ANNONCES.
Ingesteld 8,000 francs.
armée repose, en moyenne, comme les années
précédentes, sur 4o,tt5 hommes et 8,760 che
vaux.
On reconnaît que le budget devait offrir une
réduction sur le budget de 1860, par suite de la
suppression des allocations portées au dernier
budget pour l'année bissextile; mais 100,000
fr. sont demandés et accordés pour la continuation
des travaux de la carte du pays, et en outre
fr. 34,t3o-i3 pour solde des élèves de l'école
militaire. De pins, la section centrale propose
d'augmenter la solde de la gendarmerie, et émet le
vœu que les pensions qu'on lui accorde soient plus
élevées.
M. le général Chazal a annoncé que le
démantèlement de la ville de Namur et celui de la
basse-ville de Charleroi sont décidés en principe;
mais que la démolition n'en sera faite qu'après
l'achèvement peu complet des travaux de
fortification d'Anvers.
Nous avons reproduit scrupuleusement le
généreux appel fait dans la dernière séance de la
Chambre des Représentants par M. Joseph Lebeau
M. le ministre de la guerre, en faveur du chef de
musique du régiment des guides. Ce qui excitait
surtout la sollicitude de l'honorable député de
Huy, c'était la position qui serait faite la femme
de M. Bender dans le cas où' elle deviendrait veuve.
M. le mioistre de la guerre a répoudu M. Bender
est jeune encore, sa femme n'est pas sur le point
de devenir, veuve; il n'y a point péril en la de
meure.
Or, ce qu'ignoraient M. Lebeau, et avec lui M.
le ministre de la guerre, c'est que M. Bender est
veuf lui-même. Mieux avisé, le Moniteur a rectifié
l'erreur. Gazette de Bruxelles.)
Le Courrier de l'Escaut a déclaré fausse
l'anecdote rapportée par le correspondant bruxel
lois de la Meuse relativement une commande
du gouvernement refusée par M. Gallait il s'agis
sait de deux tableaux pour la cathédrale de Tour
nai. La Meuse se dit en mesure d'affirmer l'exacti
tude des faits rapportés par son correspondant.
Uue jeune enfant de 10 ans a reçu un coup
de couteau d'une marchande de poisspn établie eu
plein vent, Anvers. L'enfant avait renversé par
imprudence l'étalage de la marchande, qui, furi
euse, poursuivit la petite fille et la blessa assez
grièvement pour exiger son transport l'hôpital.
Nous avons rapporté il y a 6 semaines envi -
ron, qu'un ouvrier du nom de Koeckelkoren, avait
porté un coup de pied un enfant de ît ans,
chef de bureau ne consentira jamais s'habiller
aussi simplement qu'une duchesse.
Une Parisienne jolie n'a de rivale chez aucune
nation; dans aucun pays vous ne trouverez quelque
chose de plus hideux qu'une Parisienne laide. La
Baigneuse de Courbet est une Parisienne laide
Daumier prend ses types de portières de Paris.
Chaque peuple a son langage; Paris on parle
cent idiomes différents: les académiciens parlent
français, de crainte, sans doute, d'être confondus
avec les vaudevillistes, dont le style est tout fait
étrauger la grammaire; l'ouvrier, l'artiste a sa
langue part. Pour ne prendre qu'un exemple, la
compagne de i'homme est appelée une femme par
le dictionnaire, mon épouse par les épiciers,
madame par les gens du monde, ma moitié dans le
Marais, ma scie, dans les faubourgs, la plus belle
moitié du genre humaio par M. Prud'homme,
un modèle par les peintres, une artiste par les
saltimbanques, une biche dans le demi-monde; je
vous fais grâce des autres synonymes; la langue
française, que 1 on accuse de pauvreté, fera bien
cependant de ne jamais tien emprunter l'argot
parisien; il pèche par excès de richesse.
[Pour être continué.) j
nommé Albert Vermeulen, qui, en jouant An
vers avec uo autre enfant du même âge, avait
lancé involontairement un petit morceau de bois
dans la figure de cet ouvrier. L'on sait que la vic
time est morte peu d'instants après, dans d'horri
bles souffrances causées par la ropture de la rate.
Le prévenu Koeckelkoreo a comparu devant le
tribunal correctionnel et a été condamné do chef de
coups simples trente francs d'amende et eo cas
de non paiement un mois d'emprisonnement.
Un nid de grand duc a été découvert dans les
grandes roches caverneuses qui s'élèvent Doux-
flamme, au confluent de l'Ourthe et de l'Emblève.
Il a fallu, au jeune paysan qui désirait s'emparer de
la nichée, un sang-froid et une hardiesse rares pour
arriver, en s'accrochant aux arêtes des roches,
jusqu'au trou qui servait d'asile ces grands
bandits ailés de la nuit. Ce jeune gars a cependant
réussi et il est parvenu saisir le seul jeune que
renfermait ce nid. C'est un énorme oiseau, gros
comme une poule cochinchinoise et pourtant il est
peine âgé de quelques semaines et ne mange
encore qu'à la becquée. La taille du grand-duc,
oiseau très-rare dans notre pays, est celle d'un
aigle de forte taille. Il mesure 5 pieds d'envergure.
Ses serres sont puissantes et il peut enlever avec
elles un lièvre ou tout autre animal de cette force.
Son bec est crochu et puissant, son œil noir est
bordé d'un grand cercle orange qui le rend
effrayant.
Ordinairement le nid d'un grand-duc ne ren
ferme qu'un œuf, gros comme celui d'une poule et
d'une couleur jaunâtre. Cet oiseau est réellement le
roi des oiseaux de la nuit. Son courage et son
mépris du danger le rendent liés redoutable, et on
en a vu défendre leur jeune avec une énergie
excessive et qui a coûté de graves blessures
l'imprudent qui se laissait surprendre en flagrant
délit de rapt. La nourriture du grand-duc consiste
en gibier, rats, souris, pnissous, grenouilles. Cet
oiseau chasse la nuit sans biuit, et emporte sa
victime au haut de son rocher pour l'y dépecer
l'aise. Le nid a trois pieds de diamètre, et celui
qu'on a découveit sur les tives de l'Ourthe était
rempli d'ossements de taille assez forte. Le jeune
graud-duc a été expédié Liège, un amateur de
notre ville, qui se propose de l'élever. (Meuse.)
ITALIE.
Le télégraphe nous apporte le résumé d'un
discours véritablement caractéristique prononcé
par M. de Cavour a la Chambre des députés
sardes. Le premier ministre ne pouvait exposer
sa politique avec une plus grande franchise
sa rude sincérité fait bon marché de toutes les
précautions oratoires dont en parlant des
annexions italiennes et des annexions françaises,
aiment s'entourer les publicisles officieux.
L'alliance de la France dit M. de Cavour,
nous est encore nécessaire; l'Autriche n'a point
reconnu nos annexions et nous menace Rome
on a levé le drapeau d'une croisade contre la
liberté de l'Italie. Or, la cession de Nice est
un double titre la condition de cette alliance
car alors meme que l h, mpereur consentirait
encore seconder, sans cet avantage, notre
politique, l'opposition qu'il rencontrerait dans
une portion notable de la nation française le
lui rendrait bien difficile.
C'est celte partie de la nation, qui nous est
tout fait hostile, qu'il importait d'apaiser
par un sacrifice. Ce sacrifice nous avions le
droit de le faire la Savoie est française; Nice
n'est pas italienne. Jamais nous n'aurions fait
une concessiori qui répugne l'honneur; et si
la liberté même de Fenise devait coûter une
palme a la gloire de l Italie, la terre italienne
refuserait.
2 el est le sens général du discours prononcé
par le ministre de Victor- Emmanuel, pour
autant que nous en avons pu saisir le sens dans
un résumé télégraphique très obscur.
On écrit de Turin, 23 mai Les faits
d'insubordination et de désertion des troupes
de l'Italie centrale se multiplient et se généra
lisent.
Ce que nous avons aujourd'hui de plus
authentique sur la Sicile, c'est une proclama
tion de Garibaldi annonçant que sur l'invi
tation des principaux citoyens et d'après la dé
libération des libres communes de l'île, il prend
la dictature au nom de Victor Emmanuel.
Cette pièce curieuse figure parmi les papiers
qui ont été communiqués au Parlement anglais.
C'est par là qu'elle est arrivée la publicité.
Elle est datée de Sa/emi, petite bourgade du
val de Mazzara, qui a été la première étape
des flibustiers depuis Marsala. Voilà les libres
communes de l'îleNous ne savons pas pour
quoi quelques journaux y ajoutent une pro
messe de consulter la nation par la voie du
suffrage universel. Il n'y a rien de semblable
dans le texte que nous avons sous les yeux, et
que voici Giuseppe Garibaldi commandant
en chef des forces nationales en Sicile, sur
l'invitation des principaux citoyens el d'après
la délibération des libres communes de l'île,
considérant qu'en temps de guerre il est néces
saire que les pouvoirs civils et militaires
soient concentrés dans la même main, décrète,
qu'au nom de Victor-Emmanuel, Roi d'Italie,
il accepte la dictature en Sicile.
Salemi, t4 mai 1860.
G. GARIBALDI,
STEF. TURR adjudant-général.
On lit dans le Diritlo L'opinion accré
ditée, c'est que l'archevêque de Pise sera invité
rétracter ce qu'il a fait, ou, si cela lui répu
gne, il sera éloigné du royaume et l'économat
royal prendra possession du domaine archié
piscopal de Pise. Et voilà comme on entend
la liberté de conscience en Piémont.'
TE KOOPEN
ZATURDAG 9" JUNY 1800.
Orn 2 uren namiddag, in de estaminet den
Arend op de Groote Markt, te Ypre, zal er
voortsgeqaen worden toi den ABSOLUTEN
OVEIISLAG, der navolgende Goederen, le
weten
i° - Den nomber van t 2 h. 45 a. 06 c., onder
zeer goede IVeide en Meersch en allerbeste
Zaeilanden, in verscheide partien, gelegen te
Vlamertinghe zuid van de plaets; gebruilt
dour sieur Franeiscus Heughebaert en andere, te
zamen aen 1,155 francs 's jaersboven de
belastingen. Verdeeld in 9 loopen, met
regt van samenvoeging.
Niet ingesteld in masse en separatelyk
ingesleld alleenlyk tôt 32,210 francs."
2° - Een Hofsledehente Passchendale
langstden sleenweg naer de Broodseinde, groot
2 h. a. 82 c., gebruilt door Ludovicus
Herreman.
Ingesteld 6,800 francs.
o —2 h. 06 a. 60 c. Zaeiland te Passchen
dale, by den Wallemolen, gebruilt door
sieur Pieter Develter.