 10 MARS AU 16 INCLUS.
Naissances i3. Sexe masc. 5, id. fémin. 8.
Un mort-né du sexe féminin..
décès 3. DehouckMarie, 65 ans, journa
lière, épouse de Ferdinand Petelion (domiciliée b
Crombeke), rue de Thourout. Leroy, Virgftîie,
3o ans, repasseuse, célibataire, S'-Nicolas-lez-
Ypres. Aernout, Henri, 1 1 172 ans, rue de
Terre.
Enfants au dessous de 7 ans 2. - Sexe
mas. sexe fémin. 2.
Kawtoor van den Notahis MAHIEU,
TE YPRE.
mvbndag 26'° Maert 1860, zal er open-
baerlyk Verkochl worden
i° Ten 1 ure namiddag, in eene partie
bosch gelegen Le LVeslvleleren langst de
Kraeislraet, by de herberg de Coppernolle, 24
konpen schoone Eikenen Espen Boonien.
En 2° Ten 3 uren namiddag, in de lier-
berg de Spanhroek, bewoond door Karel Ean-
dromme le Woeslen, de Taillie met 828
Plantsoenen, slaende op gemeld bosch, groot 1
liect. 76 aren verdeeld in 4 koopen. (3)
OPE*KARE VERKOOPING
van groote en zware
en andere,
SIÎD31 2ÏÎ SIPiiiû&a JJ'333-DTiana
i iiet tkyiioncii,