44me Année. Ko 4.497. YPBES. LE PROPAGATEUR pour la ville 6 fr. par an, 4 fr. pocr 6 mois, 2-50 pour trois mois. FOI CATHOLIQUE. CONSTITCTIOJ BELGE. pol'r le dehors fr. 7-50 par an, 5 fr. pol'r G mois, 2-75 polr 5 mois. 7??.S5. 7 Novembre. REVEE POLITIQEE. Les télégrammes de Turin en annonçant que les troupes piémontaises commandées par te général de Sonnaz, avaient occupé tes positions qui dominent Gaëte, et même, le môle de Gaëie, avaient évidemment commis une erreur. Le môle de Gaète qu'elles mentionnent n'a rien de commun avec la ville vu le port même de Gaëte. Il ne peut être question que de la petite ville nommée Mola-di Gaëla ancienne For ni i es), et qui est située au fond du golfe de Gaëte et plus de huit kilomètres nord est de cette ville. C'est de ce point, situé sur la route de Trajetlo Gaëte, que les troupes piémon taises se sont emparées. Ce fait explique la part que la flotte sarde a prise celte victoire. Après bien des remises le roi galant homme a du faire son entrée solennelle Naples, le 5 dix heures du malin. Malgré les démentis, assez timides, d'ailleurs, que les journaux garibaldiens opposent la dépêche de Rome, on affirme que les Piémontais ont bien été battus le 29 octobre. Le Roi, son oncle, le comte de Trapani, ses deux frères, les comtes de Trani et de Caserte ont constamment été au plus fort de la bataille. On n'a pas vu une seule .chemise rouge pendant l'action. Au moment ou l'invasion piémontaise est venue accroître les dangers de son peuple et de sa couronne, le roi de Naples a jugé convenable de faire adresser, par son ministre des affaires étrangères, au corps diplomatique, une nou velle note, non pas tant pour protester contre l'agression injuste et déloyale de Victor- Emmanuel, que pour avertir les puissances de la situation étrange dans laquelle est menacée de tomber la société européenne. Qu'il nous soit permis encore une fois de louer la noble etfière altitude que François II garde dans ses actes diplomatiques comme le courage qu'il déploie, sur les champs de bataille. Peu occupé du sort qui l'attend lui-mêmec'est la civilisation chrétienne, c'est la société euro péenne qui sont le principal objet de sa sollici tude. A vanl de tomber, si sa chute ne peut plus être évitée, il veut servir la grande cause de l'ordre et de la justice. Il multiplie ses aver tissements aux gouvernements menacés comme lui, aux nations ébranlées et troublées comme la sienne. C'est glorieusement marquer sa place dans les rangs de celte race illustre des Bour bons dont il est sorti. Félicitons-le, car il est Roi, vraiment Roi. Félicitons le, car il a sauvé l'honneur des armes et i honneur du caractère royal. Z/Espero de Turin rapporte un bruit d'après lequel Kossuth serait la veille de lancer un manifeste en Hongrie pour engager ses compatriotes ne pas accepter la nouvelle constitution de l'empire. Une réunion de protestants et de catholiques, dit la Gazette nationale allemande, a eu lieu, le 2 t octobre, Erfurth, pour se concerter sur les moyens d'empêcher l'extension des idées révolutionnaires et anlichréliennes. qui se m propagent surtout en Italie et contre une puissance dont les droits sont plus incontes- tables que ceux de toute autre puissance européenne plus ancienne. L'assemblée, laquelle ont assisté le docteut Léo de Halle. M. Bucdewald, ancien conseiller au ministère des cultes, le comte Stolberg et le curé Michelis, a rédigé une déclaration d'après laquelle on s'est entendu sur les points essentiels. Une nouvelle réunion a du avoir lieu la fin d'octobre. On n'aura pas manqué de remar quer que les protestants étaient mêlés aux catholiques dans cette réunion. Les journaux de Vienne annoncent que. l'im - pèralrice d'Autriche va entreprendre, vers le milieu du mois denovembre, un voyage de mer. S. M. traversera la Belgique pour se rendre l'île de Madère, où elle passera une partie de l'hiver. La santé de S. M. souffre du climat de l'Autriche. La reine de Naples, sœur de S. M. I., se rendrait aussi l'île de Madère. PROGRAMME arrêté par la commission provinciale d'agriculture de la Flandre- Occidentale en exécution de l'arrêté du ministre de l'intérieur, en date du 12 juin 186o. i° Il sera décerne' unte récompense de 4oo francs et une médaille d'argent l'auteur du meilleur mémoire, écrit enfrançais ou en flamand, sur la question suivante Exposer les mesures économiques qu'il y aurait lieu de preodre pour faire produire a l'agriculture de la Flandre-Occidentale, la plus h grande quantité possible de céréales, sans aug- ineuter néanmoins l'éleoduedu sol consacré la cultuie des céréales et sans nuire aux autres a branches de l'iudustrie agricole, n 2° Il sera décerné une récompense de 4oo francs et une médaille d'argent, l'auteur du meilleur mémoire éct it eu français ou en flamand, sur la question sui vante Quelles sont les meilleures conditions d'af- fermage adopter pour les propriétés rurales dans la Flandre-Occidentale? Les ouvrages concurrents devront être envoyés la commission d'agriculture de la Flandre- Occidentale, "a Bruges, avant le i" novembre 1861 Les auteurs auront soin de oe pas signer leur travail, mais bieu d'y inscrire une devise et d'y ajouter une lettre cachetée comprenant la devise, aiusi que leur nom et celui du lieu de leur domicile. Bruges, le 12 octobre 1860. Il n'est bruit que d'une erreur d'arres tation dont un jeune homme de cette ville, d'une conduite irréprochable, vient d'être la victime ce jeune homme s'était rendu Rousbrugghe et s'y trouvait attablé dans une auberge en compagnie d'un fonction naire de l'endroit. Un gendarme entre et ap rès avoir, différentes reprises, attenti vement considéré l'étranger, met la main sur lui, l'arrête au nom de la loi et répond aux protestations du jeune homme en lui montrant un mandat d'arrêt. Le fonction naire proteste son tour, fait comprendre l'agent de la force publique qu'évidem ment il y a erreur dans cette arrestation et obtient la mise en liberté de son compa gnon, en se constituant caution pour lui. Le jeune homme revint Ypres il avait hâte que cette affaire fut éclaircie. Samedi dr, il s'amusait paisiblement dans un esta minet de celle ville, en compagnie.de ses camarades, quand, la grande surprise de tous, il se vit de nouveau arrêté par un agent de la force publique et conduit la caset ne de gendarmerie où il fut contraint de passer la nuit et quelle nuit!... Le len demain, il fut dirigé, sous escorte, sur Tournai et conduit la prison de cette ville. Appelé devant le juge d'instruction, notre jeune homme protesta de son inno cence, tout fut éclairci et l'erreur recon nue, hélas! un peu lard! Voici ce qui avait donné lieu l'erreur en question un individu se faisant passer pour un agent d'une compagnie d'assu rances sur la vie, avait parcouru un grand nombre d'endroits de la province du Hai- naut et y avait fait un grand nombre de dupes. Plainte avait été portée contre lui la justice. Son signalement avait été expé dié tous les agents de la force publique et un mandat d'arrêt avait été lancé contre lui. Or, par une singulière coïncidence il se trouvait que le signalement de l'escroc correspondait, pour ainsi dire exactement, avec celui de notre jeune homme et c'est ce qui avait induit la police en erreur. Tels sont les renseignements qui nous ont été transmis, et nous tenons les pu blier dans l'intérêt de la vérité et de l'honneur d'une respectable famille. acte officiel. Par arrête royal du 5 novembre, est nommé notaire la résidence de Menin, en remplacement de son père, démissionnaire, M. C.-T.- J. Casleleiu, candidat-notaire en cette i I le. nomination ecclésiastique. M. Terrier, aucien vicaire a Dickebusch, est nommé directeur de l'Hôpital a Wervicq. chronique judiciaire. Dans sou audieuce du 5o novembre, la cour militaire avait a juger une cause assez intéressante. Le prévenu Félix Arnaud Ssergen t, v ol on taire au 9° de ligue, fils d'un ancien colonel de l'aimée belge, avait, étant sous-officie/déserté de s i garnison eu i855. Depuis celte époque, il avait assisté a la ptise de Sébastopol et fait les campagnes de Kabylie, du Maroc et d'Italie. Couvert de blessures et porteur de nombreuses médailles qui lui avaient élé'décernées pout actes de bravoure, le sergent Srevint dans sou pays et se constitua prisonnier Arlou, le 9 août 1860. Le conseil de guerie de la province de Brabant, appréciant la belle conduite qu'avait tenue le sergentaprès avoir commis sa faute, ne le condamna qu'à 8 jours de détention. L'auditeur général interjeta appel a minimdmais la cour a confirmé purement et simplement la sentence des premiets juges. nécrologie. M. Goddyn, curé démissionnaire d'Haudzaeme, est mort Bruges. L'impéralrice-douaitiète de Russie, dont une dépêche nous a annoncé la mort, était fille du feu Frédéric-Guillaume 111, roi de Piusse et sœur du roi actuel et du priuce-iégent de Prusse. Née Berlin en 1798, Frédérique-Louise-. Charlotte-YVilhelniine épousa eu 1817 le grand- duc Nicolas Paulowitsch et prit cette époque lès noms d'Alexaudra-Féodorowna. Ou connaît la révolte militaire qui éclata en 182lors de l'évé nement do grand -duc au tiôue de Russie dans ces circonstances critiques, la jeune impératrice montra un courage vraimeut héroïque. A tomes les vertus de la femme elle joignait les qualités de la sou*e-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1860 | | pagina 1