nouvelles diverses.
DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES.
Vlamertinglie, Bourgmestre, le baron D.
Van Znylen van Nyevelt; échevin, M. L. Veys.
Voormezeele. Bourgmestre, M. L. de Gheus;
échevinsMM. J. Six-Decapmaecker et J. Van-
thuyne.
Warnêtoh. Bourgmestre, M. D. Ricqoier
échevin, M. J. Grimouprez.
Watou. Bourgmestre, M. L. Petit; échevin,
M. F. Decreos.
Westoulre. Bourgmestre, M. P. Vandromme-
Leynaert; échevin, M. P. Specenier.
Vestvleteren. Bourgmestre, M. J. Cappoen;
écbeu'n, M. B. Baes.
ffoesten. BourgmestreM. C. Decock
échevin, M. P. Vandromnfe.
Wulverghem. Bourgmestre, M. J. Delbeck;
échevin, M. P. Rommeus.
Wytschaete. Bourgmestre, M. P.-F. Cop-
pin; échevins, MM. E. Deconinck et A. Lestienoe.
Zandvoorde. Bourgmestre, M. J.-A. Brel
échevin, M. F. Beirnaert.
Zilleùeke. Bourgmestre, M. C. Van Elst
échevins, MM. B. Vandenbroucke et P.-J.
Vanacker.
Zonnebeke. Bourgmestre, M. J.-F. Van
Eecke; échevin; M. J. Vermeersch.
Zuydschote. Bourgmestre, M. C.-F. Van
Eecke; échevins, MM. J.-b. Callens et S. Devos.
NÉCROLOGIE.
On écrit de Malioes, i5 janvier
Notre ville vient de perdre un de ses citoyens
les plus distingués M. Ch. Du Trieo de Terdonck,
sénateur de l'arrondissement de Matines, conseiller
communal et président de la commission d'agri
culture de la province d'Anversest décédé ce
matin h 5 heures. Le défunt était chevalier de
l'Ordre de Léopold et de l'Ordre du Lion néer
landais.
Hier le dégel a commencé dans notre ville mais
il ne s'est point maintenu.
M. E. Woeis vient d'être nommé secrétaire
communal a Dixmude en remplacement de M. De
Deckere, démissionnaire.
Lundi soir, 'a 7 heures, un incendie s'est
déclaré Vive-S'-aavon dans la maison de Léon
Cottens; les flammes étaient tout coup si violen
tes que sans des secours immédiats, cinq h sis
maisons seraient devenues la proie de l'élément
destructeur. Les vénérable curé et vicaire avec
quelques autres personnes courageuses, étaient les
premiers sur les lieux et firent tous les efforts pos
sibles pour maîtriser l'incendie. Nonobstant leurs
peines, deux maisons oui été totalement détruites
parles flammes. Un ouvrier a été fortement blessé.
Un journal de Bruges donne des détails fort
curieux sur la situation financière d'Ostende et de
Blankeuberghe. Depuis que ces deux villes sont
admises participer aux bénéfices des jeux deSpa,
elles ne saveiil plus que faire de l'argent dont
leurs caisses sont remplies. A Osteode, le conseil
communal discute pour arriver placer avantageu
sement uoe somme de âoo mille francs dont il
paraît fort embarrassé. A Blankeuberghe, une
commission a été nommée pour rechercher le
moyen de dépenser le surcroît des recettes. Que
de villes eo Belgique voudraient être réduites ce
point- là
On a célébré h Anvers, le 17, le mariage
d'un nommé Finet, veuf, avec la veuve De Bac-
ker les deux fils de Fioet épousaient en même
temps deux sœurs nommées Van Geffeneo; une
troisième sœur Van Geffeneo se mariait également
avec le nommé de Ploy. Les quatre couples se sonli
attendus pour ne faire qu'un seul repas de Doces.
C'est le 16 avril prochain, assure-t-on,
qu'aura lieu le concours pour déterminer quelle
est la meilleure arme de guerre placer entre les
mains des compagnies spéciales de la garde civique
et des associations de tireurs. On sait qu'on prix de
10,000 fr., volé au budget de l'intérieur, sera le
prix du concoors.
Le Roi et le comte de Flandre sont partis
avant-hier matin 10 heures, avec UDe suite
peu nombreuse, pour le domaine d'Ardenne.
On lit dans one feuille de Moos Deux
gendarmes se sont signalés dimanche par un exploit
qui a un singulier mérite, par le ternes qui court.
Un braconnier chassait vers six henres du
matin sur les bords de la Verne, dans la commune
de Wiers, près de Péruwelz, et ajustait son fosil,
no superbe fusil tout neuf deux coups, lorsqu'il
vil se dessioer, dans l'ombre encore épaisse, la
silhouette de deux promeneurs qui marchaient vers
lui grands pas.
Le braconnier ne fut pas loogtemps sans
s'apercevoir qui il avait affaire. Leur haute taille,
leur air décidé et surtout leur couvre-chef le ren
seignèrent suffisamment sur la signification de la
présence des nouveaux veDus en ces lieux. Il était
alors acculé daos un coude que décrivait la rivière;
devant lui s'étendait la plaioe dont les gendarmes
lui fermaient le passage. Il devait donc se laisser
preudre comme un lapin au gîte ou sauter dans la
rivière. Il n'hésita pas et plongea daos l'eau, dans
l'espérance de regagner la rive opposée.
Les gendarmes, piqués au jeu, ne voulurent pas
laisser échapper leur proie,et, colbacs sur leur tête,
ils s'élancèrent dans la rivière, la suite du fuyard.
C'est an milieu de l'eau, qu'au nom de la loi, ils
le mitent eu état d'arrestation. Le braconnier est
le nommé Joseph Bourdon qui a déjà subi plusieurs
coudamnations pour délits de chasse.
La Hollande n'est pas la seule contrée qui
soit affligée par de graves inondations. Un pays
qui semblerait devoir être l'abri de pareils fléaux,
l'Espagne, a été également éprouvée.
Voici, sur quelques hivers rigoureux, des
Renseignements qui ne sont pas dépourvus d'in-
téiêt
En 1709, froid excessif dans toute l'Europe;
l'Adriatique est gelée dans toute sou étendue
disette générale et meurtrière; les denrées de pre
mière nécessité, devenues rares, se vendent on
prix excessif; on ordonne, Paris, de fabriquer
du pain d'avoine qui est servi sur la lable-des
riches et des princes. Les animaux meurent de
froid et de faim.
La couche ligneuse des arbres qui correspond h
ce terrible hiver est gelée et ailrophiée; elle se
distingue encore aujourd'hui, sur les vieux arbres,
des couches autérieureset postérieures. Les récoltes
de l'année suivante furent très-abondantes.
En 1748, le thermomètre 3o degrés Saint-
Pétersbourg.
En 1788, le 5o décembre, le thermomètre des
cend 18 degrés 3/4 au-dessns de zéro (nous
parlons du thermomètre Réaumur et non du ther
momètre centigrade); l'épaisseur de la glace, mesu
rée Zfruxelles, était de 12 pouces 1/2 (5o centi
mètres environ).
En 1794, froid excessif. L'armée du général
Pichegru envahit la Hollande en passant le Wahal
sur la glace.
En 1812, hiver très-mémorable par les désas
tres del'armée française en Russie; le 26 novembre,
le thermomètre marque 18*.
En 1820, grands froidsen Europe; le 10 janvier,
le thermomètre desceod 20* Berlin, et 12*
Bruxelles; c'est cette époqoè que le palais da
prioce d'Orange fut incendié.
En i§23, Zfruxelles, le 25 janvier, 8
heures du matin, le thermomètre est descendu 17*
1/4 (Réanmnr) an-dessous de zéro.
Enfin, en i845 l'hiver a été loDg et tigoureux.
Le thermomètre centigrade est descendu 19* au-
dessous de zéro Be 1 lin, i4* Strasbourg, 12®
Paris, 11" La Châtre, et Bruxelles, le 12
mars, le thermomètre Réanmnr est descendu 12*
an-dessous de zéro.
Vienne, ifi janvier.
La Gazette autrichienne dit que, daos ces
derniers temps, la Russie a fait savoir différentes
reprises, au cabinet des Tuileries, qu'elle était bien
déterminée ne reconnaître, sous aucnpe condi
tion, le blocus de Gaëte par mer.
Dans nos cercles politiques on prétend savoir
que le Roi François II a fait connaître l'Empe
reur d'Autriche sa ferme résolution de prolonger
la défense de Gaëte jusqu'aux dernières extrémités.
Hambourg, jeudi matin, 17 janvier.
Les nouvelles do Danemarck sont la guerre.
Des apprêts immenses sont faits, trois classes de
soldats ont été rappelées sous les armes et il y a eu
de nombreux achats de chevaux.
En outre, le gouvernement a.commandé des
canons rayés et ordonné des fortifications dans les
duchés.
Des demandes de subsides seront faites au Hol-
steio et au Lauenbourg.
FRANCE.
On assure que les négociations du traité de
commerce avec la Belgique se poursuivent active
ment, et que la conclusion de ce traité établi, dit-
on, sur les bases les plus larges,|aura lieu prochai
nement.
L'escadre française quitte Gaëte aujourd'hui
igducouraot. Le fait est officiellement annoncé
par le Moniteur universel
On écrit de Paris, le 9 janvier, k la Gazette
d'Augsbourg
A Rome, on soldat français, se battant contre
deux soldats pontificaux, a été blessé, dit-on. Les
Français saisirent un des deux pontificaux et le
général de Goyoo exigea du comte de Mérode la
tradition de l'autre. S. Em. le ministre de la guerre,
fit des observations et dit enfin qu'il le ferait arrêter
et juger par un conseil de guerre. La gendarmerie
française arrêt» le coupable pendaDt qu'il montait
sa garde devant no édifice publie. Le général de
Goyoo, alors, dans une charmaote petite lettre; fit
de ceci ootificatioo Mgr. de Mérode et lui fit
observer en même temps qu'il avair eu tort de
croire que le soldat eu question serait capable
d'échapper la gendarmerie française. Le comte
de Mérode, dans une lettre son moins charmante,
lui aurait iocoBtioeot répondu Je rZai jamais
douté de l'habileté de la gendarmerie française
qui a arrêté Louis XVI, Pie VI, Pie VII et
deux fois Louis-Napoléon Bonaparte.
Un procès des plus curieux est introduit
devant la première chambre du tribunal de pre
mière instance de la Seine et sera appelé l'au
dience du 25 de ce mois. Il s'agit d'une demande
fin de compte, liquidation et partage de la soc-
cession de S. A. I. le prince Jérôme, formulée par
M™ Elisabeth Patterson, épouse divorcée et veuve
de S. A. I. et sou fils M. Jérôme-Napoléon Bona
parte. Uo mémoire de cent pages a été rédigé par
M" Berryer, avocat des demandeurs et M" Legraud,
leur avoué; les faits y sont exposés avec uoe grande
netteté, et ce document de procédure deviendra,
j'en suis certain, une des pièces historiques les
plus curieuses de ce temps. J'aurai probablement
plos tard revenir sur ce procès et entrer dans le
développement des faits, qu'il me suffise pour
aujourd'hui et pour la seule intelligence de l'in
stance introduite de citer ici la conclusion du mé
moire de M" Berryer. Ce mémoire se termine ainsi
Le priuce Jérôme est décédé le a4 juin 1860.'-