TRÈS-BEAUX ORMES
I VAN
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
ïïlig'IBMTO âlMIS
VENTE
HOLLANDE.
FRANCE.
ITALIE.
COMMUNE DE WTTSCHAETE.
Sur les Terres de la Ferme appartenant
Madame Michel Ypres et M' Six-Claeis
Houthemoccupée par le sieur Gouwy-
D'hondt, le long du chemin conduisant de
Bas- Warnêton Hollebeke et proximité du
cabaret la Caleute.
VENTE
ORMES, FINES FEUILLES, SAULES ET
CANADAS.
Le Jeudi 31 Janvier 1861,une heure de
relevée, on Vendra publiquement sur les lieux,
les. Ormes, fines feuilles, dont plusieurs ont
une longueur, peu commune. Saules et Cana
das sus énoncés, propres aux constrttclions
sabotiers et autres usages.
La réunion au verger de la ferme.
Long terme de créditmoyennant caution
solvable.
(1) Qu'on se le dise.
A MESSINES
Le Samedi 2 Février 1861 Fêle de la
Purification 10 heures du matin sur la
pâture occupée par le sieur Gauquié-Pilîaert,
le long du grand chemin de Messines Neuve-
Eglise et près de la ferme exploitée par M'
Dieryck- Delsalle il sera procédé la Vente
publique sur les lieux, des Ormes sus-désignés,
lesquels sont propres la constructionau
charronnage, d'autres usages et bois brûler.
La réunion au cabarêt la Belle Vue,
Messines.
Long terme de crédit moyennant caution
solvable.
Le Notaire DE CONINCK Helchin est
chargé de cette Vente.
(i), Qu'on se le dise.
Den WOENSDAG 16" JANUARY 1861
ten 10 uren 's rnorgens en ten 2 uren na-
middag, zal den Notaris LAMBIN voorls-
varen ten sterfhuize van sieur Fagel,
Meenenstrael, N" 31» t'Yper, lot de Yer-
kooping, met gereed geld, van Meubeieo en
Effecten van Menagie, Brood- en Suiker-
bakkers Hallaein. (3)
3
Ou passe a pied et avec des chargements la
Meuse devant Dordrechl.
Oo racontait, il y a deux jours, dans les salons
r'e la princesse Marie de Bade (duchesseHamilton)
que' la semaioe dernière S- M. l'Impératrice avait
provoqué une conversation sur lesaffaires italiennes
jet qu'après quelques paroles insignifiantes elle
avait, d'une voix émue et vibrante, supplié l'Em
pereur de se séparer ouvertement du Piémont,
de porter un secours efficace au chef de l'Église, le
parrain de leur fils, et de ne pasabaodouoer le Roi
de Naples, doubla noble coodoite Gaëte était one
leçon pour tous les souverains. Selon sa coutume,
l'Empereur tira sa moustache sans rien dire; il ne
laissa même écHhpper aucun mouvemeot, aucun
signe de mauvaise humeur. L'Impératrice termina
en disant que ce qu'elle venait de dire k l'Empe-
eur devant plusieurs personnes (trente on quarante),
Ile l'avait déjk dit plusieurs fois et qu'elle voulait
qu'on le sût. Cet incident fait un assez grand bruit
dans les salons.
On lit dans le Constitutionnel de Paris
Les conséquences de la démonétisation de l'or
en Belgique sont aujourd'hui si visibles, que des
réclamations énergiques s'élèvent de tous les points
de ce pays afin d'obtenir le rétablissement du coars
légal de l'or. Le commerce de Bruxelles constitue,
dans ce butone association dont voici le pro
gramme qui nous parait conforme aux indications
de l'expérieoce et du bon sens t* employer les
deux métaux précieux la confection des mon
naies belges; 3* battre de préférence celui des
métaux qui est momentanément le plus abondant
5* conserver le rapport légal daos toute son inté
grité; 4* admettre l'or français sur le même pied
que la France admet l'or belge, a
On lit dans la Patrie
Il vient de paraître une brochure ayant pour
litre Rome et les Ëvéques, Noos croyons pou
voir affirmer que cette brochure est une oeuvre tout
individuelle, que c'est k tort que certaios journaux
étrangers lui attribuent une source officielle.
Ces tardifs désaveux ne servent absolument k
rieo; car le public sait depuis longtemps ce qu'ils
valent et le prix'qu'il faut y attacher. Ou a dé
savoué hautement ie livre de M. About sur l'Italie,
etc.; c'est cependant le programme de cet écrivain
qui f été suivi de point en point. Il en résulte que
chacun est convaincu que M. About écrit sous
l'égide d'inspirations officielles; il était donc ridi
cule, après l'avoir poussé et encouragé, de renier
publiquement son œuvre. Oo sait du resté k quoi
s'en tenir sur ces protestations après coup.
Oo lit daos une correspondance parisienne
On parle d'une démarche qu'a faite M. Louis
Veuillot au ministère de l'intérieur, pour obtenir
d'être autorisé k prendre part k la rédaction du
journal le Monde. Que voulez-vous dire dans
les colonnes de ce journal, lui a demandé M. de
Persigny? L'ancien rédacteur de YUnivers a expli
qué qu'il désirait combattre le débordement de
l'esprit révolutionnaire, les idées de guerre et
de spoliation violente, le garibaldisme, le mazzi-
nisme et leur instrument le Piémont, etc. Sur quoi
M. de Persigny lui a répondu Mais vous ne
vivriez pas huit jours! M. Veuillot a repris pour
dire qu'il y mettrait des formes et des atténuations
et qu'il lui semblait d'ailleurs qu'il n'y avait rien,
dans ses projets de croisade, qui attaquât la dynastie
et ie principe du gouvernement. Allons, s'écria
M. de Persigny, mettons que vous en auriez pour
quinze jours; ce n'est pas la peine de reprendre les
at mes
Je vous garantis, sinon le texte même du dialogue,
au moins ses principales expressions et la complète
authenticité de l'eusemble.
C'est Ik le meilleur commentaire de la fameuse
circulaire libérale du 8 décembre.
Quoi qu'en aient dit les journaux piémootais,
Rome a vu, le Si décembre, se manifester avec uu
éclat vraiment extraordinaire l'amour de ses habi
tants pour le Souverain - Pontife. On va en juger
par le récit que nous adresse notre correspondant
Une foule immense s'était portée k l'église de
Jésus, sur la place et dans les rues environnantes
pour acclamer k son passage le Saint-Père qui a
coutume d'assister au salut du dernier jour de
l'année. Dès qu'on aperçut Pie IX, les cris de
Vive le Pape! vive notre Souverain! se firent
entendre de tous les côtés. Ce ne fut pourtant
rien en comparaison des acclamations qui reieuti-
rent k la sortie de Sa Sainteté après l'office. Vive
le Saint Père Vive notre Roi! Tenez ferme,
Saint Père! Courage! Tu es Pelrus, etc.
L'enthousiasme rayonnait sur tous les visages;
il éclatait par toutes les bouches; des milliers de
bras agitaient des mouchoirs et chacun faisant ce
que lui inspirait son cœur, cherchait k témoigner
de son attachement et de son dévouement au père
commuo des fidèles. Jamais on n'avait vu une
aussi belle et aussi imposante manifestation. On
estime que plus de 30,000 personnesy ont pris part.
Un beau et grand paysan des Marches s'était placé
devaol la voitnre du Pape, criant de toutes ses
forces Vive le Souverain légitime des
Marches! Eviva il Sovrano legillimo dell
MarcheIl a été très remarqué. Ou parlait encore
de lui le leodemain. Pie IX était profondément
ému. Des lartnes, m'assure-t-on, brillaient daus ses
yeux. Je le crois sans peine. Il n'était pas le seul,
n'en doutez pas, k ressentir une vive émotion; car
autour de moi, j'ai vu plus d'uo spectateur essuyer
des larmes d'attendrissement.
On lit dans une correspondance romaine du
Monde
A Gaëte, te moral de la troupe est excellent.
Le Roi est sans cesse dans les batteries et parmi les
soldats. La jeune Reine est fort imprudente, saus
doute, maiselle excite une admiration extrême. Les
jeunes princes se comportent en vrais Bourbons.
Peodant toute la journée de Noël, le cotule de
Caserte n'a point quitté la batterie de la porte
de terre dont il dirigeait le tir. Un officier napoli
tain, qui conduisait un Français sur les remparts,
lui dit Voulez-vous que je vous présente au
comte de Caserte? Où le voyez-vous dooc?
répliqua le Français. Mais, le voilk couché par
terre et dormant enveloppé dans son manteau.
Ah! ne le réveillez pas. Au contraire il
sera charmé de vous voir, et l'officier napolitain
réveilla Son Altesse Royale.
DU 5 JANVIER AU 11 INCLUS.
Naissances i o. Sexe niasc. 4, id. fém. 6.
Mariages 3. Degrave, Henri-Florimond,
marchand, et Swekels, Marie, saus profession.
PoolJean-Baptiste agent de police, et Morisse,
Virginie, tailleuse. Ramaul, Florimond, tail
leur, et Depreter, Jeanne, dentellière.
décès 6. Landerwyn, Ferdinand, 98 ans,
sans profession, veuf d'Isabelle Verlinde, rue de
Dixiunde. Rousseau, Eugénie, 76 ans, sans
profession, célibataire, rue de Lille. -i. Vanacker,
Thérèse, dentellière, 70 ans, veuve de Charles
Verdoolaegherue du Corbeau. Debandt
Marie, 6g ans, sans profession, célibataire, rue de
Thourout. De GeetereFrançoise, 79 ans,
couturière, veuve de Louis Derulle, Nouveau
Chemin S'-.Martin. Houcke, Anne-Marie, 75
ans, célibataire, rue des Boudeurs.
Enfants au-dessous db 7 ans 8. - Sexe
mas. 3, sexe fém. 6.
de
consistant en
de
AU, BAS DU KEY.
—-un I O
®[p>
by den frezenberg.
Op Maendag i4'n January 1861, lebegin-
nen met den middag zal den Nolaris CHRIS-
TIAEN, by openbare Venditie verkoopen, op
Zonnebeke, by den-Frezenbergop de gronden
der hofsteden gebruikt by S' Devos en Dezeure,
noord by den steentveg.
70 koopen BOOMEN, waer onder veelzivare
Populieren en Abeelen en veel Populieren
dienstig voor kloefmakers.
Op gewoone voorcvaerden en tyd van beta-
ling, mits goede medekoopers stellende.
De vergadering by koop taen du hofstede
van sieur Dezeure.