ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
A VENDRE
BOONI-VENDITIE
italie.
prisse.
STRIE.
ville de menin.
pour cause i)e départ.
studie van den
Nota ris LAMBIN t'Yper.
TE WATOU.
Cette prétention rappelle celle d'on ouvrier
toornaisien il y a quelques années, le Roi s'étant
fait désirer b Toornai, cet ouvrier lai cria h son
arrivée Vous avez bia fet <f venir!
On lit dans le Courrier de VEscaut On
examine an départemeot des travaux publics la
question de savoir s'il ne serait pas utile de créer
un timbre-poste de 5 centimes pour les lettres qui
ont leur point de départ et leur destination dans
la même localité.
Il y a longtemps que celte question aurait dû
être tranchée.
Un habitant de la campagne a donné diman
che, dans un des tirs de la foire de Liège, la preuve
d'une adresse réellemeot extraordinaire. 11 a tiré
24 coups de carabine Flobert et a coopé 24 queues
de pipe avec une habileté et un sang-froid qui lui
ont valu une ovation de la part des spectateurs de
ce beao fait de carabine. Il est remarquer d'ail
leurs que le nombre des bons tireurs s'accroît
énormément en Belgique, et M. Gillion disant h
l'empereur Napoléon qu'il y avait 10,000 Belges
aussi adroits que lui pourrait bien avoir dit une
grande vérité.
La Gazette de Liège dénonce, h charge d'on
facteur rural un acte inqualifiable. Dans une cir
constance, intéressant un tiers, cet agent inférieur
de la poste, au lieu de remettre certains numéros
aux destinataires, les a retournés au bureau do
journal avec la formule refusé.
Inutile d'insister sur la gravité de cette atteinte
aux droits de la presse.
La Gazette dit qu'elle conserve pardevers et
les bandes des journaux prétendument refusés, et
l'attestation écrite prouvant le faux matériel, ajou
tant qu'elle se réserve de faire appel b la justice
de l'administration des postes de Liège.
La Gazette défeudra en cela la cause de toute
la presse, sans acception de parti.
On nous rapporte, dit l'Indépendant de
Constantine, un événement qui paraîtra bien ex
traordinaire et qui cependant, au dire des Arabes,
n'est pas sans exemple.
Lors du vaste incendie de broussailles qui der
nièrement convertit les plaines des environs de
Jerumapes en lac de feu, un magnifique lion, sur
pris b la nuit tombante par le fléau, et ne sachant
plus b quel antre se vouer, dirigea sa course vers
tin douar, dans lequel il se précipita, en faisant
fuir-les chevaux, mulets, bœufs, montons, etc., qui
se trouvaient parqués b l'eutour. Une lente est
ouverte l'animal éperdu s'y réfugie. Jugez de
l'effroi de la famille, alors réunie sous cet abri, b
l'aspect du Sid dont la criotère hérissée et les yeux
sinistres rendaient l'air encore plus effrayant
Comment fuir? Le lion s'était couché a plat ventre
et interceptait la seule issue de la demeure tradi
tionnelle. Les Arabes se blottirenr, s'effacèrent le
mieux qu'ils purent n'osant souffler jamais
prières plus ardentes que les leurs ne furent adres
sées mentalement b Mahomet. Quelle nuit car cette
situation se prolongea jusqu'au lendemain et on ne
dormit ni d'un côté ni de l'antre... Lorsque les
premières clartés de l'aube eurent fait pâlir les lueurs
de l'incendie qui fuyait b l'horizon, le lion se leva,
poussa on rugissement aussi doux que possible
cri d'adieu, sans doute et s'éloigna lentement
dans la direction des montagnes.
Le Journal des Débats publie une lettre de
Naples qui contient les détails les plus curieux sur
l'entrée de Victor-Emmanuel dans celte ville. Le
Roi de Sardaigne était, comme nous l'avons dit,
dans une voiture. Il avait b côté de lui Garibaldi,
non en général piémoolais, mais avec son vieux
feutre sur la tête, son vieux manteau gris sur le dos
et sa blouse rouge. On peut croire que l'en
thousiasme indescriptible a a éclaté surtout a la
vue de l'ex-dictateor; car le correspondant dit que
les cris de Vive Garibaldi semblaient dominer
ceux de Vive Victor-Emmanuel. I.es accla
mations qui ont salué la présence de l'aventurier,
sont en tout cas d'autant plus dignes de remarque
que les bandes ganbaldiennes avaient disparu,
que les chemises rouges qui fourmillaient, le jour
auparavant, s'étaient éclipses.
La double baie qui protégeait le passage du
cortège royal, était formée par l'armée piéraootaise
et par la garde nationale de Naples. Il paraît que
Garibaldi avait été assez peu satisfait de ces dispo
sitions pour refuser d'assister de sa personne b la
fête; mais on avait fioi par lui faire comprendre
que cela aurait peut-être mal disposé et chagriné
le Roi.
D'ailleurs, la solennité a été fort triste Le
soleil, le beau ciel et la chaleur de Naples avaient
émigré b Gaëte. C'était une journée de Londres.
Le soir, l'illumination a succombé sous des torrents
de pluie; et la représentation de San-Carlo a été
troublée par les garibaldiens, qui prétendaient
forcer la porte du théâtre, des revolvers b la
main et qu'il a fallu charger b la baïonnette.
Malgré trois démarches successives du Roi, malgré
même une démonstration populaire organisée pour
le faire rester, Garibaldi a persisté b se retirer dans
son île de Caprera. Grande exaltation parmi les
garibaldiens, s'écrie ici le correspondant. Il est a
craindre des désordres et des violences contre les
troupes piéraontaises.
On lit dans la Gazelle de Cologne
On considère comme certain, dans nos cercles
diplomatiques, qu'après la chute de Gaëte, la
France et l'Aoglelerre reconnaîtront en commun
le royaume d'Italie sous le sceptre de Victor-
Emmanuel. On assure positivement qu'un accord
est conclu entre elles sur ce point, et qu'b cette
occasion la France a solennellement protesté qu'elle
ne songe pas b un nouvel agrandissement aux
dépens de l'Italie.
On écrit de Berlin que le célèbre peintre
Cornélius âgé de 74 ans est sur le point de se
marier pour la troisième fois. Sa fiancée a 20 ans.
Les Annales de la Propagation de la Foi,
dans le numéro de ce mois, douuent les détails les
plus précis, les plus intéressants et les plus émou
vants sur les chrétiens de Syrie; leur longueur nous
empêche de les reproduire et nous donnerons
seulement ici le chiffre des victimes:
Dans un espace de 60 lieues de long sur 20 de
large il n'y a plus que ruines 5 villes et 525
villages maronites livrés aux flammes par les
Druses; b Damas seulement 6,000 maisons de
chrétiens incendiées.
Plus de 25,ooo victimes égorgées en deux mois.
Soixante-quinze mille chrétiens chassés de leurs
villages et réfugiés dans les montagnes succombant
en grand uombre b leurs blessures, b la faim, au
typhus el au choléra.
Parmi eux six mille veuves et dix mille orphelins.
Trois mille jeunes femmes, vendues aux musul-
maos par les Druses, b raison de six francs par tête,
er gémissant aujourd'hui dans un dur esclavage.
DU 10 NOVEMBRE AU 16 INCLUS.
Naissances 10. Sexemasc. 8, id. fémin. 2.
Un mort-oé du sexe masculin.
DÉCÈS 10. Reydant, Marie, 79 ans, dentel
lière, célibataire, rue de la Boule. Bouvier,
Henri, 57 ans, menuisier, veuf de Clémence
Vannecke, rue au Beurre. Gisquiere, Emerence,
24 ans, jardinière, célibataire, S'-Nicolas-lez-
Ypres. Ignon, Louis, 69 ans, rentier, époux de
Françoise Lainbrecbt, rue des Bouchers. Priem,
Amélie, 74 ans, négociante, veuve de François
Decoster, épouse d'Emmanuel Rycx, rue de Lille.
Verlée, Joséphine, 74 ans, dentellière, céliba
taire, rue de Meuin. Vaneecke, Marie, 54 ans,
sans profession, célibataire, (domiciliée b Vlamer-
tioghe), rue de Thouront. Calmeio, Pierre, 76
ans, rubanier, veuf de Barbe Hooren et de Barbe
Gerbeau, rue de Lille. Vandenbussche, Pélagie,
78 ans, dentellière, veuve de Joseph Verdoene,
rue de Lille. Delbecque, Jean, 55 ans, journa
lier, époux de Jeanne Callens, rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans 2. - Sexe
mas. sexe fémin. 2.
Une GRANDE et BELLE MAISON avec
Porte cochere. Écuries, Remises, autres Dé
pendances et 7 ares 70 centiares de Fonds beiti.
Cour et Jardin emmuraillé, située rue de Lille
b Menin et occupée par Monsieur Gulkers-Van
Rode qui la quittera en Mars )86t.
M° CASTELEIN Notaire Menin, procédera
h la MISE A PRIX de cette Propriété qui peut
servir une Usine et exercer tous genres de
commerce, le JEUDI 22 NOVEMBRE 1860,
/'Hôtel de Bruxelles, rue de Lille, audit
Menin, vers 5 heures de relevée. 1
I" Den Donderdag 29" Novemrer 1860,
ten 4 uren namiddag, in de afspanning de 3
Koningen, Groole Markt, t'Yper, INSTEL
van een HUIS ten dienste van lirooden
Snikerbakkery, met zynen Grond en Erve,
Meenen strael, n° 31, binnen de stad Yper;
gebmikt door de gezuslers Fagel met regt tôt
3 maenden mer den Overslag.
7. VOOlt DEN HOOGSTEN INSTEL.
2° Den Dondeudag 29e" Novembre 1860,
ten 5 uren, in de estaminet den Gouden
Arend, t'Yper, DEFINITIVE TOEWYZ1NG
van
Een zeer schoon gkoot en geriefelyk
J H7IS met Voorplein en groolen IIOF
van achler, ruime Kclders en Zotder, water
Citerne, Peerdeslal, Remisen, bout Magazyn,
aen en apiangelyklieden voormaels gediend
liebbende voor brouwerij en zeer geschikl tôt
het slicliten van fabrieken en bel uiloefenen
van atlerhande koophandel; slaende en gele-
yen t'Yper aen de noordzyde van de Elver-
dinyslrael71° 16, yroot in oppervlakte 4
aren64 c°, hebbendc eene ingang Koelspoort
in gemelde straet en eenen uilganq op bel
Minneplein.
Rewoond door de beercn gebroeders Geloen.
In geniettreding 3 maenden naer den
- Overslag.
Slechts ingesteld 12,600 francs.
40 - DONDERDAG 22"
JjjjE NOVEMBER1860, ten I ure
na tniddag, Vendiiie van
omirent Io0 koopen Boo-
t MHhhB&c men op d Hofsleden ge-
biuikt door sieurs Pieler Brutsaert en
Joannes Debeeger te YValou.
2° Vrydag 23" November 1860, ten 2
uren namiddag, op bel Rekhof te Pope-
nnghe, Venditie van Huiden, op het
rekwest va n m. den ad vocaet- a voué Coe voet.
Betde deze Venditien betaelbaer by den
Notaris VAN DEN BOOGAERDE, te Pope-
nnghe.
t