YPRES. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, ANNONCES. BEBIGT. LARIX PLAfilTEHI. Veodredi, 26 de ce mois, a été célébré eo l'église de S'-Martin de cette ville, le service soleouel pour les soldats pontificaux, qui ont si Doblement scellé de leur sang leur fidélité au bou droit et la Sainte-Église. Une foule nombreuse et recueillie remplissait la vaste enceiole de notre antique cathédrale. nominations ecclésiastiques. M. Labousse, élève du collège belge k Rome, est nommé vicaire de S'-Bertin, k Poperingbe. M. Van der Meersch, coadjuteur k Handsaeme, passe en la même qualité k Assebrouck. nouvelles diverses. Le retour du beau temps, sur lequel on n'osait presque plus compter, commence k exercer une influence salutaire sur les prix des denrées alimen taires eo général. Les semailles s'achèvent dans nos campagnes sous les auspices les plus favorables. On écrit de Bruges, le 25 octobre Hier au soir a été donnée une séréuade k tous les soldats pontificaux de Bruges qui sout revenus en celte ville. A 8 heures et demie ces jeunes héros étaient réunis dans la maison de M. Woodward devant laquelle plusieurs morceaux de musique ont été exécutés au milieu des applaudissements réitérés d'une foule considérable. L'illumination d'hier au soir surpassait de beaucoup celle de mardi soir. Il y a quelques jours, MM. Mayer et Pierson, photographes k Bruxelles, furent victimes d'un vol de portraits, eolevés avec une rare audace de leur vitrine de la rue des Fripiers. Quelques jours après, le voleur fut arrêté; c'était un concurrent qui avait imaginé ce moyen iugéuieux d'embellir son propre étalage. MM. Mayer et Pierson crurent alors devoir faire mettre leurs portraits non-seulement sous glace, mais même sous clef, supposant que, moyen nant ces précautions, un tel fait ne se rep-éseuterait plus. Leur espérance fut trompée lundi soir, entre sept et huit heures, toute une vitrine, conte nant des portraits-cartes au nombre de plus de cent, et la plupart dans de charmants petits cadres, ont été enlevés, cette fois, k l'aide de fausses clefs. Ce qu'il y a de plus fâcheux pour MM. Mayer et Pierson dans cette aventure, c'est que parmi ces poitrails il y en avait plusieurs de M1"" la dochesse de Brabant, et appartenant k S. A- I. et R. La justice iuforme. Dans le courant de la prochaine session législative il y aura une discussion approfondie sur les ateliers d'apprentissage. On examinera les questions de savoir 1° S'il y a lieu de maintenir ces ateliers comme institutions subsidiées par le gouvernement; 2* si on les transformera eo institutions permanentes; 3° s'il y a lieu de maintenir d'autres ateliers que ceux dirigés par des administrations publiques. On examine au département des travaux publics la question de savoir s'il ne serait pas utile de créer uu timbre-poste de 5 ceutimes pour les lettres qui ont leur point de départ et de destina tion dans la même localité. Uo journal nous apprend que, pendant son séjour k Anvers, le Roi a créé baron M. Notte- bobm, a l'occasion du cinquantième anniversaire de la fondation de sa maison de commerce. La veille, dit une autre feuille, k la sortie du théâtre, Mm< la duchesse de Brabapt avait quitté M'1" Nottebohm eo lui disant Au revoir, Mm' la baronne. FRANCE. Uo industriel américain vient d'arriver k Paris afin de vendre en France un appareil des plus ingénieux pour traire les vaches. Cet appareil, employé avec succès aux États-Unis, dans les ex ploitations agricoles où il existe un grand nombre de vaches, permet de traire k la fois, et daos l'es pace de quelques minutes, uo troupeau entier de ces animaux. L'appareil consiste en une pompe aspirante eo caoutchouc munie de plusieurstuyaox, lesquels s'adaptent k autant de pis que l'on veut. Eu un tour de manivelle, la succion s'opère et les mamelles de la vache sout complètement vidées. Ce qu'il y a de curieux, c'est qu'une fois qu'elles ont été traies par ce procédé, les vaches ne revien nent que difficilement k l'ancienoe méthode. ITALIE. On écrit de Rome, 16 octobre, k la Gazette de Liège L'événement do jour,comme bien vousle pensez, est l'arrivée de Lamoricière. L'artillerie pontificale de Civita-Vecchia l'a salué k son entrée dans le port et les autorités sont accourues pour le complimenter. Par une de ces habitudes incorrigibles de dou ceur et delongauimitédu gouvernement,le nouveau délégat de Civita-Vecchia se trouvait être le même qui k Ancôoe avait donné tant de mal au général que, celui-ci s'était vu contraiot k exiger son éloigoeuieut. Et le général surprenait ce fonction naire eu flagrant délit de faiblesse avant d'avoir mis pied k terre. Uo bâtiment au beau milieu du port portait au haut de son mât le drapeau de Victor-Emmauuel. Ou comprend quel effet celte vue devait produire sur le héros qui venait de subir le blocus sarde. Aussi u'a-t-il pas voulu recevoir le délégat qui comprenant sa faute s'est empressé de la réparer après s'être toutefois donué le tort de cousulter l'autorité française pour savoir comment il devait se conduire. Ce second fait n'a pas médiocrement contribué k justifier les plaintes du général. Le capitaiuedu vaisseau eu questiou qui par parenthèse est de Riiuiui, sachant qu'il allait être arrêté s'est réfugié a bord... d'un bateau français. Le second et deux matelots ont été pris, le pavillon a baissé et le bâtiment a été coufisqué. A sou arrivée k Rome, Lamoricière a été acclamé par la foule. Le Pape lui a envoyé uu messager pour le complimenter et a témoigné la résolution d'aller voi; aussitôt le général qu'on disait malade. Mais Lamoricière en apprenaul ce trait de la bonté du Souverain Pontife a couru au Vatican. Pie IX l'a reçu avec la plus teudre effusion et tenu longue ment setré dans ses bras. On ne sait encore lien des intentions du général. Hier le Pape, par uue condescendance extiême, a consenti k ce que M. de Goyon lui présentât les officiers français arrivés. Seulement, il n'a pas voulu les recevoir au Vatican, mais au Quirinal, disant C'est au Quirinal que la Révolution veut proclamer l'unité italienne. J'y montrerai aux Français que j'y suis encore chez moi. Oo affirme du reste que Pie IX mettait une certaine importance k mettre M. de Goyon en présence du souvenir de Radet. La réception a été plus que froide. M. de Goyon semblait confus. Pas uu discours n'a été prononcé. Pie IX a conservé pendant tout le temps une attitude pleine de sévérité digne et fière. Le soir quel n'a pas été l'embarras de M. de Goyon et des généraux et officiers qui l'entonraieot lorsque dans les salons ou a annoncé M. le général de Lamoricière. Personne oe peut ignorer et M. de Goyon a trop bien entendu de ses oreilles que la foi que l'illustre général avait mise en ses paroles l'avait bercé jusqu'au dernier moment de l'espoir qu'il ne serait pas livré eo même temps aux Piémootais et aux bandes, sans recevoir l'appui des Français. Dans la conversation M. de Goyon a été mal heureux, Lamoricière écrasant. Comme le premier disait J'ai pris des positions k Valmontooe, k Velletri et k Tivoli. Qu'entendez-votrs par des positions? repre nait le second. Il n'y a pas de positions k prendre. J'entends des positions stratégiques et mili taires. Ce n'est pas a moi qu'il faut dire ces choses, M. le général. Elles ne trompent que les imbéciles. Vous n'avez pas ici de positions k prendre. Partout où il y aura un drapeau ou une seule baïonnette française le Piémont et les bandes se garderont de passer ou d'attaquer. Que vous mettiez un homme armé sur une montagne ou dans un vallon, tout sera dit. On ne fera rien sans le consentement de la France, sinon par ses conseils. M. de Goyon s'est plaint de la froideur du Saint-Pèreet de son altitude si sévère k la réception des officiers, et le général n'a pas craint d'expliquer nettement la situation du Pootife vis-à-vis de la France révolutionnaire. Nous avons appris que dans uo entretien entre le général pontifical Kansler et le général piémon- tais Villamariua, les paroles suivantes oot été échangées. M. Kansler a dit Votre M. de Cavour, convenez en, a trahi indignement le Pape. C'est vrai; mais ça a été malheureux. Il n'y avait pas d'autre moyen d'exécuter le plan de Napoléon III pour l'unité d'Italie. Vous croyez donc k cette chimère de l'unité de l'Italie? Oui et non. Elle est possible avec Napoléon III. Sans lui, il n'y fallait pas songer. Et si vous voulez ma pensée entière j'avouerai que je crains bien de voir l'édifice que nous aurons élevé s'écrou ler tout d'un coup et couvrir la Péninsule de ruines. 1)11 20 OCTOBRE AU 20 INCLUS. Naissances 6. Sexe masc. 3, id. fémin. 3. Un tnort-né du sexe masculin. Mariage. Dehaene, Edouard, typographe, et Braetu, Adèle, dentellière. DÉCÈS. Blieck, Marie-Anne, dentellière, célibataire, tue des Boudeurs. Enfants au-dessous de 7 ans 3. - Sexe mas. 1sexe fémin. 2. dont l'arrivée en celle ville a été si longtemps retardée vient enfin d'arri ver; il a presque fini d'établir ses ateliers gui le mettront même de prouver au public que sa réputation n'est pas exagérée, malheureu sement il n'a qu'un temps très limité la disposition des personnes qui désireraient faire exécuter des travaux photographiques. M. Leba ne commencera travailler que le mercredi ZI et les personnes qui voudraient l'entretenir sont priées de vouloir se rendre chez lui, rue du Lombard, n° 26. (1) Dg R LAN K A E R T, boschivacliter te Woesten, ait er hand te koopen 30,000 kleine en groole

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Le Propagateur (1818-1871) | 1860 | | pagina 3