l'intervalle qui sépare Herachell des confins du système solaire, on ne peut se refuser l'idée que notre soleil est le foyer de l'orbite de dix-sept millions de comètes! dépêche télégraphique. ACTES OFFICIELS. Par arrêté royal du 4 avril, un nouveau subside de 5oo fr. est alloué la Société des Beaux-Arts et de Littérature de Cour Irai, afin de Vaider couvrir les frais de l'exposition quelle a organisée en 1859. Par arrêté royal du 4 avril, la dame veuve fVyckhuyse est autorisée, titre provi soire, pour le terme de six mois, remettre en activité ta fabrique de lin et d'éloupes quelle a érigée Roulers en vertu de C arrêté royal du 23 novembre 1853. Par arrêté royal du 26 mars, les mili ciens de la classe de 1860 sont répartis entre les différents corps de Carmée. NOUVELLES DIVERSES. A l'occasion du 25* anniversaire de la naissance de S. A. R. le duc de Brabaot le drapeau national a e'té arboré sur la tour de S'-Marlin; le carillon s'est fait entendre b plusieurs reprises, et le midi il y a eu revue de toutes les troupes de la garnison. La température, deveoue enfla un peu pria- tanière, fait activer beaucoup en ce momeut la végétation, très-arriérée cette année, et s'il ne survient pas de contre-temps uouveau, le retard sera beaucoup réparé. Les campagnards sont tous b leurs travaux agricoles. Les propriétaires intelligents font activer l'échenillage et ils oot raison. Comme nous avons eu déjà l'occasion de le dire, les chenilles n'ont pas été détruites quelque dur que l'hiver ait été, et il en reste des quantités effrayantes, qui empêche ront les arbres de porter du fruit, si on De s'empresse de les anéantir. Pendant le mois de mars 1860, 4,3o8 lettres sont tombées en rebut par suite de vices d'adresse. De ce nombre 2,716 ont pu être réexpédiées aux destinations ou restituées aux auteurs h la suite de leur ouverture; 1,5g2 sont restées eu souffrance l'administration. Vendredi, vers 4 heures et demie du malin un incendie a réduit en cendres une ferme con struite eu briques et couverte en tuiles, ainsi qu'une partie de ce qu'elle contenait consistant en froment, seigle, lin, fèves, avoine, habillements, usteosiles aratoires et meubles. La ferme était occupée par la nommée Cathériue Deleu, épouse de feu Jean Van Neste demeurant 'a |Wervicq et appartenant b Angélique Deleu, veuve de Pierre Liefhooge, demeurant b Gheluwe. Le dommage est évalué b 7000 fr. Rien n'était assuré. On en attribue la cause b la malveillance et les auteurs sont inconnus. Ou écrit de Courtrai, 7 avril Ce malin, vers 1 1 heures et demie, une explo sion s'est fait entendre, dans la rue dite Steenpoort, en la maison occupée par M. Beyaert-Van Ler- berghe. Uu grand nombre de pièces pour feux d'artifices se trouvem continuellement exposées b l'une des fenêtres; par l'effet du soleil, dit-on, une mèche a pris feu, les vitres volèreut en éclats et des débris de feu tombèrent au milieu de la rue. Ou écrit de Courtrai, tic': Ce matin, le nommé J. Defossez, âgé de 1 2 b 13 ans, conduisant la voiture cellulaire de la prison au tribunal, est tombé sous les roues de la voiture. Transporté aussitôt dans une des salles de notre tribunal, le malheureux jeune homme, y est dé cédé, quelques minutes apiès l'accident. On écrit de Bruges, 7 c' Notre concitoyen, M. Gailliard, avantageusement connu dans le monde littéraire par ses publications sur l'histoire de Brnges, vient de recevoir de Mgr. le duc de Brabant un nouveau témoignage d'estime et de satisfaction, qui ne contribuera pas peu, pen sons-nous, b l'encourager dans la carrière qu'il parcourt si honorablement. S. A. R. a daigné lui envoyer une médaille en or, b l'occasion de l'hom mage d'an ouvrage actuellement en publication, et intitulé Bruges et le Franc, ou leur magistra ture et leur noblesse. Oa écrit d'Ostende, 7 avril La police de notre ville, en se livrant b des recherches pour découvrir l'auteur ou les auteurs des attentats commis tout récemment aux environs d'Ostende, vient d'avoir connaissance d'un vol commis, il y a deux ans, dans la commune de Mariakeike, par un individu très-mal famé, lequel aura b répondre devant la justice d'un délit qu'il pouvait eroire ne jamais être dévoilé. On annonce, pour la rentrée des Chambres, le 17 avril, la présentation d'un projet de loi complémentaire relatif b l'exécution de grands travaux publics. Dans ces travaux publics, on a tout lieu d'espérer que le ministre comprendra l'amélioration de la navigalioo de la Meuse, au moyen de barrages b fermettes-écluses, le chemin de fer direct de Bruxelles b Louvain, l'embranchement de chemin de fer entre Bilseo et Tongres, le port de refuge de Blaokenberg, l'amélioration du port de Nieuport, etc. On écrit d'Anvers, 4 avril A l'occasion du Vendredi Saint, les navires de toutes les nations dans les bassins, avaient arboré leur drapeau b mi-mât, en signe de deuil; quand nous disons tous les navires, nous nous trompons, car notre flotte ne prenait pas part b cette mani festation commune. Pourquoi cette distinction? La vente publique du Précurseur et des autres journaux que dirige le trop fameux Outendiik, b Anvers, est annoncée pour le 23 avril. Patrie de Bruges.) Comme témoignage du succès que la cause du Pape obtient chez les habitants du Brabant septentrional, nous citerons la nouvelle suivante extraite d'one lettre particulière Une simple collecte faite dimanche pour le Saint-Père dans l'église b Ttlbourg, a produit près de 5,ooo florins des Pays-Bas. Un original qui vient de décéder dans uue commune des euvirons de Mons, a exprimé, dans son testament, le désir que sur la pierre qui recouvrira sa tombe, ou gravât l'épitaphe suivante Ci-gît X... Il n'était pas décoré. Un crime affreux vient de se commettre dans la commune de Mous, près de Liège. Des malfaiteurs se sont introduits, pendant la Duit du 4 au 5 de ce mois, dans uoe maison qu'habitait seule une vieille servante, la nommée Marie-Aune Martin. Ils y sont entrés par une fenêtre de la cour, après s'être ouvert un passage dans la muraille d'un bâtiment de derrière. Surprise pendant son sommeil et privée de tout secours, la pauvre femme n'a pu opposer b ses agresseurs UDe résistance bien vigoureuse. Elle a été arrachée de sou lit, traînée sur le pavé et accablée de coups de marteau. Les malfaiteurs l'ont sans doute laissée pour morte; car le lende main les voisios l'ont trouvée au milieu d'une mare de sang, couverte de blessures et respirant b peine. Il ne paraît pas, cependant, qne la victime soit restée sans se défendre. Des excoriations aux poi gnets témoignent, au contraire, qu'une lutte plus ou moins sérieuse a eu lieu; mais la vieille servante ne pouvait rien contre la force. Son état semble s'être légèrement amélioi quoi qu'elle ne puisse encore proférer une seu parole. D'après les renseignements qui nous pa viennent, on ne désespère pas de la sauver. Ce crime ne peut puiser sa source que dans cupidité. Marie-Anne Martin avait dernièrement recuei un modique héritage que lui avait laissé si ancien maître, et venait d'en vendre une par pour 800 fr. On aura supposé, dès lors, qu'el avait de l'argent, et c'est cette circonstance q aura déterminé les malfaiteurs; mais Marie-An Martin n'avait rien ou presque rien. Le prix d'u vente faite il y a un an ne lui avait pas encore c paye, de sorte que les voleurs n'ont empori parait-il, qu'une quarantaine de francs. La justi informe. DÉPÈCHE ESPAGNOLE. Madrid, 8 avril. L'empereur du Maroc a ratifié les bases de paix. FRANCE. Paris, 8 avril. Extrait d'une correspondance particulière Les journaux s'occupent toujours de la saisie papiers de M. Veuillot. Il paraît qu'il est parti Paris avec un monsieur, d'agréables manières, pli de sympathie pour la religion en géuéral et pc l'Univers en particulier, qui s'est lié avec lui, c l'a partout accompagné b Rome, qui s'est retrou avec lui sur le même paquebot, et qui, en deru lieu, lui a fait d'autres conditions, les honneurs la préfecture de police. Une dépêche télégraphiq aurait été adressée de Marseille, annonçant i'arrii de M. Veuillot et de Frère-Fileur, lequel ét cet officieux ami. Mais les employés du télégrapl peu au courant du but de la dépêche, l'aurait envoyée b M11* Veuillot, qui, toute pleiue de 1 connaissance pour l'attention qu'on avait pour el n'en aurait pas démêlé l'origine et le motif. E aurait montré cette dépêche b M. Veuillot, b pei arrivé, qui ne se serait pas expliqué davantage d' elle venait. Il était eocore b se le demander, loi que des agents sont entrés, ODt pris ses papi déposés sur une table et parmi lesquels se tro vaient des lettres pour le noDce. Tout ayant saisi, malgré les réclamations de M. Veuillot, celi ci s'est rendu b la préfecture. On a lu, dit-oD, notes de voyage, dans lesquelles étaient relati des conversations sur l'excommunication, des It très de ses filles, qui écrivaient, avec une vivac enfantine, a leur père pour réclamer les fouets l'Église contre les spoliateurs du Saint-Siège, e Ce qui n'aurait pas empêché un des hauts for tionoaires, qui parcouraient les papiers, de dir M. Veuillot que les lettres de ses enfants faisait honneur b leur éducation et qne tous les pè voudraient avoir b se rendre le même témoigD8| Mais les dépêches diplomatiques n'étant pas res tuées, le nonce loi-même les demanda, en faisi savoir que, si elles ne lui étaient pas rendues prendrait ses passeports. M. Thouveueltri mécontent de l'injure faite b un ambassadeur, s lui-même chercher les papiers destinés b l'env< du Saint-Siège, et les rapporta, avec ses excu pour la violation qu'un des agents inexpétimen avaient faite des franchises diplomatiques. La résolution du général de Lamoricière prod partout le meilleur effet. Chacun s'accorde b lot le dévouement du général, eu même temps qu reconnaît avec sympathie, dans l'appel de la ci de Rome, une tendance marquée vers les réforr légitimes et les saines idées libérales. Les partis de la politique gouvernementale ne se dissimul pas le tort qu un pareil choix fait b leurs prétt

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Le Propagateur (1818-1871) | 1860 | | pagina 2