ÉTAT-CIVIL D'YPRES, M. Abraham Lincoln est oé dans le Kentucky, en février 1809. Il a commencé par être charpen tier et épicier. Ses affaires ayant prospéré, M. Lincoln, qui se sentait une vocation supérieure sa position encouragé par de nombreux exemples, quitta son commerce pour perfectionner ses études et embrassa la profession d'avocat. M. Lincoln se livra tout entier anx affaires publiques, il n'a guère siégé que deux ans au Congrès. NOUVELLES l/oRIENT. parfaitement établi que le ministre de l'intérieur parlait de l'Italie centrale. Seul en Europe, M. Rogier partage donc avec lord J. Russell l'boonenr d'approuver l'expédition d'Ancône et ie siège de Gaëte. La Chambre a continué jeudi la discussion des articles do budget de l'intérieur. L'ameodement de MM. Orts, Defré, etc., a été renvoyé a la section centrale. Il avait pour but d'onvrir on concours pour la meilleure arme de guerre. Il a été décidé que le fonds des peostoos allouées aux décorés de la Croix de Fer et des biessés de Septembre, ne diminuerait pas au fur et mesure des extinctions; mais qu'il serait employé doter d'autres décorés et blessés, et Sa augmenter la pen sion des veuves. Le crédit de 700,000 fr., proposé par le gouver nement pour l'amélioration de la voirie vicinale, a été porté h on million, malgré l'opposition du ministre de l'intérieur. Le vote sur cette augmen tation a présenté cette' singularité, que M. Rogier, l'opposaat cette augmentation, s'est abstenu, que M. de Vrière a volé pour et que MM. Frère et Tesch oot voté contre. Touchaote homo généité du cabinet sor une question qui touche la fois aux iotérêts du trésorethceux de l'agriculture. La baisse qu'ont subie depuis deux jours les valeurs autrichieuues est assez forte pour qu'on le remarque et pour qu'on se demaude a quelle circonstance elle doit être attribuée. La cause est toute spéciale; elle ne regarde que l'Autriche, dont la situation obérée est désormais notoire. Oo prévoit que le gouvernement autri chien, pour entretenir son armée en Vénétie, pour fairefaceau paiement des arréragesde ses emprunts, va être obligé d'augmenter, dans une très-forte proportion, la circulation de son papier-monnaie. La valeur du coupon métallique baisse au fur et mesure que le change sur l'étranger monte a Vienne. Il a monté sensiblement depuis quelques jours. De là, la baisse qui a frappé les Métalliques et le Mobilier autrichien. Le Précurseur publie le Isingulier incident que voici Il n'était bruit, mercredi midi, Borgerhout, que d'un assassinat qui venait d'être commis dacs cette commune. Les habitants se précipitaient hors de leurs demeures; la victime, disait-on, avait pu échapper vivante, et les rues qu'elfe avait parcourues étaient maculées de sang. Voici ce qui avait causé tout ce bruit Le sieur S... —a mon injustice et mou iniquité;...-, je rentrai Anvers, je m'informai de la dame de Bisthoveu et de son époux». Ou m'assura qu'ils étaient morts tous deux daos cette fatale jouruéeCeux qui me donnaient ces informations étaieut de pauvres gens du peuple ignorauls du sort des riches J'aurais dû ru'adresser aux magistrats; mais je n'osaiEufiu bout de ressources, déoué de toutcar l'argent de mon crime ne m'avait pas enrichie, je portai la malheureuse eufaot l'hos pice des Orphelines et je confiai l'aumônier sous le sceau du secretce que je vieus de vous révéler. Il le consigoa daos le livre particulier où l'on écrit ce qui a rapport la naissance des pau vres orphelines. Cette enfant, votre belle-fille, existe, rnooseigoeur... Dieu a permis qu'elle vécût, pour que ma faute, ma grande faute, put être ré parée... Meodiant la porte de cette église, j'ai su par hasard votre nom, et le nom de votre épouse... Alors j'ai promis Dieu de parler, de me confesser. Hélas! monseigueur, daignerez vous me pardonner? Dieu a pardonné vos faiblesses, femme, je o'ai pas le droit d'être plus sévère que lui. Mais quel est le nom de cette pauvre eufaot? Claire, monseigneur! J'ignorais soo nom de baptême, l'hospice lui a donné le nom de Claire.... [Pour être continué.) avait égorgé uo cochon, mais soit que le boocber s'y fut mal pris, soit que l'animal o'eut pas été cooveoablemeot assujetti, toujours est-il qu'il échappa emportant l'injtroment de supplice resté daos la plaie. Dans sa course furibonde, il renversa une dame et il aurait saos doute occasionné d'autres accidents si, affaibli par Ta perte de soo saog, il n'avait expiré dans la roe de l'Eglise. Le côté plaisant de l'affaire, c'est que deux gendarmes revenant de correspondance s'étaient rais an galop la poursuite do porc, avec la boooe intention d'achever l'animal, mais sa mort leur épargna la peine de lui passer leur sabre au travers du corps, luutile de dire que le maladroit boucher, cause de tout ce bruit, releva le cadavre et le porta chez lui désespéré, dit-oo, d'avoir perdu ainsi le saog qu'il devait convertir eu boudins, a FRANCE. On lit dans la Gazette de France M. Lincoln vient d'être porté la présidence des Etats-Unis d'Amérique. Ou veut doouer une grande importance cette élection, qui devrait être, selon quelques-uns, l'arrêt de mort des par- tisaos de l'esclavage. M. Liocoln est très populaire aux États-Unis, ajoute le Nord, auquel nous empruntons ces détails biographiques. On l'appelle old Abe, le vieux Abraham. Son élection serait due surtout la division qui s'est mise dans les rangs du parti démocratique. Elle est, comme nous le disions tout l'heure, la consécration des principes abolitionistes. Bien des fois M. Lincoln a proclamé hautement son aversion pour l'institution de l'esclavage. Celui, écrivait- il au mois d'avril dernier, qui ne veut pas être esclave doit consentir n'avoir pas d'esclave. Ceox qui dénient la liberté aux autres ae la méritent pas pour eux-mêmes. Maisrl paraît qu'il faut encore bien eu rabattre, et les esclaves auraient tort de fonder de trop grandes espérances sur l'avéuement au poste su prême de leur plus chaud avocat. Les esclaves resteront, sous le gouvernement des républicains, ce qu'ils étaient sous celui des démocrates escla ves; il y aura peut-être quelques bonnes paroles appuyées de belles maximes eu leur faveur; ce sera tout. L'Américaiu est de race saxonne, il ne faut pas l'oublier. De même qu'en Angleterre l'on entend les ministres radicaux parler de la liberté des peuples et redoubler de cruauté l'égard des Irlandais et des Iooiens, de même aux Etats Unis les républicains proclament le principe de la liber té, mais s'enrichissent des produits de l'esclavage. ITALIE. On lit dans le Campanile de Turin Le cbaooine Speranza, frère de Mgr. l'éiêque de Bergame, a été condamné trois mois de rési- deoce forcée Treviglio et 5oo fr. d'amende pour avoir prié eo public la très Saiote Vierge de faire ce miracle que l'usurpateur des domaines temporels do Souveraio-Poutife tombe tout k coup au moment où il mettrait le pied sar le siège de Rome. Le ministère public a trouvé daos ces paroles un vœu contenant use offense au Roi. Inutile d'ajouter que le chauoiae Speranza a soutenu que c'est là une interprétation malveillante doooée ses paroles. Oo lit daos les Nationalités La dilapidation est tellement k l'ordre du jour dans les bureaux des différentes administrations de Naples, qu'uoe personne digne de la plus haute coofiance nous affirme que la prompte expédition d'un passe-port n'a pas coûté moios de i4o fraocs de boone mais. RUSSIE. Voici, d'après les Nouvelles polonaises, les paroles adressées par l'Empereur l'uoiqoe maré chal de la noblesse préseot k son départ de YViloa Je suis mécontent de la noblesse. Je veux que l'oo sache, parmi vous et aussi eo Europe, qu'il n'y a pas de Pologne ici. Jetais bien disposé pour ce pays, et j'en ai donné des preuves; mais il faut maintenant que vous vous efforciez de reconquérir ma faveur. Le correspondant assure qu'il peut garantir l'authenticité des paroles impériales. Les troupes françaises oot pris leurs quartiers d'hiver en Syrie. Les cantonnements qu'elles occu pent depuis Kab-Elias jusqu'à l'ouest du Haonrao soot établis dans des localités Irès-salubres et présentent en même temps de grands avantages au poiot de vue stratégique. Elles commandent tonte la montagne et la route de Damas. On assure que nos troupes resteront dans lenrs 1 quartiers d'hiver en Syrie jusque vers la fin du j mois de mars. DU 24 NOVEMBRE AU 50 INCLUS. Naissances 9. Sexe masc. 5, id. férain. 4. Uu mort-oé du sexe masculio. Mariage. Ferricx, Léopold, journalier, et Lejeuoe, Reine, journalière. DÉCÈS 6. Vlaeinynck, Marie, 84 ans, jardi nière, veuve d'Albert Bailleul, S'-Pierre-lez-Ypres Moreeu, Anne, 79 ans, célibataire, rue de. Dixraude. Verhoest, Barbe, 56 ans, journalière, veuve de Martin Tock, rue de BailleuL Van- kemmel, Marie, 71 ans, sans profession, épou se de Philippe Flamand, rue de la Crapaudière. Polderruan, Louis, 72 ans, meunier, époux de Marie Vandeobergbe, S'-Nicolas-lez-Ypres. Mauran, Joseph, 19 ans, sans profession, roe du Quai. Enfants au-dessous de 7 ans 2. - Sexe mas. x, sexe fémin. 1. COMMERCE. BERGUES, 54 NOVEMBRE. Froment, i,e qualité, fr. ti5 83, 3* qualité, fr. 23-5o, par hectolitre. Il y avait 2&»8 lirctolitres. Froment, prix moyen par hectolitre, fr. 2-4-32 Seigle. 15-89. Pommes de terre. 8-40. ROUÏ.ERS27 NOVEMBRE. Froment blanc. prix moyeu par hect. fr. 00-00. Froment semer, 00-00. Promeut-non veau, 4o-i5. Froment rouge. 3"-5o. Seigle. 36-on. Huile de coin, par 48 don 1,11 s litres, fl. 53-58. Huile de Uu. 42-o5. FURNES, 3s NOVEMBRE. Froment, par sac de ,45 litres, fr. 36-;5. F ruinent (oou veaut, 00-00 Seigle. a5-;5.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1860 | | pagina 2