ANNONCES. YPRES. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, Notaris LAMBIN, Un Sermon daCharité sera prêché par le R. P. Marie Louis, en l'église de Saint- "lartin, Mercredi 50 Janvier, 5 heures ;du soir. italie. STUDIE VAN DEN chrétienne: il est mort eu bénissant la religion qui a consolé ses derniers monieuts. Les conseils de milice de la province se réuniront incessamment pour tenir leors différentes sessions. Dans les i" et 2* sessions réunies seront examinés: les miliciens ajournés des années précé dentes, les inscrits de l'année 1860, les volontaires et les réfractaires; la 3" session sera consacrée l'examen et l'admission des remplaçants et régler tout ce qui est relatif la substitution; dans la 4* et dernière session, les conseils statueront sur toutes les affaires teoues en suspens antérieurement. A Ypres, le conseil se réunira pour ses première et deuxième sessions, du 27 février au 8 mars; pour sa troisième session du 21 au 23 mars; pour sa quatrième, du 2 au 3 avril. NOUVELLES DIVERSES. Lundi, au marché de Courtrai, on a volé leux fermiers leurs bourses: l'unecoutenait environ loo fr. et l'autre 4o fr. en or. Le conseil communal d'Ostende, dans sa dernière séance, a voté les conclusions d'un rapport ayant pour but de démontrer la nécessité de la construction d'une église depuis longtemps récla mée par la populatiou du quartier du Hazegras. Ce document évalue qu'un édifice de 700 mètres carrés suffirait, qu'il est possible de le construire au prix de cent francs le mètre carré, en y comprenant l'achat du terrain, ce qui ferait une dépense totale de 70,000 francs. L'intervention de la ville, après défalcation du tiers de la province et de l'Etat, et de la part réclamer dans les biens de l'église paroissiale, serait restreinte une somme de 20 3o,ooo francs, dépense dont le payement ne devrait s'effectuer que dans quelques années et qui n'est pas hors de proportion avec l'état de ses finances. Un journal ministériel annonce que les mon naies de nickel vont bientôt circuler. Cette semaine, on aura déjà dans le commerce des pièces de 20 centimes eu ce métal. Voici les dispositions que nous connaissons jusqu'à présent du traité de commerce 1* Entrée des fontes et des fers ouvrés aux mêmes conditions que celles accordées l'Angle terre; 2* mêmes concessions pour l'entrée des houilles; 3' entrée en France en franchise de droits des marbres belges et pierres d'Ecaussines; 4* abolition des droits différentiels sur le sel veuu de Belgique ou par navires belges. Ce sont là les seuls articles mentionnés dans les correspondances, mais le même système s'applique aux autres. La Frauce exige en retour que le gouvernement belge autorise la libre sortie de tous les minerais sans exception. Elle exigeraitégalement que les vins exportés en Belgique fussent soumis au même tarif qu'à leur entrée en Angleterre. On écrit de Vienne, 20 janvier, que le comte de Cbambord est parti pour Bruxelles. On écrit de Constantine, le i4 janvier La température dont nous jouissons est vrai ment exceptionnelle. Ces dernières journées rap pellent celles du mois de juin. Dimanche, on pouvait peine supporter la chaleur du soleil. L'Opinione annonce que le prince Napoléon- Jérôme et la princesse Clotilde arriveront Turin dans les premiers jours du mois de février prochain. FRAUCE. On nous communique, dit VUnion, la lettré suivante En mer, le mercredi 16 janvier. Je vous écris 5 heures du matin, bord dn steamer le Capilole, eu vue de Civita-Vecchia, et venaot de Gaëte. Or, pour être fidèle ma promesse de vous écrire, je brave en ce moment l'obscurité, le balancement des vagues et le mal de mer. Donc, je viens de Gaëte, qoe j'ai quittée hier soir, avec uue tristesse et une émotion profondes. J'avais voulu tout prix visiter ce rocher destioé devenir immortel, où se sont réfugiés, pour y mourir, les derniers débris de la fidélité, de l'hon neur, je dirais volontiers, de la dignité européenne. J'ai trouvé cette ville dans un état de confusion, d'encombrement de soldats et d'officiers, dechevaux inorts et mourant de faim dans les rues, difficile décrire. Un bombardement de 1 5 heures avait troué toutes les maisons et fait refouler dans les caves, les escaliers ou les casemates toute la population. Mais an milieu de tant de misères, sur ce fond si sombre, se détachent de toute la splendeur d'une infortune sans exemple royalement supportée et d'une situation sans précédents, se détachent, dis- je, les sublimes figures du Roi, de ses frères et par dessus tout celle de la Reine, digne d'être placée côté des grands noms de l'histoire. Ce sont tous presque des enfants! Eh bien, ces enfants, odieusement abandonnés par l'Europe, deroeureot inébranlables dans leur fermeté et daos l'intention de s'ensevelir dans les ruines de leur grandeur déchue. Cela est magnifique voir. Ils vivent, depuis que leur palais a été percé jour par les boulets, dans une casemate, sorte de taupinière sombre où fourmillent, pêle-mêle avec eux, des soldats, des officiers et leurs ministres, dans des chambres que vous ne donneriez pas votre portier. J'ai vu le Roi avant-hier au momeut 011 l'amiral français veoait de lui annoncer le retrait de la flotte pour le 19. Il était pâle, triste, ému, mais non découragé ni ébranlé. Je ferai, ra'a-t-il dit avec une modestie et une simplicité vraiment antique, mon devoir jusqu'au bout. Je sauverai l'honneur, Dieu sauvera le reste. A ces paroles si belles, dans une position si désespérée, mon cœur a débordé tout entier; et j'ai, avec une chaleur que je n'ai pu conteoir, remercié le Roi au nom de l'histoire qui les redira, de la dignité humaine qu'elles révélaient, mais surtout des Français qui sont heureux et fiers de voir un Roi, un vrai Roi, un descendant d'Henri IV, un Bourbon, en un mot, s'appritaut faire monter plus haut que la gloire d'un succès la majesté de la chute. Ses jeunes frères sont bien dignes de lui. Ils restent, pendant la lutte, continuellement aux batteries, pointant eux-mêmes les pièces et encou rageant les soldats par leur exemple. Quant la Reiue, rien n'égale son entrain, sa grâce, sa bonté et son courage en dépit de tout. A pied, cheval, elle parcourt les rues, les hôpitaux, les batteries, les casernes, les casemates, distribuant chacun ses sourires et ses encouragements. Il y a huit jours, tandis qu'elle causait avec le ministre d'Espagne, une grenade perce le mur et vient éclater près d'elle. Couverte de débris, elle va mettre la tête cette fenêtre inopinément ouverte et dit en riant Quel dommage que je n'aie pas eu au moins une égratigonre Hier soir, pour ajouter encore l'émotion de mon départ, j'ai pu assister une cérémonie im posante et touchante la fois. Toutes les troupes étaieot rangées en bataille devant la casemate royale. Un général est venu leur annoncer le blocus et le bombardement par terre et par mer pour le 19, prévenant soldats et officiers que ceux qui le voudraient seraient libres de quitter la place avant le jour. Pas un n'a bougé. Alors, aux éclats d'une musique militaire, l'aumônier de la Reine a passé devant le front des troupes, tenant le Sairit-Sacrement la main et leur a donné la bénédiction. Dans trois jours, ce malheureux rocher qui cache dans ses flancs tant d'infortune et d'héroïsme, se'paré du reste du monde par une ligne de fer et de feu, ne pouvant recevoir ni donner des nouvel les, va être accablé d'une grêle de bouletsde bombes et de grenades, jusqu'à ce que, changé en un vaste cimetière, il puisse offrir la révolution un piédestal digne d'elle. Oq assure que les représentants des puis sances se réuniront prochainement en conférence au sujet des affaires de Syrie. La prolongation de l'occupation' française, réclamée par les popula tions, est dès aujourd'hui regardée comme certaine, jj DU 19 JANVIER AU 25 INCLUS. Naissances 6. Sexe masc. 3, id. fém. 3. Mariage. Leroy, Aimé, barbier, et Lanuoo, Clémence, domestique. Décès 9. Pannekoeke, Pélagie, 5o ans, couturière, épouse de Joseph Tallieu, rue d'Ecosse. Vandervenne, Natalie, 56 ans, repasseuse, veuve de Louis Segard, rue de Menin. Hinde- rykx, Charles, 3i ans, sans profession, (domicilié Blanckenberghe,) rue de Thourout. Debus- schere, Barbe, 72 ans, journalière, veuve d'Autoine Gelein, rue de Menio. Beeckmans, Anne, 83 ans, rentière, veuve de Guillaume Vandermeulen, Graod'Place. Dewilte, Jean-Baptiste, 82 ans, tailleur, veuf de Marie Levraie, (domicilié Oost- vletereri,) rue de Thourout. Snick, Isabelle, 82 ans, domestique, célibataire, rue de Lille. Lombaert, Pierre, 67 ans, sans profession, veuf de Christine De Groote Marché aux Vieux Habits. Bossaert, Jacques, 76 aus, tailleur, célibataire, rue de Lille. Enfants au-dessous de 7 ans i5. - Sexe mas. 9, sexe fém. 6. ÏP'IÏIPÎBIR» 1 l* Deu Woensdag 3o" January 1861, ten 9 uren 's morgens en ten 2 uren namiddag, len hnize van de w"e Deramoudtt' Yper, builen, ter gehucbt de Kruisstraet, Verkoopiugmet gereed geld. van veel Meubelen en effecten van Menagie, Hoefsmids Hallaem, vervrocht en onver- vrochi Yzer eu Herberggerief. 2*Den Donderdag 3i° January 18g1, ten 2 uren,in de herberg het Canlinlje, langst den steenweg naer Gbeluvelt, Veikooping van schoone Taillie staende op verscheide par lien boscb gelegen te Zandvoorde, in de Gaverbosschen. .r 5* Den Dinsdag 5° February 1861, eerst 's roiddags, ter hofstede gebruikt door Sr Franciscus Dezwarte, te Brielen, legen den steenweg van Yper op Veurne, Verkooping van 56 koopen zetr schoone en ztvare lepen, Eiken en Esschen BOOMEN en ten Iweeden, leD 3 uren, in de herberg de Zwaen. ter plaets «an Brielen, Verkooping van schoone Boschtaillie, met 160 zware Plantsoenen. 4" Den Woensdag 6" February 186 i, ten 2 uren, io de nieuwe herberg, ter plaets van Dichebusch, Verkooping van schoone Bosch taillie en Plantsoenen toebehoorende aeu de kerk en aen deu discb dier gemeente. 5" Den Maendag rS" February 1861 en volgenden dag, telkens ten 10 nren voorraiddag en ten 2 uren naer noen, ten sterfbnize van Jufvrouw de w"e Geloen, Elverdinghe straet, 16, CYper, Veikooping, met gereed geld, van veel schoone Meubelen en Huisraed; - Laurier Boomen - Karren, Trybals, SpadenPythouweels, Zagen en meer andere voorwerpen. Le Jeudi i4 Février 1861 et jour suivant, 10 heures do matin et 2 heures de l'après- dînée, le Notaire LAMBIN procédera la maison mortuaire de M™* la Douairière Ramos di Castilla, rue au Beurre, 37, en la Ville d'Ypres, la Veute publique d'un beau Mobilier dont le détail est donné aux affiches. La Vente se fera au comptant avec augmen tation de j o 7. pour frais. (1)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1861 | | pagina 3