HOFSTEDEKEN, 3 Poelcapelle-Langemarck. Consiaotinopleet ont prétendu que S. A. R. avait rapporté des objets valant des sommes consi dérables. Voici la vérité Le duc de Brabant, comme tous les princes qui se rendent a Constan- tioople, a reçu du Sultan des cadeaux en sonvenir de son voyage en Turquie. C'est un usage ancien et généralement suivi. Nous apprenons que, le jour même de soo retour Bruxelles, le duc de Brabant a donné des ordres pour que des cadeaux d'une grande magnificence et destinés être envoyés au Sultan fussent immédiatement préparés. Les adresses des catholiques suisses adressées au Pape présentent xâo,ooo signatures. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Paris, 11 juin. Le Pays dit que le Conseil d'État a examiné aujourd'hui le senatus-consulte relatif l'annexion de Nice et de la Savoie la France, qu'il serait envoyédemain au Sénat et que la prise de possession de ces deux provinces aurait lieu le i4 de ce mois. Paris, 12 juin. On écrit deNàples,le g une constitution calquée sur celle delà France sera prochainement publiée. Marseille, 10 juin. Le Corriere mercantile dit que l'évacuation des troupes françaises de Lombardie est terminée. Madrid, 10 juio. Le Congrès a repoossé, par 200 voix contre 26 l'ameodement que le parti progressiste a présenté au projet d'Adresse pour insister sur la nécessité de maintenir la loi d'exil contre les Bourbons de la branche aioée. Ensuite d'explications provoquées par le général Dulce, une réunion d'amis d'Ortega a reconnu que la conduite du général dans cette affaire a toujours été parfaitement loyale et noble. ANGLETERRE. Londres, 6 juin. Tour a tour nous avoos vu renaître et tomber nos espérances au sujet de la saDté de notre cardinal archevêque, depuis si iongtemps en proie b la maladie. S. Em. a vu soo état sérieusement empirer l'avaut-dernière nuit, mais aujourd'hui les nouvelles sont plus rassurantes. La dernière atteinte qu'il vient d'éprouver a été l'une des plus fortes; aussi n'est-ce peut-être qu'une crise salutaire et ses amis se réjouissent-ils de ce qu'il l'a traversée si heureusement. Le cardinal peut maintenant se considérer comme rétabli pour une période de six factice, qui pût éblouir les autres en leur cachaot la sienne. Mais tous ses soios étaient inutiles. On la voyait ce qu'elle était, et on la fuyait généralement. En épousant le fils de madame Cardon, elle n'avait apporté aucune fortune. Ruiné par nos troubles révolutionnaires, M. de Montbreuse ne possédait qu'une modique pension qui disparut avec lui. Que de fois cette pauvreté lui fut rudement reprochée! Du vivant de son fils, madame Cardon ne put le faire aussi ouvertement. Eruest lui faisait peur. Mais depuis sa mort elle s'en était amplement dédommagée. Au bout de sa première année de veuvage, Clary se trouva si dépourvue des choses même les plus nécessaires, qu'elle osa enfin faire entendre sa plainte pour la première fois. Madame Cardon lui accorda une pension de 800 fr. (elle avait 20 mille livres de rente), et c'était l'unique argeut qu'elle dépensait autrement que pour elle-même. N'ayant pas voulu, par une dignité que nous comprendrons tous, sudresser des parents riches qu'elle avait négligés, contente de sa petite fortune, Clary s occupa exclusivement de sa belle-mère, et tâcha d adoucir ce caractère de bronze en opposant la douceur a l'égoïsme et b la dureté. ou sept mois, du moins pour autant qu'on peut préciser en ces sortes de choses. On dit que la dernière attaque qu'il vient d'essuyer ne retardera en rien son retour en Angleterre, mais qu'au contraire elle pourrait bien le hâter. Son iutentioo, d'après ce que j'ai entendu, est de passer par Venise, Trente, Inspruck et Munich, peut-être par Vienne; et, si tel est le cas, je crois qu'il traversera la Belgique, où il a beaucoup d'amis. Sa longue absence de Londres a jeté un véritable voile sur notre horison ecclésiastique. A cette saison prin cipalement, il avait l'habitude de prêcher, de faire des lectures, de présider des réunions publiques et des conférences, et sa présence ne manquait jamais d'attirer une assistance aussi nombreuse de protes tants que de catholiques. FRANCE. On écrit de Paris, 8 juin, b l'Universel On parle beaucoup d'un dîner que le prince Napoléon a donné ces jours-ci b plusieurs généraux, et b la fin duquel le prince aurait dit b ses convives Messieurs, avant six mois, le Roi mon beau-père sera couronné b Rome Roi d'Italie. L'illustre maréchal Mac-Mahon, qui était présent, ayant voulu hasarder quelques mots d'observation Mais le Pape restera évêque de Rome... aurait ajouté le prince. Vous trouverez sans doute que l'anecdote peut se passer de commentaires. ESPAGNE. Nous trouvons dans le Courrier de Bayonne une intéressante histoire des seize prisonniers espagnols amenés b Tétouan par les Marocains après la conclusion de la paix. Ces malheureux, d'après la relation qu'ils font de leur captivité, ont eu b subir les plus indignes traitements. Ils ont été enfermés dans des cachots iufects chargés de chaînes avec un anneau de fer au cou. On a essayé tous les moyens possibles pour leur faire renier leur religion; mais rien n'a ébranlé leur foi et leur courage. Ils ont méprisé les plaisirs, la richesse, les grades et les commandements qu'on leur offrait; ils ont préféré soufTrir la faim, la soif, la nudité, les injures et la perspective d'une mort certaine, plutôt que de manquer b leur devoir de chrétien et de soldat. Un seul des prisonniers a trahi sa patrie et sa foi, c'est le nommé Carranque, volontaire dans les bataillons basques. Ce misérable, dit le Courrier de Bayonne, a été l'ennemi le plus acharné des prisonniers, et celui qui excitait le fanatisme et la férocité des J Mais ainsi qu'une femme laide ne peut souffrir devaut elle un joli visage, ainsi la douceur irrite— t-elle la méchanceté. La honte d'être mauvaise la rendait plus mauvaise encore. Après une scène faite b sa belle-fille sans aucun sujet, il fallait, pour ne pas baisser de ton, en faire une b ses domestiques. Tous fuyaient au bout de quelques mois d'esclavage. Une ancienne femme de cham bre, seul être au monde qui pût dominer madame Cardon, parce que celle-ci la connaissait pour ne pas valoir mieux qu'elledemeurait stable au milieu de l'otage qui faisait évanouir tous les autres. Malgré son extrême avarice, défaut ordinaire du cœur qui n'aime que luj, madame Cardon avait dans cette femme de chambre, nommée Toniue, une confiance entière. Tonine était une fille quiabusant de la con fiance de sa maîtresse, la volait avec une adresse si subtile, que même madame Ernest, c'est ainsi qu'on appelait Clary pour la distinguer de sa belle-mère, ne s'en apercevait pas et la croyait aussi vertueuse qu'elle affectait de l'être. Elle n'avait d'ailleurs aucune espèce d'autorité dans la maison. Je vous prie de rester chez vous, lui disait quelquefois madame Cardonlorsqu'elle Marocains contre ses frères et ses anciens compa triotes. Un des moyens horribles employés par les Maures pour faire fléchir les prisonniers consistait b jeter au milieu d'eux les têtes eosanglautées des autres chrétiens qu'ils rapportaient b Fez comme trophées. Ce's braves et malheureu* soldats ont enfin quitté Fez le 4 mai; en sortant de cette ville, ils ont reçu chacun un costume mauresque complet, très-riche et très-élégant; l'annonce de la paix avait tout a coup adouci les Maures b leur égard. Parmi eux se trouvait le capitaine Rocamora, qui est devenu fou pendant sa captivité. L'entrevue de cet infortuné avec sa mère, qui était venue b Tétouan, a été une scène attendrissante et navrante b la fois le fils D'à pas reconnu sa mère. ITALIE. On écrit de Turio, le 1" juin, b la Gazette d'Augsbourg Un fait très-important b vous annoncer aujourd'hui, c'est que les insurgés de la Sicile ont élu une députation qui doit se rendre Turin, pour offrir au Roi Victor-Emmanuel la couronne de Sicile. RUSSIE. Le 18 mars, quelques officiers russes jouaient au billard dans un établissement public de S'-Péters- bourg. Ils étaient en gaîté; et l'un d'eux proposa que celui qui ne ferait pas une seule fois bille dans une partie, serait, pour sa punition, laDcé comme une balle par les autres. Le baron Wrede, enseigne, ayant encouru la punition, se plaça de bonne grâce sur les bras de ses compagnons, qui se mirent b le faire sauter. Dans ce mouvement, son sabre sortit du fourreau, lui entra dans le vendre et le tua. OPENBARE VERKOOPING VAN EEN GOED te De Notaris DELAVIE, te Langemarchzal overeenkomsdg de wet van 12"° Juny 1816, openbaerlyk Verkoopende onrocrende Goederen waervan de beschryving volgt GEMEENTE LANGEHARCR, parochie poelcapelle, wyk vyfyvegen. Eerste koop. - Een Huis, met Schuer, aen- hoorigheden en welbeplanten Boomgaerd rondom in hagen zamen in oppervlakle grool voulait lui éviter quelque emploi fatigant dont la surveillance avait l'air de l'ennuyer. C'est pour m'épier probablement. Apprenez, ma chère, que l'argent qu'on dépense ici est bien b moi, et que son emploi ne vous regarde pas. Restez chez vous si ce que je vous dis ne vous plaît pas. Que ré pondre b un tel langage? Et Clary en se taisant irritait encore. Si mon fils eût vécu davantage, poursuivait-elle en colère de sa colère, elle l'aurait fait mourir de chagrin. Ainsi, uu peu plus tôt un peu plus tard, il vaut mieux qu'il soit mort de sa belle mort. A ces dures paroles, Clary, invoquant ses sou venirs, sentait son cœur éclater. Elle fuyait dans sa chambre, et, n'y pouvant ni pleurer ni oublier, il lui semblait qu'elle allait mourir. Sa pauvre petite chambre, semblable b celle d'une jeune fille au couveot, était le seul endroit de repos qu'elle trouvait dans celle vaste maison, quiainsi que madame Cardon avait pris soin de l'en préveoir, ne devait jamais être b elle. Car elle avait, disait-elle en regardant Tonine"avec intel ligence, des soîds b récompenser, et des ingratitudes punir. Pour être continué.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1860 | | pagina 3