Z W ARE BOOMEN
D'HUITRES ANGLAISES
OVERSLAG.
BOOMVENDITIEN.
ZWARE BOOMEN
GEMEENTE BOESINGHE,
VERKOOPING
Den VVoensdag 19* December 1860, 's
middags, zal den Noiaris LAMBIN, résidé-
rende binnen de slad Yper, openbaertijk
Verkoopen in de grassingen der bofslede ge-
bruikl door sieur Pieter Van Eecke, gelegen
te Boesinghe, langsl de Ualve Reninglislraet,
op kleenen afsland der plaels, de volgende
harde en zachte Iepen en Abeelen Boomen,
hebbende van 2 lot 3 meters omtrek, te
weten
2" In de achterweide 22 koopen
Iepen.
En 3* In de Brielen weide 5 koopen
Iepen en 2 koopen Abeelen.
De Verkooping zal geschieden met tyd van
betaling, rails door aile de koopers, zonder
onderscheid, te stellen goede en welbe-
kende roedekoopers of borgen en gereed
voldoendeden 10°penninkendebespreken.
Chez J.-J. Terrier-Deraedt,
(En lut faisant la émanée temps.
VRYDAG, 30' NOVEMBER 1860, otn 4
uren naraiddag, in de estaminet den Sultan,
op de Groole Markt, te Ypre, zal'er voorts-
gegaen wordeo tôt den Absollten Overslag
van een schoon WOONHUIS en voordere
gebouwen, gelegen te Ypre, aen de noord-
zyde van de Goudepoortslraet; laetsl
gebruikt door wylen d'heer Foconier.
Oin aenslonds in gebruik te treden.
Maer ingesteld 3,400 francs.
De voorwaerden ten kantoore, van den
Noiaris VANDERMEERSCH, te Ypre. (s)
Donderdag 13en De
cember 1860,
1° Ora 12 uren middag, op de hof-
stede, gebruikt door sieur Jean-Baptiste
Baelde, gelegen te Voormezeele, langst den
sleenwegnaer Waesten,22koopen schoone
WILGEN BOOMEN.
En 2° Om 2 uren namiddag, in de
velte weide, gebruikt door sieurs Wallaert
en llollevoel, le Ypre, langst den steenweg
naer Comen, 47 koopen schoone en zware
POPELIEREN BOOMEN.
En B, Dinsdag, 18en De
cember 1860,
ora 2 uren naraiddag, ter hofstede.gebruikt
door sieur Francisais Therrg, le Bixschote,
langst den steenweg naer Dixmude, 32
koopen zeer schoone en zware POPELIE
REN BOOMEN en andere, waeronder
eenen zeer schoonen EIK en een IEPEN
BOOM voor Pestel.
Door het ambt van den Notaris VAN
DERMEERSCH, te Ypre. (i)
GEMEENTE VOORMEZEELE,
VERKOOPING
Den Donderdag 27" December 1860,
's middags, zal den Noiaris LAMBIN, t'Yper
verblyvende, openbaerlyk Verkoopen in de
grassingen der liofslede gebruikt door sieur
Jacobus Mortreu, gelegen le Voormezeele,
digt by den steenweg naer Byssel, op 5 kilo-
meters afstand der stad Yper, 42 koopen
Eiken, zachte en harde Iepen, Esschen en
Lynde Boomen, hebbende van 2 tôt 3
meters omtrek.
De Verkooping zal geschieden met tyd van
betalingrails door aile de koopers, zonder
onderscheid, le stellen goede en welbe-
kende medekoopers of borgen en gereed
voldoendeden 10" pennink en debespreken.
(t) Dat men het voorts zegge.
[Pour être continué.)
—M—
Londres, lundi, 36 novembre.
L'Agence Reuter a reçu une dépèche du quar
tier général anglais, 8 lieues de Pékiu, annonçaut
ce qui suit, la date du s3 septembre.
Le correspondant du Times, le secrétaire de
lord Elgin et plusieurs officiers ont été faits prison
niers et conduits b Pékin.
La cavalerie tartare a été battue et les Chinois
demandent la paix mais lord Elgio exige qu'on
relâche les prisonniers avant de négocier.
Le frère de l'Empereur est le principal négo
ciateur de la paix.
Turin, lundi, 36 novembre.
L'Opinioneaaaooce que le projet de M. Farini
de diviser l'État en régions a été discuté et adopté
en principe par le conseil des ministres, et qu'il
sera soumis prochainement au Conseil d'État.
Le même journal dit que la substitution du titre
de Roi d'Italie b celui de Roi de Sardaigne n'est
pas relardée par des considérations diplomatiques,
mais par respect pour le Parlementb qui le
ministère vent réserver le droit de proclamer ce
nouveau titre.
FRANCE.
Le Moniteur universel publie on décret qui
porte ce qui soit
Napoléon, etc.
Voulant dooner aux gtands corps de l'État
une participation plus directe b la politique géné
rale de notre gouvernement et on témoignage
éclatant de notre confiance, nous décrétons Le
Sénat et la Chambre législative voteront annuelle
ment une adresse en réponse b notre discours. Cette
adresse sera discutée en présence de commissaires
du gouvernement qui donneront les explications
nécessaires sur la politique intérieure et extérieure
de l'empire.
Des dispositions réglementaires seront prises
afin de faciliter au Corps législatif l'expression de
son opinion et la publicité des débals.
h Pendant la durée de la session, l'Empereur
désignera des ministres sans portefeuille pour dé
fendre devant les Chambres, concurremment avec
les conseillers d'État, les projets de loi du gouver
nement.
Par d'autres décrets; le ministère de la maison
de l'Empereur est supprimé, et ses attributions sobt
réunies b celles du maréchal du palais;
Le ministère de l'Algérie et des colonies est
supprimé. Les colonies sont réunies au ministère
de la marine;
Quelques changements sont introduits dans les
attributions desministèresdel'iostruction publique,
des travaux publics et de l'agriculture et du com
merce;
M. Chasseloup-Laubat est nommé ministre de
la marine et des colouies; M. Pélissier est nommé
gooverneur géoéral de l'Algérie, le vice-amiral
Hamelin, grand chancelier delà légion d'honneur
Les services qui ne touchent pas directement b
l'enseignement public et aux établissements spé
ciaux de l'université seroot transférés du ministère
de l'instruction publique au ministère d'État.
Non, s'il plait b Dieu! Elle a seulement un
peu de fièvre.
J'aurais bien voulu la voir; car je lui appor
tais un petit présent, et elle parait si sensible b ces
témoignages d'affection
Si j'osais proposer b Votre Seigneurie....
Quoi donc?
De visiter l'enfant dans sa petite cellule.
Oh certes, et de grand cœur.
Veuillez me suivre, en ce cas, madame: et
puisse Dieu récompenser votre bouté pour cette
pauvre orpheline
Elles montèrent l'escalier, et entrèrent dans one
chambrette aux murs blancs, ornés de quelques
pieuses images. Claire était couchée et dormait d'un
sommeil agité; sa bouche murmurait quelques
vagues paroles; elle étendait les mains, et ses lèves
semblaient passer comme des ombres sur son front
blanc et pur
La comtesse la regarda un moment en silence,
et se tournant vers la Directrice, elle lui dit
Vos occupations vous appellent; si vous vou
lez me laisser, je veillerai auprès d'elle.
La Mère obéit et se retira; Dona Catalina
ferma la porte et s'assit doucement sur un escabeau
(by db plabts.)
van zeer schoone en
dienstig voor aile slach van groote
werken.
1° In de voorweide 16 koopen Iepen.
(i) Dat men het voorts zegge.
première qualité,
MARCHÉ AUX POULETS, N* 4,
A "ïl* H ES,
AINSI QUE DES HOMARDS, SAUMONS,
TURBOTS, ETC.,
placé aupiès du lit de l'orpbeliue. Pendant qu'elle
considérait ce doux visage, pensant la mystérieuse
destinée de l'enfant, et faisant sur la sienne des
retours amers, Claire s'éveillait, comme si un secret
instinct lui eût révélé quelle amie veillait b son
côté: elle regardait autour d'elle; mais ses yeux
n'avaient pas l'expression sereine et calme qui leur
était naturelle; il y régnait une tendresse enthou
siaste qu'aucun mot ne saurait peindre. Se soule
vant sur l'oreiller, pendant que ses blonds cheveux,
sortant de sa petite coiffe de lin, retombaient sur
ses épaules, elle tendit ses bras b la comtesse, et
du son de voix le plus doux elle s'écria
Ma mère, est-ce vous Quelle joie! Embras
sez-moi donc!
La comtesse, pénétrée d'attendrissement, d'a
mertume, et d'un sentiment indicible d'atuour et
de compassion, céda b l'innocent délire de l'orphe
line; se penchant vers elle, elle la baisa sur le front
et sur les joues. La petite fille avait jeté ses bras au
cou de sa protectrice, et répétait entre ses caresses
O chère mère que je suis heureuse entre vos
bras! heureuse comme un ange au ciel! Mais pour
quoi.... pourquoi vous vois-je si rarement? Je
lauguis parce que vous u'êles pas là.... Ma mère,
(aciiter sint-eloy.)
van zeer schoone en
dienstig voor alle slach van
groote werken.
m s douce mère, dites un mot b votre fille...,
O chère, chère enfant! soupira la comtesse
en la pressant contre son sein, queue dis-tu vrai?
Pourquoi n'est-ce qu'un songe dont tu vas te
réveiller, et dout, moi; je voudrais prolonger,
l'erreur?... O Claire! Claire!
A son nom prononcé avec force, l'enfant se ré
veilla et porta autour d'elle des regards tristes et
surpris. Voyant b son chevet la comtesse qui lu
tenait la main, elle s'écria:
Noble dame! est-ce vous? Que m'est-il
arrivé?
Rieo, tna chère enfant, répondit la comtesse
sans pouvoir retenir ses larmes; rieu vous avez été
un peu malade.
Oui, et j'ai rêvé;.... il me semblait que
j'étais au ciel, et que je voyais ma mère;... elle me
parlait.... Mais ce n'était qu'un songe.... Jamais,
jamais
Jamais! répéta la comtesse; et embrassant
une dernière fois l'orpheline, elle s'éloigna, l'âme
brisée, pleurant a la fois sur sou premier éponx, sur
sou eufaDt, sur la pauvre orpheline, et sur elle-
même.