bonne source qu'il n'y a en qu'un relard dans l'arrive'e Broges du dernier Irain, par suile de la rupture d'une pièce de la locomotive entre Rura- beke e! Roulers, et le train a dû attendre l'arrive'e d'une machine d'Iogelrauoster pour le renvoyer jusqu'à Bruges. Les miliciens de la classe de 1857 ont été envoyés en congé daos leurs foyers, partir du 25 courant jusqu'après la moisson. Le ministre de la guerre s'est donc reodu aux réclamations de l'opinion publique. Un cultivateur écrit pour appeler l'attention des autres cultivateurs sur un fait qui s'est prodoit plusieurs fois chez lui après la rentrée des froments en grange. Il a remarqué que la paille s'échauffait un tel point qu'on aurait pu cuire ou œuf en l'introduisant dans l'une des gerbes. C'était la température de l'eau bouillante. Il a dû retirer immédiatement les récoltes rentrées et les faire battre pour échapper aux craintes trop fondées d'une combustion instantanée. La prudence or donne de surveiller les grains en grange pendant cette pluvieuse saison. Comme 00 annonce qu'il y a cette année abondance de seigles ergotés, nous croyons pouvoir faire remarquer que les cultivateurs peuvent reti rer quelque profil de ce désagrément agricole. Le seigle ergoté est aisé h reconnaitre; ainsi il est très-facile de le retirer du bon grain; mais, au lieu de le jeter, on peut trouver le veudre très-bien dans nos pharmacies, où il est employé de diverses façons. Les cultivateurs du pays de Waes emploient, pour sauver leurs moissons, un procédé générale ment en usage dans les comtés d'Angleterre qui bordent le canal d'Irlande. Ils coupent les épis des javelles et ceux des blés qui sont encore sur pied pour les faire sécher dans les greniers ou sur l'aire des granges, se réservant de faucher ou de relever la paille quand le temps est plus favorable. On écrit de Courlrai, 25 août Ce matin, entre huit et neuf heures, une nouvelle évasion a eu lieu la maison d'arrêt cellulaire de Courlrai. Un certain Blaton, condamné du chef de vol, est parvenu escalader le mur d'enceinte et prendre la clef des champs; mais poursuivi de près par le commis aux écritures Félix Verbeke et le gardien De Meyere, l'évadé a été arrêté par un garde excentrique du chemin de fer près le faubourg de Lille. Les dits employés de l'établissement sont parvenus réintégrer le fugitif. Le 25 do courant, vers 6 heures du soir, on a trouvé daos une pièce de blé, Thielt, le cadavre en putréfaction d'un enfant nouveau-né; il était eoveloppé de linges. On suppose que la mort re monte trois mois. Des recherches actives sont faites pour découvrir le coupable. On écrit d'Ostende Deux chaloupes sont rentrées cette semaine de la pêche du Nord les patrons et les hommes de l'équipage sont accusés baot,elle baissa leurs noms demi effacés. Des lar mes roulaient sur soo visage; elle regardait autour d'elle avecun étonnement mêlé de joie, et elle sem blait lire sur les murailles mille souvenirs, indé chiffrables pour tout autre regard que le sien. La nuit, qui assombrissait les voûtes, l'avertit seule qu'il était temps de se retirer. Elle baissa encore ces pierres, et s'éloigna lente ment. La vie reprit, pour les deux femmes, son cours habituel; mais, ni l'air pur, ni le retour du prin temps, ne rendait la santé la pauvre mère... La fié vre la minait; elle ne dormait plus, et rien ne semblait l'intéresser, si ce n'est la lecture du Jour nal de VEmpire. Elle n'y cherchait ni les spi rituelles dissertations de Geoffroy, ni la raison pi quante de Dussault, ni l'annonce des nouveaux écrits de Millevoye ou de Delille; le mot seul Grande armée, fixait son attention. Enfin, elle troova dans ces pages, que dévoraient ses yeux, le vingt-neuvième et dernier bulletin, l'heure su prême d'agonie do capitaine et des soldats qui ja dis avaient triomphé de l'Europe... Elle le lot, et s'écria avec une espèce de joie, plus déchirante que la colère et la douleur d'avoir exercé de très-mauvais traitements sur les moosses des deux chaloupes. Les détails qui cir culent en ville sur ces événements sont très-graves. La justice est saisie. On écrit d'Osteode, 25 août M. Ch. Rogier, ministre de l'intérieur, est arrivé ce soir depuis hier, M. Firmin Rogier, ministre plénipo tentiaire de Sa Majesté le Roi des Belges Paris, se trouvait déjà ici. Demain soir S. A. R. Mgr. le duc de Srabant arrivera Ostende pour y passer quelques jours. Mardi prochaio le prtoce-régent de Prusse quittera Ostende, se rendra Cologne, où S. A. R.* va passer une revue des troupes de la garnison, de là se rendra Dusseldorf où elle résidera un jour, puis elle se rendra directement Berlin. M. le lieutenant-général Chazal,accompagné de ses aides-de-camp est arrivé samedi matin Aovers et est parti immédiatement pour le poly gone de Brasschaet. Il va assister aux dernières expériences du canon rayé de M. le capitaine d'artillerie Hensschen dont le système parait réunir tous les suffrages. Quelques journaux allemands profitent du séjour de notre Roi Wiesbaden pour se livrer toutes sortes de commentaires sur de prétendus projets d'entrevues Je Sa Majesté avec les souve rains d'Allemagne. Ces journaux veulent paraître mieux informés qu'ils ne le sont en effet. Nous croyons savoir quant nous que l'excursion de notre Roi Wiesbadeo, excursion que Sa Majesté fait tous les ans, n'a, pas plus cette année que les précédentes, et sous aucun rapport, le but que lui ont assigné les organes de la presse allemande qui se sont fait l'écho de semblables bruits. Indèp On s'occupe, au département de la guerre, d'un travail relatif la mise la retraite d'un certain nombre d'officiers, la date du 26 septem bre 1860. La promotion qui devra avoir lieu, l'effet de pourvoir au remplacement des pension nés, ne se fera qu'après l'iospection générale de tous nos régiments. A la suite des événements de i85i, la Hol lande institua l'Ordre de la Croix de Bronze, comme nous avions créé l'Ordre de la Croix de Fer, et de même que ce dernier ordre fut conféré nos compatriotes qui s'étaient signalés en combattant les Hollandais, l'Ordre de Bronze fut conféié aux Hollandais qui s'étaient distingués en combattant contre les Belges. Aujourd'hui que les deux peuples, oubliant leurs anciennes luttes, se donnent cordialement et loya lement la main, il a paru a M. Léopold Dorlodot de Morialmé, président de la Société Ceutrale des Décorés de la Croix de Fer, qu'il serait convenable que les Décorés de la Croix de Fer et de la Croix de Bronze eussent une réunion dans laquelle ils fraterniseraientet il vient d'en écrire, dans ce sens, au Comité des Décorés de la Croix de Bronze. Dieu punit les fils ingrats. Non! répondit Julie, incapable de contenir le sentimeut religieux qui débordait Je son cccur, Dieu pardonne! Il est le Dieu des miséricordes, qui jette nos fautes derrière lui pour ne plus s'en souvenir,qui les ensevelit au fond de la nier(i),et qui dit ses anges de se réjouir cause du retour d'un pécheur. Dieu pardonne, madame, parce qu'il est Père et vous, vous ne pardonneriez pas? J'ai trop souffert Et votre fils n'a-t-il pas souffert? N'a-t-il pas expié une faute d'entraînement S'il vit, ne souffre- t-il pas encore?... Il est accablé de froid, de faim et de misère... Ah! pardonnez-lui; vivant ou mort, pardoonez-lui Mm* Godefroy ne répondit rien; Julie se tut et pria en silence. Mais, depuis ce jour où la glace avait été rompue, elle reprit plus d'une fois ses charitables instances. Le curé dn village, homme de paix, apôtre de donceur, se joignit elle; il par lait avec autorité, Julie avec tendresse mais tons deux pensaient que ce pardon si longtemps imploré ne descendrait que sur le cercueil du malheureux soldat! (1) Expression des Saintes-Écritures. M. Léopold de Dorlodot les invite un banquet qui aura lieu Bruxelles. Tout se prépare pour donner au tir national de Bruxelles,du 23 septembre; uneimportance qui dépassera toutes les prévisious. On évalue dès présent la somme de quatre-viogt mille francs la valeur des objets qui, par suite des dons résultaut de la munificence des villes, des particuliers et du gouvernement, seront offerts aux tireurs. Parmi ces objets; les carabines de guerre entreront pour 4oo environ, jusqu'aujourd'hui, 200 de ces carabines sont déjà offertes. Des fabricants étrangers continuent de pren dre parfois une marque de fabrique qui peot faire attribuer leurs produits une origine française; il arrive que ces produits en France, bien qu'ils soient destinés au transit, sont arrêtés et saisis par l'administration des douanes ou par le minis tère public. Ce cas s'est présenté différentes fois celte anoée notamment pour des envois de bougies qui ont été saisies, parce qu'elles portaient ces marques: Bougies de fétoile, bougies de Paris, etc. Il est bon de rappeler aux intéressés les consé quences fâcheuses auxquelles ils s'exposent en expédiant en France des marques de fabrique fran çaise. L'article 19 de la loi des 23-27 juin 1857 est conçu dans les termes suivants: Tous produits étrangers portant soit la marque, soit le nom d'un fabricant résidant en France, soit l'indication dti nom ou du lieu d'une fabrique française, sont prohibés l'eotrée et exclus du transit et de l'entre pôt, et peuvent être saisis, en quelque lieu que ce soit, soit la diligence de l'administration des douanes, soit la requête du ministère public ou de la partie lésée. (Moniteur.) Uo homme fort compétent nous adresse, dit Y Indépendance, au sujet des pluies continues de celte saison exceptionnelle, la note suivante que nous publions en laissant aux savants l'apprécia tion de l'hypothèse qui y est émise Les dernières explorations dans le pôle austral y ont fait constater l'existence de plusieurs voicans. L'éruption considérable de l'un de ces volcans pourrait peut-être expliquer i° Le déloge qui a causé, cette année, tant de désastres en Australie; 2* Les pluies qui régnent depuis si longtemps dans notre hémisphère, etc. 3" La persistance dans la direction générale du vent de sud-ouest. En effet une éruption volcanique dans ces parages y aurait déterminé la fonte d'immenses quantités de glaces et aurait produit une mine énorme de vapeurs ou nuages. Ces nuages auraient été entraînés, dès leur formation, par les moussons, vents qui, de mars septembre, soufflent de l'hémisphère austral dans l'hémisphère boréal et arrivent dans ce dernier avec Un matin, Julie se promenait devant la grille du château, lotsque le facteur lui présenta une lettre écrite sur un papier grossier et souillé de tâches; cette lettre, criblée d'hiéroglyphes bleus, jaunes et noirs, portait le timbre de Kœnigsberg. Julie la prit avec empressement, et, adressant Dieu une ardente prière, elle courut vers Mmo Godefroy. Celle-ci prit la lettre d'une main qui tremblait, la regarda, et la remit Julie, en disaut Rendez-la au facteur; je ne la prendrai point. Ob! madame, s'écria la jeune fille, grâce! grâce pour celte lettre! Elle a été écrite au milieu des souffrances et des dangers; elle porte l'em preinte du malheur; elle vient de si loin pour im plorer uo pardon,... le pardon d'un mourant peut- être! Je vous en conjure, ne la rebutez point! Ne rejetez pas ce papier, qui renferme peut- être la dernière pensée de votre fils! Vaincne, elle céda. Elle prit la lettre, la pressa dans sa main; et Julie, désirant la laisser elle- même, sortit de la chambre. Pour être continué

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Le Propagateur (1818-1871) | 1860 | | pagina 3