BIENS PATRIMONIAUX
VENDITIE VAN IKIISRAED,
STUD1E VAN DEN NOTAR1S
TE POPEftLNGHE.
VRYDAG 21" SEPTEMBER 1860,
jL. - DEFINITIVE TUEWYZING ten
4 itren namiddag, in cflierberg liet Zilveren
Hoofcl, lot Poperinghe van
Eene schoone lluidevetterij en dry Woon-
huizen met Erve lot Poperinghe op liet Beck-
liof, beketid by kadaster sectie EN'' 1225',
1225b, 1251' en 1255'.
lngesteld 5,000 francs.
VRYDAG 28" SEPTEMBER 1860,
S. DEFINITIVES OVERSLAG ten
5 uren namiddag, in cTherberg de Fonteyne,
tôt Poperinghe van
3 partien Zaeyen Ilooyland te Poperinghe,
bekend by kadaster sectie A, N° 887, sectie B,
N° 434 en sectie K, N" 102, groot 1 hectare
29 aren 60 centiaren.
3 partien Zaeyland en Meersch tôt Dicke-
busch, bekend by kadaster sectie C, N" 278,
282 en 283, groot 1 hectare, 70 aren.
2hypothécaire Schuldvoorderingenlezamen
beloopende ten kapilale van 3,500 francs. (2)
BEAUX
-•
LAXDBOUW-GEREEDSCHAPPEN
EN MELKKOEYEN,
OP ZONNEBEKE, BY DEN HAEN.
les frontières do Pie'raont serait le mode de pro
testation le plos certain. Les événements qni
s'accomplissent dans les Marches pouvaient être
prévns. Si aucunes mesures n'ont été prises pour les
empêcher, on a le droit de supposer que Napoléon
III n'a pas l'ioteotion d'y faire ope opposition
réelle.
Paris, lundi, 17 septembre.
La dochesse d'Albe, sœur de S. M. l'Impératrice
des Français, est morte hier soir.
ANGLETERRE.
Il est officiellement annoncé dans les journaux
anglais que la Reine s'embarquera samedi 22 cou
rant GraveosenJ. S. M. arrivera donc k Anvers
dans la journée du lendemaio 23.
FRANCE.
On écrit de Toulon au Constitutionnel
Au moment de fermer ma lettre, j'apprends un
épisode bien intéressant et qui émeut au plus haut
degré la population des ouvriers des ports. Parmi
le petit uombre des condamnés qui subissent encore
leur peine au bagne de Toulon, se trouvait un
nommé X...., condamné aox travaux forcés raison
de sa participation aux troubles de Bédarrieux.
Certains indices, certaines confidences répétées k
voix basse dans l'intérieur du bagne avaient fait
naître quelques doutes sur la culpabilité réelle de
cet individu; on allait jusqu'à dire qu'il était la
victime d'une erreur judiciaire k laquelle il s'était
volontairement prêté, et que le véritable coupable
n'était autre que son propre frère, employé comme
mécanicien k l'arsenal de Toulon.
Tout cela était demeuré jusqu'à ces derniers
temps k l'état vague d'une sorte de légende du
bagne; mais, il y a quelques semaines, le mécani
cien X... est mort des suites d'un accident; et dès
lors le frère condamné n'hésitait plus k déclarer
qu'il était innocent, et qu'il n'avait accepté la
triste situation qui lui était faite que pour sauver
son frère, qui, grâce k son emploi de mécanicien,
gagnait un salaire assez élevé pour soutenir sa
famille.
Ces faits étaient arrivés k la connaissance de M.
de Fleury, préfet du Var. Sur l'avis conforme de
M. le commissaire do bagne, qui a la conviction de
l'innocence du condamué X..., l'Empereur a, sur
le champ, accordé grâce pleine et entière au nommé
X... et, de plus, lui a fait remettre une somme de
200 fr.
M. Brenier, notre ambassadeur k Naples, a été
invité k rentrer en Frafice avec sa légation.
Constitutionnel
ITALIE.
Nous croyons devoir revenir par le récit qu'on
va lire sur les circonstances curieuses qui ont
signalé le départ de Naples de François II, nous
empruntons ces détails au Journal des Débats
Le 6 septembre, k quatre heures et demie, le
Roi François II de Bourbon a quitté Naples, peut-
être pour toujours. Charles III de Bourbon y était
entré le 8 septembre 1734. La dynastie des Bour
bons a donc duré cent vingt-six ans. Comme les
dynasties précédentes, celle des Bombons n'a pu
outrepasser la cinquième génération et a péri
violemment. François II est pat li, accompagné du
ministre d'Espagne et de celui d'Autriche. Pas un
de ses ministres n'était présent; pas nne larme n'a
mouillé cet adieu. S. M. était calme; la Reine avait
les yeux rouges, la figure abattue.
Les courtisans, les laquais, chamarrés et enru
bannés, avaient tous déserté lâchement la cour ses
généraux l'avaient quitté k midi et demi, fortement
e'braulés par la rapidité des événements. S M. es'
descendue par un escalier secret dans la darse et
s'est embatquéesur une frégalede guerre espagnole,
que la Reine Isabelle avait mise sa disposition en
même temps qu'elle lui faisait offrir l'hospitalité
dans le palais deSévillp.
Tandis que François II partait par uier pour
Gaëte, sa tioupe parlait par teire. C'était un specta
cle triste que de voir ces beaux régiments s'éloigner
de leurs compatriotes, de leurs familles, pour aller
tenter une aventure inconnue. Quelques-uns parmi
les soldats disaient Nous nous en allons chez
nous. La majorité avait l'air fier, fortement con
trarié, le maintien provocateur. Ils narguaieot les
Napolitains qui sur leur passage s'occupaient pué
rilement k décapiter les réverbères de la fleur de
lys dorée qui les surmonte et de passer l'épooge sur
les écussous et sur le mot royal écrit un peu par
tout. On peut dire que la troupe est partie en
ennemie, 8,000 hommes ont quitté Naples dans la
journée. Les garnisons des provinces ont été toutes
rappelées et retirées.
Les corps étrangers sont passés en grande
partie k Garibaldi. Le Roi, s'est fait précéder aussi
par la caisse militaire. Il a demandé au trésor
220,000 ducats pour la caisse de Gaëte 4o,ooo
pour celle de Capoue, 880,000 pour lui. Et comme
le trésor n'avait pas d'argent, 00 a pris ce million
4oq,ooo ducats k la Banque, en lui donnant des
certificats de rente. Toute l'armée se retire entre
le Volturno et le Garigliano. Après les nouvelles
défections, le Roi peut encore placer 5o,ooo
hommes emr.e la place forte de Gaëte et celle de
Capoue.
ALLEMAGNE.
On écrit des bains de Hombourg Les succès
de l'Espagnol G. ont continué d'une manière
remarquable. Le 10 septembre, jour de l'ouverture
du chemin de fer, après avoir perdu 45o,ooo
francs dans sa séance du matin, il a fini par
faire sauter la table de trente-et-quarante de
3oo,ooo francs pour la troisième fois. Le 11 il
a gagné 200,000, et le 12 septembre 4oo,ooo
francs; le i3 il a quitté Hombourg, k la grande
satisfaction de tous les actionnaires-
AUTRICHE.
Onéval ue k 3oo,ooo hommes la force de l'armée
que l'Autriche a concentrée dans le quadrilatère,
entre le Mincio et l'Adige.
Avant d'utiliser cette armée, l'Autriche veut
que l'entrevue de Varsovie ait déterminé les rôles
de chacune des puissances dans le drame européen.
TERQEIE.
Une correspondance de Constaritiuople, publiée
par le Nord, nous révèle un incident diplomatique
qui vient de se produire entre la Porte et l'Angle
terre. L'ambassadeur anglais était fortement soup
çonné de conspirer contre Abdul-Medjid eu faveur
d'Abdul-Azis, frère du Sultan. Le bu! de la con
spiration était d'amener au ministère Méhéiuei-
Ali-pacba et Orner-pacha, favorables k la politique
anglaise. Le Sultan verrait d'être informé de ce
complot, quand il reçut en audience M. H. Bulwer
et lord Dufferin. Il se contint. Mats k peiue furent-
ils sortis qu'il dit k M. Piraoi, diogmau de l'am
bassadeur Votre ambassadeur se conduit avec
moi d'une manière indigne. Je sais qu'il conspire
contre ma personne. Qu'il ne paraisse plus devant
moi, car désormais je cesse de le considérer connue
ambassadeur delà Reine d'Angleterre.
M. H. Bulwer a cherché k se justifier, menaçant
de partir sur-le-champ si ses explications n'étaient
point acceptées Le Sultan a reculé devant la
menace et accepté les explications. Il le fallait bien,
car sans l'Angleterre, que deviendrait l'empire des
croyants?
VANDEN boogaemue,
A VENDRE.
t® - 5 H. 20 A. 5o c. de Pâtures et Terres
Labourables, situés Flamerlinghe, h l'ouest
près du village; - occupés, sans bail, par
Pierre Bloudeel;
2° - Une petite FERME de 3 H. 37 A. 13 C-,
située Poelcappetle commune de Langemarck;
- occupée, sans bail, par Charles-Louis Van
Dainme
3* - Une FERME de 5 H. 02 A. 70 c., située
Passc/iendaele, Test près du village; -
occupée, sans bail, par Jean Verstraete;
4° - 45 A. 98 c. de LABOUR Passchen-
daele; - occupé par Charles-Louis Du Thoit;
5® - Une belle SAPINIÈRE d'environ 34
ans de Sève contenant 4 H. 45 A. 90 c. y
compris une parcelle de Bois Taillis, située
Passchendaele, près de la ferme nommée Loonis
Vy ver-Goed
fit 6® - t H. 22 A. o4 C. de Bois Taillis,
Passchendaele, proximité de l'article précé
dent. Le tout divisé en 18 lots, avec droit
d'accumulation.
Cette Fente aura lieu en la ville d'Ypres,
l'hôtel l'Épée Royale, en une seule séance,
fixée au Lundi 1" Octobre 1860, 2 heures
de relevée, d'après le cahier des charges, déposé
en l'étude du Notaire VANDERMEERSCH,
Ypres. 1
BY STAKING VAN BEBRYF.
Op Dinsdag 2" October 1860, te beginnen
ten 9 uren 's morgens zal den Notaris CHRIS-
TlAEN by openbare Fènditie verloopen op
hel hojstedeken en ten verzoeke van S' Vinte-
vogel, op Zonnebeke, by den Haen.
Al de Meubels als Tafe/s. Stoelen, Koper-,
Tin- Yzer- Aercle- en GleiswerkSlaghor-
O
loge met las. Kassen, Kofifers Reddebakken
en verderen Huisraed, voorts Kuipen, Keernen
Landbouw- Gereedschappen a/s Spaden. Hou-
wen, Rakels, Lggen, Lyfrolle, Kordewagens
en Aelkuipen, wyders 20 koopen Brandhout
zynde splete en busschen. en 600 batingen Slroi.
3 goede Melkkoeyen, wat Aerdappels, Beet-
rapen, en meer ander voorwerpen.
Op gewoone konditien en lyd van betaling
mits goede borg stellende. De koopen tôt en met
5 francs nochtans konlanl te voldoen. (1
i pre-, Imprimerie-Librairie de Désiré Lambiu-JIortlrr,
éditeur-propriétaire, rue de Lille, 10, pies de t. GraiidTL.ee.