ÉTAT-CIVIL D'YPRES, ANNONCES. VENDITIE. MARCHÉ D'YPRES." Den NotarisES 3TJSSCE23S.2e resitleerende te Brugge, zal op Dondeiidac, 18" October 1860, om 9 uren voorraiddag, te Eerneghem in het dorp, procedeeren lot de openbare Verkooping van 2 GROOTE KOPERE KETELS, HELMS, KRANEN, 3 GROOTE SLANGEN, 9 BESLAG KUIPEN, veel ander KOPEB, TIN en YZER; 200 groote GENIEVER-VATEN en BROU- WEBS FUSTAG1EN; SMISHALAM, Wa- gens, Karren, Landsgetuig, enz. (1) familles, qui se sont enrôlés dans l'armée pontifi cale pour voler ao secours do Saint-Siège. M. le comte de Robiano a été fait prisonnier b l'affaire de Castelfidardo, en même temps que le jeune prince de Ligne. M. Moeller, qui avait pu rega gner Ancône avec la colonne du général de Larao- ricière, a été fait prisonnier de guerre dans cette ville et n'a reçu que de légères blessures. M. le comte de Résimond et quelques autres élèves de l'Université de Loovain n'ont pas encore écrit. L'université catholique de Loovain vient de publier le programme de ses cours pour l'année académique 1860-1861. Outre les cours et les exercices indiqués an programme pour les élèves qui se préparent b l'examen de docteur en philosophie, des exercices littéraires, historiques et philosophiques ont lieu aux heures déterminées dans un programme par ticulier. Les cours préparatoires aux examens diplomati ques font aussi l'objet d'un programme particulier. L'aonexion de ces cours b l'université est une idée très-beureuse et qui produira de bons résultats, on D'en saurait douter. Oo écrit de Charleroi Le chemin de fer de Mons b Managea été, ce matin encore, le théâtre d'un grave accident. Lorsque le premier Train de voyageurs venant de Mons arrivait b Manage, b 200 mètres eoviron de la halte, il a rencontré un train de marchandises qui manœuv/ait. Le choc a été terrible, les deux locomotives se sont frappées de leurs tampons, en même temps que plusieurs voitures se brisaient. Le premier waggon de 3* classe a été enfoncé, le premier compartiment de la diligence, où heureusement il ne se trouvait personne, brisé; les deux autres compartiments ont été plus épargnés; les deux chars-b-bancs également détériorés; le dernier waggon a le plus souffert; les tampons de la voiture qui précédait l'ont complètement perforé. Par un bonheur presque inexplicable, quoiqu'il y eut au moins 60 voyageurs dans le traio, quelques- uns seulement ont reçu des contusions. n f.es voitures du train de marchandises n'ont pas été plus épargnées que celles du train de voyageurs. Il y en a qui ont été renversées les roues en l'air, montant les unes sur les autres dans un affreux pêle-mêle. Les dégâts causés au matériel sont considérables. La cause de cet accident, qui aurait pu devenir une catastrophe pour la plupart des voyageurs, est évidemment due b la négligence do service de la station. Tous les signaux étaient bons pour la libre entrée du train de voyageurs, c'était de plus son heure d'arrivée, et un train de marchandises lour dement chargé encombrait encore la voie. Plusieurs persoones de nos environs étaient dans le train des voyageurs. On lit dans le Courrier de i Escaut Voici les noms des généraux qui brillaient b la tête de la garde d'honnenr formée avec les officiers tournaisiens de l'armée belge Ce sont MM. De Lannoy, Renard, Van Rode, Van Castel, Lahure, Lefebvre et Lecocq. BULLETIN TÉLÉGRAPHIQUE. Turin, mardi soir, 2 octobre. Dans l'exposé qui précède le projet de loi pré senté ce matin b la Chambre, le gouvernement, après avoir rappelé les heureux résultats qu'il a obtenus dans ces derniers mois, poursuit ainsi Désormais l'Italie est libre, b la seule exception de la Véuétie. Quant b cette dernière province, nous ne pouvons pas faire la guerre b l'Autriche contre la volonté presque unanime des puissances européennes. Une pareille entreprise amènerait une coalition formidable contre l'Italie. Cependant, en constituant une Italie forte, nous servons la cause de la Véoétie. Des raisons suprêmes nous imposent aussi le devoir de respecter Rome. La question romaine ne peut pas être réglée seulement par l'épée. Cette question rencootre des obstacles moraux qui ne peuvent être vaincus que par des forces morales. Au sujet d'uue prétendue collision avec les Fraoçais b Rome, l'exposé ajoute: a Une si monstrueuse ingratitude imprimerait au front de notre patrie une tâche horrible que de longs siècles de souffrances ne sauraient effacer. Après avoir dit que, quel que soit le vote des populations affranchies, il sera respecté, l'exposé ministériel termine par ces mots: Le Parlement est appelé b déclarer si le ministère actuel jouit encore de sa confiance. Cela est d'autant plus nécessaire qu'une voix qui est, avec raison, chère aux populations, a manifeste b la Couronne et au pays sa défiance b notre égard. La lecture de ce documeot a été faite par M. de Cavour, chef du cabinet. Turin, jeudi soir, 4 octobre. Une dépêche officielle d'Aocôoe nous transmet le texte d'un ordre du jour adressé b l'armée de l'Italie centrale par le Roi. Victor-Emmanuel. Voici cet ordre du jour Soldats! je suis content de vous, parce que vous êtes dignes de l'Italie. Par vos armes, vous avez vaincu les ennemis, par votre conduite vous avez imposé silence aux calomniateurs du nom italien. Les vaincus, que je renvoie libres dans leur patrie, parleront de vous et de l'Italie b l'étranger, après avoir appris que Dieu récompense celui qui le sert et non pas celui qui opprime les peuples et méprise le droit des nations. Noos devons fonder la grande et forte monar chie italienne sur la liberté; les peuples nous aideront par l'ordre et la concorde; et l'armée nationale augmentera chaque jour plus encore la gloire qui, depuis huit siècles, brille sur la croix de Savoie. Soldats! je preods le commandement; il m'en coûtait trop de ne pas me trouver le premier Ib où, peut-être, sera le danger. Turin, mercredi, 4 octobre. Garibaldi a envoyé b Naples une dépêche datée de son quartier-général, 1" octobre, conçue comme suit: «Victoire complètesurtoulela ligne. Nous poursuivons les royaux. Saint-Pétersbourg, jeudi matin, 4 octobre. L'Impératrice est heureusement accouchée hier d'un prioce, b Tsarskoé Sélo. Le voyage de l'Empereur est fixé au 12. Il arrivera b Wilna le i3. FRANCS. L'attitude de l'épiscopat fraoçais commence b se dessiner. Les joutnaux ont déjb enregistré plusieurs circulaires nés remarquables de NN. SS. de Nautes, de Poitiers et d'Angers, les autres suivront. L'archevêque de Paris, qui certes ne s'est pas fait remarquer jusqu'ici par l'énergie de ses protestations, est lui-même entraîné par le mouve ment, II a décidé que veodredi prochain un service solennel serait célébré b Notre Dame pour le repos de l'âme des jeunes héros tombés pour la défense du S'-Siége. Il a aussi, quoiqu'on ait prétendu le contraire, apposé sa signature b l'adresse du clergé du diocèse. ITALIE. La place de Gaëte, qu'on ne cesse d'appro- visioooer, est beaucoup plus forte que Capoue, et peut résister très-longtemps b un siège en règle, même si les troupes piéraontaises prenaient part b l'attaque, de concert avec les garibaldiens. On écrit de Naples, 22 septembre: La journée d'hier a été glorieuse pour les armes du Roi. Trois bataillons de chasseurs et une demi batterie d'artillerie (4 pièces), commandés par le général Colonna, se sont bravement emparés de Cajazzo; ils ont pris 3 canons, 3 drapeaux et fait un grand nombre de prisonniers. Le nombre des morts est considérable, et beaucoup de garibaldiens se sont noyés dans le Volturno où ils s'étaient jetés pour échapper b la poursuite des vainqueurs. Le feu de l'artillerie a fait de grands ravages, et l'incendie s'est allumé sur plusieurs points. Le portefeuille du général de Lamoricière livré par M. de Cavour est arrivé b Paris. Ou N assure que sous celle montagne grosse de complots, 0n n'a pas même trouvé une souris. Dl 29 SEPTEMBRE AU 5 OCTOBRE INCLUS. Naissances i3. Sexe rnasc. 9, id. fémin. 4. Décès 4. Boudrygheo, Jean, 63 ans, tisse rand célibataire rue de Menin. Vanacker, Françoise, 80 ansrentière, veuve de Charles Leooir, rue de Dixmude. Hauspie, Fabien, u3 ans, peintre, célibataire, rue de Menin. GodderisBenoîte, y3 ans, sans profession, veuve de Guillaume Huseel, rue Notre Dame. Enfants au-dessous de 7 ans 3. - Sexe mas. 2, sexe fémin. 1. COMMERCE. COCRTRAI, i" OCTOBRE. Froment blanc, prix moyen par 1 xp heotol. fr. 44"°°» Froment (nouveau), 40-00. Froment rouge. 35-oo. Seigle. a3-5o. Huile de colza, par 48 doubles litres. il. 53-io. Huile de lin. 4t-ro. BERGUES, i" OCTOBRE. Froment, 1" qualité, fr. 36-16, 3* qualité, fr. 23-33, par hectolitre. Il y avait axoo heotolitres. Froment, prix moyen par hectolitre, fr. 24-32. Seigle. t5-i6. Pommes de terre. 7*56. ROULERS3 OCTOBRE. Froment blanc, prix moyeu par hect. fr. 43*5°. Froment-semé, 44'°°- Froment-nouveau, 38-5o. Froment rouge. 37-00. Seigle. 32-So. Huile de oolxa, par 48 doubles litres, fl. 53-o3. Huile de lin. s l\o-55. FURNES3 OCTOBRE. Froment, par sac de 145 litres, fr. 37-35. Froment (nouveau), 34-80. Seigle. 32-00. POPER1NGHE, 5 OCTOBRE. Froment, 118 heotolitre, fr. 25-93. Seigle, 5 x5-oo. Avoine, 3g 8-75. Fèves, n 00-00. Poia, 7 17*5o. Pommes de terre per 100 kil. g-5o. Beurre par kitogr. 2-40. Houblon les 5o kilogr. 35o-oo. (1860). V:T1T Indiquant les quantités et le prix moyen des Grain», Fourragea et autres produits aprl- roles, vendus le tt OtIOllItl; l*UO. au marche de cette ville 1 NATURE DBS Ciralns et Denrées. QUANTITÉS VENDUES. Kilogramme». PRIX MtTCll par 100 kilogramme». HE M S 1 1 S 2 -5 Froment Féveroles. Pommes de terre. Paille Beurre 78,945 12,77 5 1,232 t,o3o i,o3o 6,8oo 34-96 2l-l4 21-59 26-21 3o-oq 8-5o 267-95 76 00 70 00 44 82 40 82 40

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1860 | | pagina 2