La Société des Artistes réunis a eu recours votre obligeance, pour obtenir l'insertion, dans vos colonnes, du pro gramme de son dernier concert. Elle espère que vous voudrez bien encore lui accorder aujourd'hui la même faveur, en publiant le programme ci-joint. Elle s'empresse d'adresser ses remercî- ments aux personnes qui lui ont prêté un bienveillant concours, en venant assister la soirée de jeudi dernier, et en contri buant, par leur offrande, assurer une recette qui s'est élevée 45 francs. Programme de la Soirée musicale qui sera donnée Jeudi 24, 8 heures du soir, au local du Sultan, par la Société des Artistes réunis. nous pas b donner peu, mais b donner de tout cœor, avec joie et empressemeot? Après tout, ce n'est point tant au S. Père qu'b nous-mêmes que nous donnons. L'obole que nous lui offrons, nous la consacrons au bien-être de l'Église catholique notre Mère, dont la splendeur, la force et la gloire sont notre richesse et notre héritage. A qui importe-t-il, si ce n'est b nous, que le S. Père conserve son indépendance complète dans le gouvernement des consciences! Et que deviendrait cette indépendance, si, privé de son domaine temporel et de tout secours matériel, il voyait peser sur ses résolutions les plus délicates les caprices ou les volontés de souverains puissants et hostiles, qui tenteraient de l'assujettir aux calculs de leur ambition, ou b le subjuguer au profit de leur intérêt? Dans ce cas, il ne serait plus sensé suivre les inspirations du ciel, mais les commande ments de la terre. Sa liberté serait compromise, notre confiance serait ébranlée, et, b moins d'un miracle, le gouvernement de l'Église serait devenu tout-b-fait impossible. C'est donc un devoir pour nous, de soulager, au moins par une faible offrande, notre Père selon la foi. Nous nous acquitterons facilement des devoirs que les circonstances nous imposentN. T. C. F., si nous prenons rang dans la pieuse association érigée par le Souveraio-Pontife, sons la protection et l'invocation du prince des Apôtres, pour la défense de la foi, et des droits de l'Église et du Saint-Siège, aujourd'hui violemment attaqués. Par un décret, dont lecture vous sera donné, nous érigeons cauoniquement cette piense associa tion, dans les paroisses, dans tous les collèges et dans tous les pensionnats de notre diocèse, de sorte que pour participer aux faveurs spiri tuelles, que le S'-Père accorde aux associés, il suffit de se réunir sous la présidence du curé de la paroisse ou d'un ecclésiastique désigné par lui, ou du Supérieur ou de l'aumônier de l'établisse ment dans lequel on se trouve, et de constituer un comité dirigeant. Pour la masse des .fidèles, il suffit de se faire inscrire sur le registre de l'association et de s'engager, sans s'astreindre toutefois sous peine de péché, b accomplir les petites obligations que celle-ci impose. Lorsqu'un arrondissement, ou un canton, ou un certain nombre de paroisses, afin de mieux atteindre le but général, préféreront ne former ensemble, qu'une seule association, rien ne s'opposera b cette combinaison. Afin de faciliter l'action des Comités centraux, nous avons rédigé pour notre diocèse un règlement analogue b celui qui est adopté par le comité central du diocèse de Gaod. L'organisation établie provisoirement l'année dernière dans quelques localités, peut y servir de type b l'organisation définitive. Nous savons d'avance, N. T. C. F., avec quel zèle et quel empressement vous accueillerez l'in vitation que nous vous adressoos aujourd'hui. Nous vous en remercioos de tout notre cœur, et nous osons vous prédire que la piété et le dévoue ment au S'-Siège, dont vous allez nous donner une preuve éclatante, seront, un nouveau baume pour les plaies de l'Eglise, une nouvelle consolation poqr notre bon Père commun. Sera la présente Lettre pastorale, lue au prône dans les églises paroissiales et oratoires publics de ce Diocèse, avec le Décret d'érection de l'Associa tion de S'- Pierre et la liste des Indulgences accordées par le Souverain-Pontife, l'un des Dimanches qui précèdent le saint temps du carême. Fait b Bruges, le 6 janvier s861 J.-8. Evèque de Bruges. Suit le Décret érigeant caooniquement l'Asso ciation de S'-Pierre, pour la défense de la foi et des droits de l'Eglise et du S'-Siége dans le Diocèse de Bruges. Monsieur l'Editeur, première partie. 1. Ouverture de Masaoiello. a. Le retour des chansons. 3. Romance de l'opéra Si j'étais Roi j'ignore son nom. 4. Trio de Guillaume Tell. deuxième partie. 1. Ouverture de Fra-Diavolo. 3. A la pitié. Couplets de circonstance. 3. La Mélancolie, pour violon. 4. Chansonnette. La section centrale chargée de l'examen de la proposition de M. B. Dumortier, relative au cours de l'or, s'est réunie et a procédé au dépouillement des procès-verbaux de chaque section. 11 est constaté par Ib que dans les sections, 17 membres ont voté pour le cours légal de l'or, i5 contre et 20 se sont abstenus. La section a en outreexaminé les communications faites par les ministres des fioances et des affaires étrangères. Le ministre des affaires étrangères reconoait que, dans leurs rapports annuels, les chambres de commerce se sont prononcées b unegrande majorité pour le cours légal de l'or français. La section centrale s'est ajournée b mercredi. Les communications faites par quelques jour naux belges et français font connaître déjb une partie des principaux articles du futur traité de commerce avec la France. C'est l'application b la Belgique des mêmes principes de liberté qui ont été adoptés pour les relatioos commerciales avec l'Aogleterre. Au surplus, ces clauses sont autant dans l'intérêt des Français que des industriels de la Belgique. BELGIQUE. Le dégel contioue b s'opérer doucement et presque sans pluie. Avant-hier, le long de la chaussée de Cour- trai b Harlebeke, b proximité de la blanchisserie de M. Descamps, le nommé Maton, domestique chez monsieur Lefevre, brasseur b Harlebeke, est tombé de son chariot. Le malheureux dans sa chute, s'est fait une blessure qui a occasionné une mort instantanée. Il a été transporté b Courtrai. Il laisse une veuve et plusieurs enfants dans la plus profonde misère. Le colonel de la garde civique de Courtrai et son acolyte, M. Van der Straeten-Rolin, viennent de remporter un nouveau triomphe électoral, llsont été élus caporaux de la 2e compagnie, 1" bataillon, pour la septième fois. Il est question de célébrer par une fête publique ces victoires successives. Un fâcheux accident est arrivé, dimauche, b la station de Broges des ouvriers étaient occupés b faire passer des wagons d'ooe voie sur une autre, lorsque l'un d'eux glissa et tomba avec une main sur un rail un des wagons qui était en mouvement lui écrasa la main. Ce malheureux est père de famille. On lit dans un journal d'Anvers La Banque Nationale a réalisé, pendant l'année écou lée, des bénéfices plus considérables que pendant aucune des anoées antérieures. a Y compris l'intérêt de 6 francs par titre pro venant du fonds de réserve, elle distribue un second dividende de fr. 84-75 et le fonds de réserve s'accroît de fr. 731,252-97; Ces bénéfices énormes ont été réalisés lorsque le taux de l'escompte était inférieur, de plus d'un pour cent, au chiffre actuel. n Aussi les exigences nouvelles de la Banque Nationale provoquent-elles, dans le monde des affaires, des plaintes unanimes; la Banque est nue institution dotée d'immenses privilèges qui doivent profiler non pas tant aux actionnaires qu'an pays. On ne le perd que trop souvent de vne; les résul tats financiers de l'exploitationainsi que les augmentations parfois très-peu justifiées du lanx de l'escompte, le prouvent surabondamment, On écrit d'Auvers: Les souscriptions totales au profit des mal heureux inondés de la Hollande s'élèvent en ce moment b environ 27,000 fr. Le gouvernement s'est enfin décidé b mettre au concours la fabrication de la meilleure arme de guerre appropriée aux besoins de la garde civique. La souncrie des cloches de toutes les églises de la capitale, sonnerie qui, comme tous les ans, le 19 janvier, se prolonge jusqu'à dix heures du soir, a annoncé samedi l'anniversaire du fameux épisode du temps des Croisades sous Godefroid-le-Barbu, duc de Brabanl, en l'an 1407. Cet événement, rapporté par les historiens, fut appelé la Veillée des Dames Bruxelles. Il y a eu a vaut-hier six ans qn'eot lieu le terrible incendie du théâtre royal de la Monnaie. Le Roi et le comte de Flandre sont attendus très-incessamment b Bruxelles, de retour du domaine d'Ardenne. On assure qoe M. le prince de Ligne vient d'acheter la belle propriété de la Neuvilie-sons- Hoy, appartenant b M. de Grady. On annonce le mariage de M. Camille de Vrière, fils de M. le baron de Vrière, mioistredes affaires étrangères, avec M1U Élise Van Loo. Le nombre de treize élèves b l'école agricole de Gembloux était celui des inscriptions. Deux des élèves inscrits ne s'élant pas présentés, reste le chiffre onze. Oo écrit de Huy, le 20 Une femme des environs de Huy, veuve, et mère de plusieurs en fants, est venue se constituer prisonnière b la maison d'arrêten avouant qu'elle avait donné naissance b un enfant et que, pour cacher sa faute, elle l'avait étouffé. Ce crime n'ayant pas été connu, la malheureuse a avoué qu'elle en avait eu si grand remords qo'elle venait se rendre en prison pour subir le juste châtiment qu'elle méritait. Voilb certes un fait sans précédent. On lit dans VIndépendant d'Arlon Peu s'en est fallu qu'un bien grand malheur ne soit arrivé mardi dernier, sur notre voie ferrée; voici b ce sujet ce que l'on nous rapporte Le train parlant d'Arlon pour Bruxelles b 9 h. 45 et celui partant de Jemelle pour Luxembourg, doivent se croiser entre ces deux localités, soit b Longlier ou ailleurs, mais comme il n'existe qu'une voie, c'est dans l'une des stations intermédiaires que le croise ment s'effectue; le chef de station de Libramont ne recevant point d'avis du départ d'Arlon, donne l'ordre de départ au train de Jemelle qui se met en marche, mais b peine rentré dans son bureau, le télégraphe lui apprend que depuis huit minutes le train d'Arlon a quitté la station de Longlier, il court aussitôt vers le train qui venait de se mettre en marche et qui gagnait de vitesse et, pBr un bonheur providentiel, ses cris furent entendus pat

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Le Propagateur (1818-1871) | 1861 | | pagina 2