nationale, en remplacement de l'honorable M. Coppielers 't Wallant. Le choix de l'Association s'est arrêté définitive ment snr M. de Ridder-Dojardin, membre du conseil communal et de la commission des hospices, greffier du tribunal de commerce, président de la commission de la prison et de l'administration du Mont-de-Piélé, président de la commission du bureau de bienfaisance, etc., etc. Un crime des plus audacieux vient de jeter la consternation dans les environs d'Ostende. Mercredi dernier, vers 5 heures de relevée, M. Van der Heyden- De Bcninghe, banquier Ostende, se promenant avec ses deux chiens de chasse aux environs de Sas de Slykens (communede Breedene), fut accosté par trois individus habillés de blouses bleues; l'un était de grande, l'autre de moyenne et le troisième de petite taille; ils lui demandèrent l'aumône. M. Van der Heyden ayant tiré son porte-monnaie de sa poche, les trois malfaiteurs, sur le cri poussé par l'un d'eux attaquez! sont tombés sur lui, l'ont terrassé, fortement maltraité et presqu'étranglé tout en déchirant ses babils. Malgré la vive résistance de la victime et de ses chiens, les brigands l'ont entièrement dévalisé, emportant son porte-monnaie contenant 3oo fr. en billets de banque et 3oo fr. en or, en outre on portefeuille renfermant un billet b ordre, qui a été retrouvé, lacéré, quelque distance de la. M. Van der Heyden ayant perdu connaissance est resté sur le terrain, tandis que ses assaillants ont piis la fuite. La police a fait immédiatement les recherches les plus actives pour découvrir les coupables, mais jusqu'ici elles sont restées sans résultat. Ce nouveau méfait, si hardi, commis en plein jour, dans un endroit très-fréquenté, le long d'une route pavée, b proximité du chemin de fer et du canal fait involontairement songer l'assassinat commis probablement dans les mêmes conditions, aussi le long du canal d'Ostende, sur le sous- brigadier des douanes Verbrigghe et dont les auteurs (tout le fait craindre), ne sont malheureuse ment pas encore sous la main de la justice. La police de Bruges a arrêté la semaine dernière trois individus sous l'inculpation de com plicité dans l'attentat commis sur la personne de M. Van der Heyden, dans la journée du i4 dr. Il paraît que M. Van der Heyden, par suite de l'émotion qu'il a éprouvée et des mauvais traitements exercés sur sa personne est assez dan gereusement malade et se trouve alité. On écrit d'Ostende, 17 mars Un assez grand nombre de bateaux sont rentrés celte se maine de la pêche, rapportant tous une grande quantité de poisson. Les prix se sont très-bien maintenus dn commencement jusqu'au milieu de la semaine; vendredi et samedi ils sont tombés très- bas. Les soles sont particulièrement rares et chères. Les travaux de terrassement du chemin de fer de Gaod a Eecloo sont poussés avec activité. On espère que la ligne sera livrée la circulation au mois de septembre prochain. Les locomotives porteront les noms des hommes illustres qui ont vu le jour b Eecloo, Paschasius Juslus, Ledeganck, Geirnaerl, etc. Nous apprenons, dit le Moniteur de Lou- vain, que plusieurs étudiants a l'Université catho lique sont sur le point de partir pour Rome, afin de prendre do service dans les armées du Pape. On nous cite M. le comte de R. de B., qui porte noblement un nom illustre. Héritier d'un des plus beaux noms de Belgique, la tête d'une grande fortune, il quitte sa famille pour aller eu Italie, soutenir les généreux combats de la justice et de la vérité. C est un fils des croisés qui ne craiot pas les fils de Voltaire. Nous pourrions nommer encore un fils d'un professeur de notre université qui nous quitte avec le grade de lieutenant, et une quinzaine d autres jeunes gens. Ces étudiants, en allant s'engager dans les armées du Souverain-Pontife, porteront personnellement au Vatican l'adresse de leurs condisciples de Louvain. On sait que les députations permanentes ont été consultées sur les changements qu'il serait utile d'apporter b la loi électorale. La députation permanente de la province de Namur a fait entre autres les propositions suivantes t i" D'attribuer aux fermiers le tiers des contri butions foncières; 20 D'accorder la nomination d'un représentant b chaque circonscription de 4o,ooo habitants; 3" D'indemniser tous les électeurs de leurs frais de route et de soumettre b une amende quiconque, sans motif légitime d'empêchement, ne se rendrait pas b l'élection Les Petites Sœurs des Pauvresarrivées b Bruxelles en i854, y ont ouvert un hospice qui ne compte actuellement pas moins de 160 pension naires des deux sexes. Le nombre des vieillards et infirmes, admis depuis l'arrivée des Sœurs, est de 265. On lit dans la Gazette de Bruxelles «Un de nos abonnés met une certaine insistance b nous faire publier le chronogramme suivant. Qu'il soit fait selon sa volonté. Le DIX-neUf féVrler fUt poUr La beLglqUe Un JoUr aUssI DoULoUreUX qUe fataL; Le ILUIDe éLeCtrlqUe DétrUISIt Les beLLes baUtes fLèChes De pLUsIeUrs CLoChers. Le nouvel impôt qui frappera les sucres, par suite de la suppression des octrois, a justement ému les raffineurs et les fabricants qui se voient menacés d'une expropriation indirecte. Une réunion prépa ratoire a eu lieu samedi b VHôtel des Étrangers b Bruxelles, et une réunion générale a également eu lieu, au même local, dimanche dernier, pour tous ceux que la chose concerne. Nous apprenons que S. A. R. Mgr le duc de Brabant compte se rendre dans quelques jours b l'étranger. S. A. R. va, b ce qu'on assure, b Constantinople, qu'elle n'avait pas pu visiter lors de son premier voyage en Orient. Si nous sommes bien informés, le départ du prince serait fixé b jeudi prochaiu. Hier matin, b 11 heures, M. le uotaire Broustin a procédé définitivement b la vente des quatre journaux Observateur belge, le Journal de la Belgique, le Temps et le Courrier de la Dyle, L'adjudication préparatoire a été maintenue, c'est-b-dire que M. Félis a été proclamé adjudica taire pour la somme de 5,100 fr. Le 14les voyageurs qui se trouvaient dans le convoi arrivant b 7 heures du soir b Mocs ont ressenti une secousse qui n'a occasionné aucun accident. Voici ce qui avait causé le mouvement imprimé au convoi. Deux jeunes chevaux, échappés d'une ferme située aux environs de la station de Jemmape, se trouvaient sur la voie ferrée au moment du passage du convoi. La locomotive les avait ren versés et avait coupé la tête b l'un et la cuisse b l'autre. On pouvait encore voir le lendemain les corps de ces deux animaux près de l'endroit où ils ont reçu le coup mortel de la locomotiveleurenoemie. On écrit de Tournai, 16 mars Nous avons entretenu nos lecteurs d'un vol de 21,760 francs en pièces d'or fait au préjudice du sieur Antoine Battard, b Bernissard. Battard est un vieillard octogénaire qui prenait le plaisir de faire une petite montagne avec des pièces d'or. Pour lien au monde, il n'aurait voulu se séparer de son cher magot, fut-ce pour le placer a gros intérêts. Il fallait qu'il put le contempler, l'admirer b toute heure. Jugez de son désespoir lorsqu'il eut con naissance de l'affreux larcin. Mais aussi jugez de sa joie lorsque le magot fut retrouvé car il est retrou vé, il est revenu sain et sauf b son légitime pro priétaire. Après une descente de lieux faite par la justice, le remord s'est emparé de l'âme du coupable, il a été tout doucement placer les pièces d'or dans certaine cachette d'où le vieux bonhomme les a lui même retirées. Quelques commères dont la langue est aussi longue que méchante ont été jusqu'à prétendre que le volé lui-même les avait blotties dans ce bienheureux trou et que sa mémoire lui ayant fait défaut, il en avait perdu souvenance. D'autres disent qu'on a voulu dooner au vieil Antoine une petite leçon, pour qu'à l'avenir il cherche pour son argent un placement plus fructueox et plus sûr. M. le commissaire d'arrondissement de Charleroi a procédé samedi, dans une des salles de l'Hôtel - de- Ville, b un tirage au sort supplémen taire pour le sieur Marlh, Frédéric-André, qui doit prendre rang parmi les miliciens de la viile de Charleroi, de la levée de 1860, b laquelle il ap partient par son âge. Ce milicien avait cru, contrairement aux pres criptions de la loi, pouvoir requérir son inscription pour la milice, dans la commune de Bossut- Cottechain, où il est né. Toutes les personnes intéressées ont été invitées par l'autorité locale b assister b cette opération. On écrit de Namur, 18 mars Le théâtre de Namur est réduit en cendres. On y faisait hier les grands préparatifs d'un grand bal paré et masqué, qui devait avoir lieu ce soir,lorsque, vers 6 172 heures, une fuite de gaz s'étant produite et un ouvrier s'étant approché avec une bougie, il se fit une explosion formidable. Les décors furent bientôt tout en feu, et les secours, quoique prompts et énergiques, devinrent totalement inutiles. Heureusement on n'a aucune mort b déplorer. Heureusement aussi le théâtre de Namur était complètement isolé de toute autre habitation. Les bâtiments du théâtre de Namur étaient assurés par la société Securitas, pour la somme de 55,ooo fr. Tous les costumes sont devenus la proie des flammes. Les artistes dramatiques ont éprouvé des perles sensibles. On écrit de Saint-Hubert, le 15, b VIndé pendance Un cas extraordinaire de fécondité s'est pré senté hier en notre petite ville. La nommée Justine Marchai, épouse de M. Nicolay, a donné le jour b cinq enfants, dont quatre garçons et une fille. Les quatre garçons sont morts, la fille vit et la mère se porte bien. -On mande des Ardennes, (p 12 Un loup énorme a été tué samedi dernier, dans le bois de Houffalize (Luxembourg), par de courageux cam pagnards, qui l'ont ramené triomphalement dans leur village. Aujourd'hui lundi, b huit heures et demie du matin, M. L. D***,commis-voyageur d'une maison de commerce de Liège, accompagné d'un de ses amis, M. V. D***, traversait eu voilure le bois de Ponsin (entre Court il et Cherain), encombré de neige, quand tout b coup un bruit de pas se fait entendre, et un loup de forte taille, l'œil en feu, bondit sur le cheval, qui s'effraie et donne l'alarme b nos voyageurs. Conservant son sang-froid, M. L. D*** saisit instantanément un pistolet b deux coups, fait feu et atteint le loup en pleine poitrine- le second coup frappe l'aoima! au derrière; le loup s enfuit dans le forêt en laissant sur la neige des traces sanglantes. Peu d'instants après, il était rapporté par des paysans qui sétaient élancés b sa poursuite. Il y a des maris qui savent rendre justice aux qualités de leurs femmes en tontes circonstances. Eu voici un exemple qui nous semble digne d'êlr

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Le Propagateur (1818-1871) | 1860 | | pagina 2