ÉTAT-CIVIL D'YPRES, ANNONCES. BEUKEN BOOMEN. ALLEMAGNE. L'allocution du Pape aux officiers do 62° de ligne, allocution qui a été publiée ce matin dans le Monde, et doot le sens démootre que le Saint-Père était autorisé b croire, avaot le combat de Castel fidardo, que la France revenait b l'idée de refouler l'étranger des possessions papales, a été aussi l'objet de très-vifs commentaires, surtout b l'arrivée des dépêches de Rimini annonçant que l'armée du général Fanti avait poussé jusqu'à Corneto et b Civita-Castellano, qui appartiennent pour ainsi dire b la baulieue de Civita-Vecchia et de Rome. Cette considération, jointe b l'article du Constitu tionnel combattant l'idée du départ du Saint-Père, n'a fait qu'augmenter l'anxiété de ceox qoi s'inter rogent, au point de vue politique ou religieux, sur le parti que va prendre le chef véoérable et si douloureusement contristé du monde catholique. ZEER SCHOONE POPULIEREN STUDIE VAN DEN ]\OT.ARIS LAMBIN, T*Y I»ER. assassinés Naples pour n'avoir pas crié Five Garibaldi! C'est la Correspondance Bailler qui relate le fait. Qu'eu pensent les garibaldiens français? Voici un épisode de la vie de l'héroïque général de PitnodaD, tombé glorieusemeot martyr de son dévouement la plus sainte des causes. Pendant la guerre de Hongrie, cet officier, que dans l'armée autrichienne on avait surnommé a caose de sa bravoure, le fameux Français, prit presque b lui seul une redoute. Voici dans quelles circonstances: Avec cette fougue d'intrépidité qui était dans son caractère, il lança toute bride son cheval snr la redoute et tomba au milieu des ennemis, si pres sés qu'à peine il pouvait se servir de son sabre. Pourtant, parvenu le dégager, il se mit frapper furieusement b droite et gauche, secondé par deox braves cuirassiers qui l'avaient suivi, et qui, comme lui, sabraient des deux mains. L'épouvante fut telle parmi les ennemis qu'ils ne songèrent bientôt plos qu'b la fuite, et qu'au bout de quel ques minutes M. de Pimodan et ses deux braves se trouvaient maîtres de la redoute. ITALIE. La perte de l'armée piémontaise h Castelfidardo s'élève b environ 1,000 hommes tués et blessés, parmi lesquels se trouvent 11 officiers, 5 capitaines tués et un major blessé. {Gazette de Turin.) Le Pape aurait, dit-on, manifesté l'intention de faire inhumer dans l'Église S'-Louis des Fran çais, b Rome, le corps du général de Pimodan. Mais l'ambassadeur de France aurait fait des observa tions contre ce projet; tout est possible, par le temps qui court. On écrit de Francfort, 24 septembre La Reine d'Angleterre est arrivée ce soir h 7 heures par un convoi spécial et descendue b VHôteld'Angleterre. Elle a été reçue b la station par la princesse de Prusse, le grand-duc et la grande duchesse de Bade et le corps diplomatique. Un détachement de ligne, musique et drapeau en tète, était posté b la station comme garde d'honneor et a joué l'air national anglais b l'arrivée de la Reine. A 8 heures, le même corps de musique a donné une sérénade b S- M., qui est repartie pour Cobourg ce matin b 9 heures. M. le ministre de la guerre a décidé qu'à l'avenir nul ne sera admis dans le service sanitaire de l'armée, s'il n'a été reçu candidat en sciences ou en médecine avec distinction. Il s'agit ici de l'admission dans le service sanitaire en qualité d'élève-médecin non diplômé. M. le lieoteoant général baron Chazal, minis tre de la guerre, va passer quelque temps b Nice, pour motif de santé. Tournai ne compte pas moins de 260 b 270 officiers dans l'armée; sept ou huit généraux, enfants de la même ville, en font partie. C'est donc une idée très-heureuse, si elle est réalisable, de vouloir donner au Roi, lors de son arrivée b Tournai, le 3o septembre, le cortège, sinon de tous, du moins d'une très-grande partie de ces officiers. Les journaux de Tournai nous annoncent qu'il en sera ainsi. Plus le nombre des réceptions royales augmente, plus il devient difficile d'imaginer quel que chose qoi sorte de ce qu'on a vu ailleurs. Une pensée qui part du coeur a suggéréaux Tournaisiens une manifestation qu'eux seuls pouvaient faire. FRANCE. Le chevalier Nigra a été reço le 20 par l'Empe reur en audience de congé. M. Nigra se loue beaucoup de l'accueil qui lui a été fait par S. M. Il a été question de nouveau b la Bourse du départ do Pape de Rome. On disait aussi parmi la spéculation que la place d'Ancône était plus forte qu'on ne le croyait b Turin, que le général Lamori- cière disposait encore de 8,000 hommes et que plusieurs navires piémontais avaient soulTert du -feu de la place, circonstances qui devaient prolon ger la durée du siège. M. le baron Breoier est arrivé b Paris, accom pagné du personnel de son ambassade. VOpinion nationale assure ce soir que dans Y ultimatum qu'oo dit avoir été apporté de Rome par le duc de Cadore, il serait notifié au cabinet des Tuileries l'intention du Pape de quitter Rome, si, dans un délai de buit jours, l'Empereur D'avait pas pris des mesures pour chasser les Piémontais de l'Ombrre et des Marches. Vous voyez où en sont ici nos nouvellistes. On lit dans le Monde Ur.e loi de suspects, rendue par le dictateur, permet de fusiller les ennemis de l'unité italienne. Cette amélioration dans le sort des Napolitains sera, crojous-nous, médiocrement goûtée. En combioant le meurtre judiciaire et la confiscation, on arrive b réaliser de jolis bénéfices. Nous voyoos cependant avec plaisir que les Napolitains seront fusillés au lieu d être guillotinés. La guillotine est un vilain instrument, quoiqu'il ait servi b notre régénération sociale. Mais il n'est pas prouvé que les Napolitains, gens paisibles et peu philosophes, aieut pour les fusillades régénératrices le même attrait que les Français ont eu pour la guillotine en 1793. En deux jours, soixaote-douze Napolitains ont été STRIE. Abd-el-Kader a adressé la lettre suivante b un poète fraoçais qoi avait chanté dans ses vers l'hé roïque conduite de l'e'mir b Damas: Damas, 20 août. Monsieur, J'ai reçu votre aimable lettre, dans laquelle vous me faites des éloges pour la protection que j'ai été même de donner aux pauvres chrétiens de celte ville. Fotre charmante poésie, que vous m'avez adressée cette même occasion, m'est aussi parvenue. Ce que j'ai fait n'a pas un grand mérite, car je l'ai fait pour trois grands motifs qui me Vimposaient comme un devoir sacré le pre mier, c'est que Dieu me l'a ordonné; le second, c'est parce que l'humanité l'exige, et le troi sième, c'est parce que la France, qui m'a fait tant de bien est chrétienne et j'ai eu par là l'heureuse occasion de rendre service autant qu'il m'a été possible ses coréligionnaires. i> Je suis, d'un côté, heureux du peu que j'ai pu faire cette occasion, et très-fdché en même temps de ne pas avoir pu empêcher toutes les horreurs qui se sont malheureusement passées Damas. Dieu l'a ainsi voulu que sa sainte volonté soit faite! Agréez, je vous prie, mes sincères saluta tions. F otre dévoué, Abd-el-K.ader. DU 22 AU 28 SEPTEMBRE INCLUS. Naissances 11. Sexe masc. 6, id. (emio. 5. Mariages 2. Deweerdt, Pierre, cocheret CouchezReinedomestiqueSamyn, Charles cultivateuret Lanssens, Anne, couturière. Décès 6. Fers, Angélique, 74 ans, sans profession, veuve de François Lenard, rue des Pauvres Filles. Soenen, Engelbert, 69 ans, journalierépoux de Malhilde Gilliet, rue Notre-Dame. Fagel, Joseph, 69 ans, bouti quier, veuf de Fictoire Bonté, rue de Menin. Laçante, Martin, 92 ans, sans profession, veuf de Joséphine Fermille et de Jeanne Bae- cherool, rue Jansénius. Bras, Félix, 31 ans, couvreur, époux d'Eugénie Breyne, rue de la Bouche. Gersle, Edouard, ho ans,pharma cien, veuf de Sophie Deman, Grand'Place. Enfants au-dessous de 7 ans 1. - Sexe mas. 1, sexe fémin. GEMEENTE TAN WTTSCIIAETE tegen het staenyzer. OPENIURE VEflkOOPING Tan 75 koopen EN 25 KOOPEN ZWARE Den Woensdag io,n October 1860,'s mid- dags precies', zal den Nolaris LAMBIN, C Y per verblyvencle, voortsvaren op de Hofstede en landen gebruikt door sieur Ernest De Coninck, gelegen te IVytschaele, tegen den steenweg van Y per naer Meessen, by de herberg genaemd het Staenyzer, lot de Ferlooping van ç5 koopkn extr a schoone POPULIEREN BOOMEN en 2ô koopen zware BEUKEN. De Fendilie zal geschieclen met langen tyd van belalirig mils door aile de koopers, zonder onderscheid, te stellen goede en vvelbekende medekoopers of borgeri en gereed te voldoeo den io'D periuiuk eu de bespreken. (l) dat men het voortszeguf.. Den Maendag i" October 1860, ten 2 nreo, in de esiannriei den Gouden A rend, op de Grnnte Mark: t'Yper zal plaeis hebben den INSTEL met gewio van eene premie van de volgeude patrimnniele HUIZEN en ERVEN biu- nen de stad Yper gelegen, te weten KORTEN MEERSCII STRAET. 1" - Een HUIS en ERVE geteekend n* 1 3, in pacht gebouderi door Barb\RA De Puydt, klee- dermaekster, voor 3, 6 of 9 jaren ingegaen den in February 1859, !er wederzydsche optie, aen 216 francs 's jaers, boven de itnpositien; 2° - Een Scboon groot HUIS met deszelfs Grnnd en Erve, nevens het voorgaende, geteekend n" r5, gebrnikt door Mr De BrabanT voor 5 6 of g jaren v>gegaeti den in Aogusty i855, 1er weder zydsche optie, aeri 5oo francs 's jaers, boven de contribulieu. LANGEN MEERSCII STRAET. S" - Een HUISKEN met zyoen Grond en Erve, geteekend n" 1, gebrnikt, zonder pacht régi, door Louis Casier, aen 8 francs te maeude, vry van impositien; 4* - Een HU1SKEN met deszelfs Grond en Erve houdeude aen bel laetst voorgaende, getee-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1860 | | pagina 3