M E U BEL S,
aristocrate même que les fils de notre Roi. N'est-ce
pas le cas plus que jamais de crier A bas les
masques! Moniteur de Louvain.)
M. Leba, photographe Bruxelles, dont la
réputation est solidement établie vient d'être
appelé par plusieurs personnes de notre ville
pour exécuter des portraits. Le nombre des
personnes déjà inscrites, n'étant point suffisant
pour permettre M. Leba des Jrais de déplace
ment, ses prix étant les mêmes qu'à Bruxelles,
il prie les personnes qui désireraient profiter de
sa prochaine arrivée de bien vouloir se faire
inscrire chez M. Loppens, Marché au Beurre,
où quelques spécimens se trouvent exposés. Ces
spécimens donnent une idée du talent du photo
graphe. Sa manière de traiter avec les person
nes qui l'honorent de leur commande doit leur
inspirer une pleine confiance. M. Leba ne livre
les portraits que lorsqu'on est tout- à-fait
satisfait de l'exécution. Le paiement n'a lieu
qu'après livraison. M. Leba se munira des
appareils destinés photographier sur des
cartes ces petits portraits qui jouissent aujour
d'hui d'une si grande vogue. (Communiqué.)
On écrit d'Os tende, le 5 juillet: M. le
baron Eugène de Behr, de Liège, a été sur le
point de se noyer hier, en prenant un bain de
mer. M. de Behr est fort bon nageur il s'était
aventuré un peu trop loin en mer et, le flux
étant très-fort, il ne tarda pas être emporté
au large.
Aux cris poussés par M. de Behr. M.
Jacques Buckens, receveur aux bains, et Henri
De K.eiser, baigneur, se munirent d'un appareil
de sauvetage, consistant en un long cordeau
fixé par une extrémité sur la plage et pourvu
de deux en deux brasses de gros morceaux de
liège. Au moyen de cette espèce de pont flottant,
M. de Behr put être ramené sur la plage.
L'imprudent nageur était exténué et allait
périr au moment où ses sauveteurs purent
réussir l'atteindre.
ACTES OFFICIELS.
Par arrêté royal do 4 juillet, il est interdit aux
pharmaciens et, en général, toutes personnes
autorisées délivrer des médicaments, dater du
10 juillet, de se servir des poids médicaux dont ils
ont fait usage jusqu'ici et même de les avoir dans
leur officine ou dépôt ainsi que dans les lieux qui
en dépendent, lesquels poids sont abrogés par la
loi du 9 juillet 1858.
A partir de ladite époque, ils se serviront exclu
sivement de poids décimaux métriquesdont la
valeur et la dénomination sont déterminées dans le
tableau annexé la loi du i" octobre 1855 sur les
poids et mesures.
Jamais peut être, au milieu de la plus élégante
soirée de Paris, une moquerie de ce genre ne lui
avait été si profondément au cœur. Comment se
dit-elle, même ici où je fais du bien, où je soulage
leur misère, jusqu'ici je dois trouver une déception
si amère
Pauvre Caroline! elle s'étonnait encore de l'in
gratitude. Elle quitta aussitôt cette chambre, et
redescendit promptement l'escalier, eu se pro
mettant de n'y jamais revenir.
Mais elle n'était pas encore arrivée b la dernière
marche, qu'elle remonta précipitamment, honteuse
de n'avoir pas mieux supporté une raillerie et une
déception de plus. Mon ange, s'écria -1 - elle, en
pensant a Blanche, vous seriez restée, vous, et
vous auriez souri sans vous plaindre.
Dieu doit, surtout, dit-elle, bénir l'oubli des
injures. Oh! oui, il pardonna lui-même ses
bourreaux, eux aussi comblés de ses bienfaits; car,
c'est ainsi qu agit la vertu. Se vaincre soi-même, a
dit le sage, est une grande victoire.
CHRONIQUE RELIGIEUSE.
On écrit d'Alost On se rappelle que deux de
nos vicaires, MM. De Sulter et Vyt, ont offert
spontanément de servir en qualité d'aumôoiers
dans l'armée du Pape. L'offre d'un seul a été agréée
par la voie du sort, qui a favorisé M. Vyt. Celui-
ci est nommé aumônier près le bataillon des chas
seurs franco-belges. Il partira incessamment pour
sa destination.
DÉPÊCHE TÉLÉGRAPHIQUE.
Londres, dimanche, 8 juillet.
Des lettres de New-York du 28 juin annoncent
l'arrivée du Great Easlern. Ce bâtiment gigan
tesque a pu entrer dans les docks de la cité améri
caine sans la moindre difficulté. Il a fait la traversée
b raison de 533 milles par jour.
1- IV»
FRANCE.
On sait qu'il existe un jeune homme appelé le
capitaine Bonaparte, et né du premier mariage du
prince Jérôme avec Mlu Patterson. Le capitaine
Booaparte a demandé plusieurs fois b voir sou
père b Villégenis. Cette faveur lui a été refusée.
Alors il a pris le parti d'écrire b l'Empereur, et lui
a demandé, puisqu'on lui refusait de le recevoir a
Villégenis, l'autorisation d'être admis aux Invali
des, pour la cérémonie des funérailles. L'Empereur
lui a fait répondre, dans une lettre qui porte pour
suscription monseigneur. Selon cette réponse, il
a été reçu aux Invalides et il a eu sa place b la tri
bune de la famille impériale. Cette petite anecdote,
que nous croyons pouvoir garantir, a été considé
rablement commentée.
La Bretagne et la Vendée u'auront pas seules
le privilège d'envoyer b Rome l'élite de leur
jeunesse. Le fils d'une de nos grandes familles du
Midi, le comte Jean de Puységur, petit-fils de M.
le vicomte d'Alzon, député sous la Restauration,
s'est embarqué, le 25 du mois passé, en compagnie
du duc de Sabran.
Unique héritier d'une grande fortune, ce tout
jeune homme laisse sa mère veuve, son grand'-
père et sa grand'-mère dans un âge très-avancé.
Cette famille, cruellemeut éprouvée dans ce mo
ment, n'a poiut cherché b retenir ce fils tendre-
ineut aimé et en qui se résume tout son avenir.
L'on ue sait qui admirer le plus, du fils ou de la
mère.
ITALIE.
On lit dans une correspondance de Rome
Je termine ma lettre par quelques détails puisés
b bonne source sur les volontaires belges b l'armée
pontificale.
La plupart s'engagent dans le corps de tirailleurs
franco-belges, qui, comme l'indique son nom, sera
exclusivement composé de volontaires appartenant
aux deux nations. L'effectif de celte troupe s'élève
b plus de i,5oo hommes et chaqnesemaine le bateau
b vapeur de Marseille dous amène régulièrement
un petit contingent.
Le corps est commandé par un major, M. L,
Bec de Lièvre, officier belge, doué des qualités les
plus distinguées. Les deux compagnies, qui ne
sont pas encore définitivement organisées,ont pour
capitaines l'une, M. de Charette, petit-fils du
héros vendéen, l'autre, M. Guilleton, de Bruxelles.
Ce corps est parti, il y a une dizaine de jours pour
Terniville située b 6 ou 7 lieues de la frontière
napolitaine. Le général Lamoricière lui a ordonné
de passer par Rieti, sans suivre la grand'route. Il
veut familiariser les soldats avec la topographie
des lieux qui seront peut-être le théâtre de leur
bravoure. Avant d'arriver b Rieti, ils ont été lé-
moins d'une scène assez curieuse qui les a amusés
et leur a fait presque oublier leurs fatigues.
Leur entrée b Castel Piorabato, village près de
Palumbaro, a jeté les habitants dans la consterna
tion, et le gonfalonnier, ou le bourgmestre, comme
on dirait en Belgique, a été pris d'une frayeur
mortelle. Les bons paysans et leur naïf magistrat
ignoraient qu'un corps de troupes devait passer sur
le territoire de la commune et le goufalonnier
n'avait pas été averti b temps de ce qu'il devait
lui fournir.
En voyant s'avancer une troupe résolue et
ardente, précédée par un officier b cheval; eu
remarquant ia mine guerriere de cet officier, sa
longue barbe, les pistolets attachés b sa ceinture,
les bons paysans croient a l'arrivée de Garibaldi
avec ses bandes révolutionnaires. M. le gonfalon
nier ne trouva rien da, mieux b faire que de se
barricader dans sa maison et les habitants se
hâtèrent de l'imiter.
L'officier fit tous ses efforts pour adoucir sa
physionomie, et pour rassurer le magistrat campa
gnard; il chercha par tout moyen b en obtenij
certaines fournitures dont la troupe avait besoin.
Rien n'y fit. Le potentat de Castel-Piombato est
un sujet fidèle, qui refuse d'entrer en communi
cation avec les ennemis de son souverain. Le com
mandant a beau lui dire qu'il est lui-même au
service du Pape. L'autre proteste toujours.
Enfin, comme il fallait absolument de la paille
et que l'officier ne voulait pas faire le véritable
garibaldien et employer ses pistolets, les pour
parlers déjà fort longs allaient avoir on ne sait
quelle issue, quand l'arrivée de quelques gendar
mes de la localité voisine mit fin au malentendu.
Le gonfalonnier se laissa convaincre par eux, qu'au
lieu de Garibaldi il avait affaire b un homme
d'ordre, intrépide défenseur du Saint-Siège. La
joie du brave homme et de ses subordonnés fut
égale b ce qu'avait été la terreur commune.
Le reste du voyage a été heureux; malgré la
fatigue d'une longue marche, pendant la grande
chaleur de l'époque le moral et le physique du
soldat se sont parfaitement soutenus. Toussavaient,
du reste, qu'on avait pourvu a leurs besoins et que
la sollicitude de leur chef les suivait partout. Un
médecin accompagnait le bataillon. AvaDt Brieli,
un aumônier l'avait rejoint.
PRUSSE.
Un crime affreux a été commis samedi dernier b
Wesel.
Un jeune lieutenant a tiré deux coups de revol
ver sur une dame noble âgée d'environ cinquante
ans, épouse d'un fonctionnaire de cette ville et
mère de plusieurs filles nubiles. Une des balles a
traversé le cou de la malheureuse victime, l'autre
lui a fracassé le bras. Cette dame est morte daus la
journée du dimanche.
Quant an meurtrier, il s'est fait justice b lui-
même en se brûlant la cervelle immédiatement.
BY UITSCHEIDING.
OPENBARE YERKOOPING
van
LANDBOUWERSALAEM, 2 KOEIJEN
EN' OP
TE POELCAPELLE,
BY HET VRYBUSCH.
—Q-g-a r-TTT-i
De Notaris DELA VIE, van Langemarc.kzal
op Dinsdag 24,n July 1860, om i 2 ure 's mid-
dags, ten verzoeke van Pieter-Josef Serroen en
medegeregtigden, le Poelcapelle, op hethofsle-
deken door hun gebruikt, gelegen langs de
Fillietslraet naby vyfwegen, openbaerlyk ver-
koopen
i° - Al de Meubels en Huisraed, Land-
bouwers gerieven, 2 goede Melkkoeijen, als-
mede ongedorschen K oolzaed.Stroo, K laver- en
Meerschhooi, en meer andere voorwerpen ter
gemelde hofstedeken te bevinden.
20 - En de volgende in koopen verdeelde
Vruchten op stam 4o aren Tarwe, 55 aren
Rogge, 22 aren Haver, 7 aren Boonen, 60 aren
Aerdappels en 12 aren Klaveren.
Deze Verkooping geschiedt op gewoone
voorwaerden en tyd van betaling.
(1) Men zegge het voort.