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D'HUITRES ANGLAISES,
ANNONCES.
BEIUGT.
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LARIX PLANTEN.
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Diminution de prix de 50 centimes
sur 100 Huîtres.
5 francs le cent.
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naire sur laquelle on compte avant qoe les Piémon-
lais soit eniièreiueut libres. Mais Garibaldi ne
cache pas que son honneur est engagé dans celle
partie et que l'expédition aura lieu. Or, la parole
d honneur deGaribaldi équivaut b une révolution.
Gazette de France.)
Uoe correspondance de la Presse donne de
précienx détails sur la composition de l'armée
italienne que commaodent Victor-Eromaouel et
Garibaldi. La droite de cette armée est anglaise
sous Capoue, elle est française et surtout hon
groise de l'autre côté elle est piémonlaise. Quant
aux Napolitains, ils brillent par leur absence dans
les rangs des libérateurs, et les Calabrais eux-
mêmes qui s'y étaient laissés enrôler par i'espoirdu
pillage, ont abaridooné l'armée dès qu'ils out vu
qoe la lotte devenait sérieuse.
La proclamation révolutionnaire suivante,
écrite eu langue italienne, a été placardée pendant
la nuit du 24 au 2Â octobre,vaux coins des rues
près des deux b trois cents pools de Venise, et
principalement aux endroits où était affiché le
manifeste de l'empereur d'Autriche
A nos frères de Venise.
Frères, les moments sont solennels pour l'Italie.
Dieu la favorise, et les destins de notre patrie
marchent b une solution. On a dit que Naples était
la clef, de l'Italie. Eh bieu! cette clef est tombée
entre les mains du héros Garibaldi.
Frères! tournez vos yeux vers la mer Adriatique.
Quand vous verrez déployé au ioin le drapeau
tricolore, ce drapeau béni, Garibaldi sera proche,
et bientôt il se trouvera parmi les fils de Venise.
Attendez dans ce cas les paroles du comité. Mais,
d'ici la, du calme b tout prix; bannissez de vos
coeurs toute haine personnelle et toute rancune, car
tous les sacrifices doivent être faits sur l'autel de la
patrie. Serrez-vous autour de cet autel, embrassez-
vous comme des frères, afin que la nation vous
trouve unis et forts aux jours du danger. Alors ce
cri unanime retentira des Alpes au Quarnero:
Vive l'ItalieVive Fictor Emmanuel! Vive
Garibaldi
Venise, 16 octobre 1860.
Le Journal officiel de Naples publie le
décret suivaut
Considérant que l'action de l'autorité ecclé
siastique doit être simplement morale et non
légale, et qu'à aucun titre 00 ne peut constituer
en faveur des ecclésiastiques uoe condition privi
légiée et exceptionnelle en fait de pénalité Ib où
l'égalité doit être absolue pour tous les citoyens,
le prodictatenr a décrété
Tous les rescritset décrets comme aussi toutes
autres dispositions qui accordent des privilèges et
immunités personnelles en faveur des ecclésiasti
ques, tant dans les matières civiles que dans les
matières pénales, restent abrogés.
L'histoire des derniers événements accom
plis dans la Péninsule depuis six mois se résume
dans les paroles échangées entre Garibaldi et le roi
de Sardaigne lors de leur première entrevue
A dix pas de distance, les officiers du Roi et ceux
de Garibaldi s'écrièrent Vive Victor-Emmanuel
Garibaldi fit encore un pas en avant, ôta son cha
peau, et ajouta d'une voix très-éroue roi d'Italie
Victor-Emmanuel porta la main b son képi; il
tendit ensuite la main b Garibaldi, et d'une voix
aussi émue que la sienoe, répondit Merci! et
ils restèrent ainsi, la main dans la main, en silence
pendant une minute.
Ce merciest sublime de naïveté. Sans doute
quelque discours avait été préparé où les grands
mots de patrie, de bonheur du peuple devaient être
souvent répétés et tenaient la première place; mais
en présence de l'aventurier mazzinien offrant un
royaume au nom de la révolution, Victor-Emma
nuel, qui n'est pas ambitieux, n'a plus pensé qu'b
remercier du cadeau qui lui était fait Merci,
Garibaldi, le meilleur de mes amis, qui me doune
un royaume. Oh! retour des choses humaines!
Oh! Brutus du dix-neuvième siècle! Ce sont les
républicains les plus farouches, ce sont les régicides
qui offreut des couronnes et proclament les rois,
portant les tyrans sur le pavois, comme parle le
Siècle dans les jours où il est républicain siocère.
Pendant qoe Garibaldi, dans une mise en scène
de drame, saluait le roi d'Italie et loi donnait
l'investiture de la flévolutioo, au oont de laquelle
il parlait, le roi de Naples, loi, adressait b l'Europe
une dernière protestation dans uo langage d'une
noblesse et d'un patriotisme qui révèlent toute la
grandeur du roooarque napolitain.
[Gatelle de France.)
Voici quelques lignes empruntées b une
correspondance très-favorable b la Révolution
Ecce ilerum Crispinus. Comment ne pas vous
donner souvent des nouvelles d'Alexandre Dumas
Nous l'avions laissé faisant de l'oppositiou au direc
teur des palais et domaines royaux. A présent, il
eo fait b tous les gouvernements des Deux-Siciles
dans son Indipendenle, où il dit
A ceux qui se plaignent qu'à Naples il n'y a
pas de gouvernement, je réponds qu'il n'y en a
que trop. Nous avons celui de François II b Gaëte,
celui de Victor-Emmanuel venu dans le royaume,
celoi de Garibaldi qui est b Caserte, celui du pro-
dictateur b Naples et celui de Mordini en Sicile,
et ils ont tous leur ministère, a
Voici la description d'un camp de Garibaldi
que l'on trouve dans une lettre garibaldienne
Quel aspect curieux présente notre camp. C'est
une véritable Babel. Ici, vous entendez un ordre
donné en anglais, Ib, un autre donné en allemand.
Il n'y a pas d'accent, de langue européenne qui ne
retentisse b votre oreille. A l'accent décidé du
Magyar se mêlent l'harmonie decelui de l'Espagnol
et l'aigreur de celui du Danois.
C'est un mouvement continuelune allée et
venue de chariots, de chevaux, un bruit de mar
teaux, tine fanfare de clairons, et de temps en temps
ces mille bruits sool surmontés de celui de l'artil
lerie de Capoue. Les collines sont couvertes des feux
des bivouacs, et Ib-bas, dans la plaine, les sinuosi
tés dn Volturoe que les rayons de la lune font res
sembler b un large ruban d'argent qui se remuerait
par une puissance surnaturelle.
RUSSIE.
Les dernières tempêtes out causé de grands
sinistres dans la Baltique. 80 bâtiments et embar-
cations'en roule pour S'-Pétersbourg ont péri, la
plupart échoués près de Héligoland le point le
plus daogereux du golfe de Finlaude.
ALLEMAGNE.
Autriche. Fienne, 1" novembre. S..
M. l'Impératrice partira pour l'île de Madère le 19
de ce mois. La sauté de S. M. u'est pas aussi altérée
qu'on le préteodait ces jours-ci. Cependant les
médecins appelés en consultation, ont conseillé de
ne pas passer l'hiver b Vienne (la poussière des
démolitions du vieux quartier faisant de celle ville
un desséjoursles plus dangereux pour les poumons),
mais d'aller vivre dans un climat plus doux. S. M.
fera un long voyage par mer. Elle se rendra
d'abord en Belgique, où elle s'embarquera Anvers
ou b Ostende sur uue frégatè anglaise, qui, escortée
de plus petites embarcations, la conduira jusqu'à
Madère. Nous ignorons si cet itinéraire a été choisi
par raison de sauté, pour prolonger la traversée,
ou par des considérations politiques, pour éviter
tout port d'un pays nou-arui. Peut être les deux
causes y ont-elles concouru.
Ost Deutsche Posl.)
Oo écrit de Munich le 22 octobre b la Gazelle
d'Augsbourg
Plusieurs prélats allemands out adressé au
Pape la prière de quitter Rome et de venir résider
eu Allemagne. Les associations catholiques alle
mandes préparent uoe Adresse commune ces
catholiques de l'Allemagne dans le même sens.
L'idée en émane de Vienne, paraît-il, et tous les
catholiques vont être invités b la signer.
On raconte l'anecdote suivante qui se rap
porte au séjour de la reine d'Angleterre b Cobourg.
Le fameux prestidigitateur Liebhoîz fut invité b
donner une représentation aux illustres hôtes du
duc. Une partie du programme portait Le
héros de Solferino. Pour exécuter ce tour,
l'artiste présentant un pistolet chargé de sept balles
a lord John Russell, lui dit: Votre Seigneurie
voudra bien tirer au bot que je lui indiquerai?
Yes, sir, fil M. le ministre. Eh bien, tirez sur
moi. Le coup partit et l'artiste revint
b lord John Russell sous la forme de Louis-
Napoléon. En remettant les balles b lord John
Russell, Liebhoîz, lui dit Milord, vos coups ne
sont pas mortels.
TURQUIE.
Pour la première fois il vient de paraître a
Constantinople, un journal turc fait par des Turcs;
il s'intitule le Traducteur des événements. Il
obtient uo grand succès. Les rédacteurs sont des
hommes de progrès, imbus d'idées européennes.
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A PRENDRE FRAICHES TOUS LES JOURS,
CHEZ
A LA CARPE,
MARCHÉ AU POISSON, A APRES.
MONSIEUR LEBA se trouve encore obligé
de prévenir les personnes de la ville, que la
saison avancée de l'année laisse peu d'heures
tout fait favorables aux opérations photogra
phiquesdésirant avant tout satisfaire com
plètement ses clients, il prie les amateurs qui
ont l'intention de poser de profiler des meilleurs
moments qui sont: de 10 heures du malin
jusqu'à 2 heures de relevée-, dans cet intervalle
il garantit de bonnes épreuves, passé cette
heure la lumière n'ayant plus une action aussi
intense ne peut produire que de médiocres
résu liais.
S'adresser ruedu Lombard, N' 26.
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