muoal de Bruxelles, est nommé receveur des
contributions directes et accises Langemarcq.
Par arrêté, en date du 17 décembre 1860,
Sa Majesté le Roi a nommé, pour un Douveau
terme de cinq ans, membre de la Commission
administrative de l'Institution Royale de Messines,
le sieur Mergbelynck (Léopold), dont le roaodat
expire le 3i décembre 1860. j
NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES.
M. Van Lede, principal au collège de Pope-
rioghe, est nommé priocipal du collège de Courtrai,
en remplacement de M. le chanoine Clément,
démissionnaire.
M. le chanoine Clément conserve les fonctions
de directeur du couvent de S'-Nicolas,Courtrai.
M.Ostyn,ci-devant principal aucollége d'Ypres,
remplace M. Van Lede Poperingbe.
CHRONIQUE JUDICIAIRE.
La cour d'appel de Bruxelles a émis récemment
la décision suivante
Quand 00 avocat, après avoir prêté son ministère
une partie devant la juridiction correctionnelle,
fait publier dans un journal une lettre rendant
compte du jugement intervenu, il agit l'occasion
et dans l'exercice de sa profession d'avocat.
Si cet écrit renferme des censures contre les
magistrats qui ont rendu le jugement, il y a lieu
poursuites disciplinaires.
Dans ces circonstances, l'avocat ne peut soutenir
que c'est comme citoyen et non comme avocat qu'il
a publié l'écrit incriminé et demandé être renvoyé
devant le jury, aux termes de l'art. 98 de la
Constitution.
Telles sont les graves questions qui ont été
résolues contre un avocat du barreau de Louvain,
sur la poursuite du procureur géuéral près la cour
de Bruxelles.
NÉCROLOGIE.
Le télégraphe annonce que lord Aberdeen est
mort jeudi au soir, a Londres.
NOUVELLES DIVERSES.
M. de Kercbove-Delimon fait annoncer dans
son journal le Stad Gent qu'il ne songe pas il
remplacer M. de Jaegher comme gouverneur de la
Flandre orientale.
La députatioo permanente de la Flandre
orientale ayant annulé les électious qui ont eu lieu
le 5o octobre dernier a S'-Paul (district de S'-
Nicolas), une nouvelle élection a eu lieu ces jours
derniers dans cette commune. Le second scrutin a
confirmé d'une manière éclatante le triomphe du
parti conservateur. M. De Baer, bourgmestre libé
ral, qui avait échoué la première fois h une seule
voix deruajorilé.a été, au second scrutin, poliment
éconduit par une majorité de 2* voix. Que fera la
députation permanente en présenee du nouvel
échec du fonctionnaire libéral
Le Roi a chargé l'un de ses officiers d'ordon
nance d'exprimer a la famille de M.Masuicombieu il
est affligé de la mort de cet honorable fonctionnaire,
Dites que je suituanssi profondément affligé de
celte mort, a dit S. M-, que s'il s'agissait d'un
membre de ma famille.
Samedi dernier, h l'issue de la séance de ia
Chambre, où il venait de parler, M. le comte
de Muelenaere a été saisi d'une indisposition, qui a
causé un instant de vives alarmes aux amis qui
l'eutouraieut. Reconduit ses appartements par M.
B. Dumortier, M. le comte a reçu aussitôt les
soins du D' Riekin, médecin du Roi et du D* De
Roubaix; auxquels sont venus s'adjoindre les
docteurs Van den Doock et Thirion. Grâce la
promptitude, avec laquelle les remèdes ont été
appliqués, le mal a été prévenu tout d'abord. Tout
danger a disparn et dans peu de jours l'éminenl
dépoté pourra repreudre le cours de ses occupa
tions. Les attentions dont M. le comte de Muele
naere a été l'objet de la part de ses collègoes de la
Chambre indistinctement prouvent jusqu'à quel
pointcel homme d'Etat jouit de l'estime universelle.
Bruxelles est, depuis le 1" décembre, litté
ralement inondé et embaumé d'un déluge de
délicieux vinaigre de toilette. La maison Rimmel,
de Londres, eo inaugurant sa succursale dans le
nouvel établissement de parfumerie de Le Lorrain,
transféré, ce même jour, do n* 18 de la galerie de
la Reine ao coin du Passage et de la rqe de l'Écoyer,
a tenu honneur de cooquérir par une galanterie
de goût original la faveur de ses clientes bruxel
loises le nombre des flacoos de vinaigre Rimmel
offert aux premières visiteuses de la maison, titre
de cadeau de bien venue, s'est élevé plus de 1,200.
On lit dans la correspondance bruxelloise de
la Meuse Je vous ai aononcé, il y a quelques
temps, que M. Gai lait était parti avec sa famille
ponr l'Italie. On raconte aujourd'hui que notre
grand artiste est Caprera, où il fait le portrait de
Garibaldi. 0
On lit dans une feuille de Tournay Luodi
dernier, M. le procureur du Roi et M. le juge d'in
struction se sont rendus au village d'Esplechin où
ils ont fait procéder l'exhumation d'une femme
enterrée avec son enfant dans le cimetière de la
commune. Diverses versions circulent ce sujet j
on parle de mort causée par l'imprudence d'un
médecin de campagne. Nos informations ne sont
pas assez précises pour que nous puissions en dire
davantage.
Des pièces d'or fausses de cinq et dix francs
sont mises en circulation Tournay. Ces pièces
sont plus épaisses que les autres et elles n'en ont
pas la sonorité.
Les travaux du chemio de fer de Namur
Dinant se poursuivent avec une grande activité,
grâce la douceur de la température.
Une nouvelle expédition dans l'Afrique
centrale, la recherche du docteur Vogel, se
prépare en Allemagne. Des comités se sont formés
dans différentes villes pour arriver l'accomplisse
ment de cette entreprise.
BULLETIN TÉLÉGRAPHIQUE.
L'Indépendance publie la dépêche suivante
Londres, dimanche matin, 16 décembre.
Une dépêche reçue de Pékin par voie de Saint-
Pétersbourg, sous la date du 9 novembre, annonce
que la paix a été conclue le 26 octobre et que les
ratifications odi été échangées le novembre. Les
alliés ont évacué Pékin. Oo s'attend voir l'Em
pereur retourner immédiatement daus sa capitale.
Paris, i5 décembre, 6 h. du matin.
Le Moniteur publie un décret portant organisa
tion du ministère de l'iutérieur en cinq directions
générales. Le secrétariat général est supprimé.
Le journal officiel contient la nomination de
huit préfets et de plusieurs conseillers d'État.
Paris, 16 décembre, 6 h. du matio.
Le Moniteur annonce que l'Empereur a décidé
qu'à dater du 1" janvier, et par réciprocité, les
Anglais venant en France, seront admis eutrer et
cttculer sans passeport.
Le journal officiel publie une dépêche de l'am
bassadeur frauçats Saint-Pétersbourg, annonçant
que le gouverueuient russe a appris que lord Elgin
et le baron Gros sont entrés Pékin le 22 octobre.
La paix a été signée le 26. Les ratifications ont été
échangées le même jour.
L'Empereur, qui avait laissé en partant les
pouvoirs nécessaires pour traiter avec les alliés,
rentre Pékin. Les alliés commençaient évacuer
la capitale.
Marseille, samedi, i5 décembre.
Nous venons de recevoir les coi respoodauces de
Naples du 11. La France a obtenu une suspension
d'armes et l'ouverture de négociations pour la
reddition de Gaëte. Victor-Emmanuel conteste
seulement la condition demandée par François II
de pouvoir envoyer sou représentant plaider sa
cause devant un fotur Congrès.
Le vapeur Dora, portant 700 garibaldiens, a
péri corps et biens la hauteur de Terraciue.
Marseille, samedi, i5 décembre.
Le Journal de Rome blâme M. de Rothschild
de n'a voir pas commencé les paiements des intérêts
de l'emprunt du premier semestre avec les fonds
qu'il avait reçus en majeure partie, ce qui indiquait
la volooté du gouvernement roraaio de payer ces
intérêts en totalité. Ce journal ajoute que le trésor
romain est loin de se trouver réduit aux dernières
extrémités.
Marseille, samedi, i5 décembre.
D'après des nouvelles de Naples, la France
aurait obtenu le 11, une suspension d'armes pour
enlâmer les négociations tendant la reddition de
Gaëte. Victor-Emmanuel contesterait seulement la
condition demandée par François II d'envoyer son
représentant plaider sa cause devaut le futur Con
grès.
Tu rin, samedi, i5 décembre.
D'aprèsles nottvellesde Naples du 13,on organi
serait une garde mobile destinée la haute Italie.
Vienne, jeudi soir, i3 décembre.
Le directeur Richter a été reconnu coupable
d'abus de pouvoir et de corruption du général Ey-
Datten.II a été déclaré innocentsur les autres points.
Les accusés Krumbholz et Bayer ont été acquittés.
Le ministère public a interjeté appel contre leur
acquittement, mais il n'annoncera que dans les 24
heures s'il maintient son appel. Quant la peine
appliquer, il n'a fait aucune proposition; il a re
commandé au contraire le coupable une indul
gence toute spéciale. L'avocat Berger, défenseur de
M. Richter,a demandé la mise en liberté immédiate
de ce derniervu la longue détention provisoire
qu'il a subie.
La cour a coodamné le directeur Richter un
mois de prison avec deux jours de jeûne et dé
poser au bureau de bienfaisance de Vienne la
valeur de la somme donnée au lieutenant-feld-
maréchal d'Eynatten.
FRANCE.
S. M. l'Impératrice s'est embarquée Folkeslone
jeudi malin dix heures et a débarqué Boulogne
vers une heure et demie. S. M. a fait la traversée
sur le Corse bâtiment de la mâtine impériale,
escorté par le Pélican.
Partie deux heures de Boulogoe, l'Impératrice
a trouvé Amiens l'Empereur, qui était venu sa
rencontre. LL. MM. sont arrivées Paris six
heures et demie.
La santé de l'Impératrice si ébranlée par la
perte de sa sœur Mm* la duchesse d'Albe, est au
jourd'hui beaucoup plus satisfaisante. Monil
Le Constitutionnel doune d'assez longs dé
tails sur le voyage que l'Empereur a fait incognito
Amiens en allant au-devant de l'Impératrice;
mais l'iocogoito a été trahi dans cette ville, et une
foule nombreuse s'est rendue la gare pour saluer
Napoléon et sa femme.
Un procès curieux va s'agiter devant la
première chambre du tribunal civil de la Seine. Il
s'agit de la demande d'un des fils du premier
mariage do prince Jérôme (le seul mariage de
ce prince reconnu légitime par l'Église), tendant
Drendre sa part dans la succession paternelle.
C'est M* Berryer qui plaidera pour lui. On annonce
qu'on lira daus ce procès des lettres piquantes de
la princesse Mathilde adressées jadis au demandeur,
et dans lesquelles elle parle avec peu de respect de
la branche de la famille dont elle fait partie.
ITALIE.
Oo écrit de Rome, 8 décembre
Le denier de Saint-Pierre, suivant que
l'annonçait, ces jours-ci, le Journal de Rome a
versé jusqu'à ce moment dans les caisses do trésor
pontifical, une somme de deux millions de srndi,
c'est-à-diie environ 10,762,000 francs de France.
Cette somme considérable en elle-même est loin de
suffire toutes les nombreuses dépenses auxquelles
ne peut échapper le gouvernement pontifical. Ses
charges augmentent tous les jours et ses ressources
diminuent, les impôts ne pouvant être aussi régu-
1 fièrement perçus qu'avant l'iovasion piémou(aise