ETAT-CIVIL D'YPRES,
ANNONCES.
DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES.
ANGLETERRE.
FRANCE.
ITALIE.
ALLEMAGNE.
HONGRIE.
RUSSIE.
La discussion qui a lieu eo ce moment sur
le crédit demandé par le ministre de la guerre a
provoqué la publication d'une brochure iotitulée:
Transformation du matériel de l' artillerie.
Le canon prussien et un canon belge rayé et se
chargeant par la culasse, étude par Louis Dohent.
Bruxelles k l'Office de publicité.
Paris, 20 mars, 5 h. du matin.
Le Moniteur annonce, dans son Bulletin, que
la signature de la convention prolongeant de trois
mois l'occupation française eo Syrie a eu lieu hier.
Marseille, mardi, 19 mars.
Des lettres de Rome, du 16 mars, assureot que
le Pape a reçu une lettre de l'empereur des Français.
Le général de Goyoo a empêché, par un grand
déploiement de forces, la manifestation populaire
qui devait avoir lieu le i4 au soir; mais le lende
main des placards portant les mots de: Vive
Victor-Emmanuel étaieot affichés dans toutes
les rues de la ville et fort acclamés par le peuple.
Les afficheurs ont été arrêtés.
Turin, mercredi soir, 20 mars.
Le Roi a accepté la démission de tous les
ministres. On croit que M. de Cavour sera chargé
de former un nouveau cabinet avec des éléments
pris dans toutes les parties de l'Italie.
Vienoe, mercredi, 20 mars.
Les nouvelles de Bosnie sont très-inquiétantes.
Toute l'Herzegovine est soulevée, les Monténégrins
appuient l'insurrection. On se bat de tous côtés.
Un grand nombre de villages turcs, situées sur les
frontières, ont été incendiés.
Vienne, mercredi, 20 mars.
La Gazelle d'Agram donne des nouvelles de
Mostar du 19; elles sont très-inquiétantes. Une
insurrection des Rajas a éclaté daus toute l'Herzé
govine. Les Monténégrins y sont venus en graod
nombre. Les Turcs ont presque toujours été battus.
Tous les villages turcs des frontières monténégrines
ont été brûlés. Les approvisionnements de goerre
turcs sont pris. Tous les militaires réguliers sont
employés et y,000 bachi-boozoucks sont rappelés.
La Gazette de Londres publie un avis du maré
chal de la Cour portant que la Reine espère que
les habitants de tout la.pays prendront le deuil k
l'occasion de la mort de son auguste mère.
On lit dans le Bulletin du Moniteur sous
la date du 19
Aujourd'hui a été signée, au miuistère des
affaires étrangères, la convention qui prolonge de
trois mois la durée de l'occupation de Svrie.
Il vient de paraître une nouvelle brochure,
vive, éloquente, logique l'Empire et la Révolu
tion. L'auteur, M. H. Marie Martin, a quitté
naguère la rédaction du Constitutionnel par des
scrupules de conscience que lui ont inspirés ses
croyances religieuses, (Union.)
On croit que l'affaire de Mgr l'évêque
de Poitiers, déférée au Conseil d'Etat, comme
d'abus, viendra la semaine prochaine.
Plusieurs orateurs ont signalé, dans les deux
Chambres, le triste contre-coup des incertitudes et
des préoccupations politiques sur la prospérité
matérielle du pays. Voici ce qu'on écrit ce sujet
d'un des priucipaux centres manufacturiers de
France, de Saint-Etienne, au Progrès de Lyon
u Combien la physionomie de notre population
en général porte l'empreiote de la tristesse, si on la
compare aux temps passés: il n'y a plus cette
animation, cet entrain,cette activité des époques où
le travail abondait. Il semble que la vie se retire
peu k peu de uolie ruche bourdonnante.
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Jamais on n'avait vu pareille mortedisent les
ouvriers, car voilk déjà bien longtemps qu'elle
dure, et elle est bien plos terrible dans ses con
séquences qu'aucuoe de celles qui ont sévi jadis.
Que de misères, de tourments dans tant de
nombreuses familles aux abois, sans pain, sans
travail! Encore, si l'on avait eo perspective une
apparence de reprise; si l'on avait quelque espé
rance, si lointaine qu'elle fut Mais rien k l'horizon,
absolument rien.
On écrit de Naples, 12 mars, k VAmi de la
Religion
L'état d'anarchie dans les esprits et dans l'admi
nistration semble prendre tout k fait racine k
Naples. Tout semble disparaître k la fois daos une
inexprimable confusion. Les joornaux sont remplis
des récits de vols et d'assassinats qui se commettent
chaque jour. Nous avons eu vendredi un meurtre
politique. Le commandant de la place de Gaëte,
prisonnier sur parole k Naples, a-été assassiné
entre midi et nne heure dans une rue voisine de la
rue de Tolède, par les camorristi. Après lui avoir
brisé uo bras, on lui a écrasé la tête k coups
de bâton.
Le cardinal de Naples, menacé, fait ses malles
pour partir. Il veut éviter de signer une formule de
serment au Roi d'Italie qu'on veut loi imposer ainsi
qu'à tous les évêques. L'évèque d'Avellino, auquel
cette marque d'adhésion a été demandée par le
marquis Topatti, commandant eo chef de la garde
naliouale de Naples, chargé, k ce qu'il paraît, de
cette singulière mission, a refusé de signer. On l'a
menacé d'arrestation, mais, par l'intervention du
prince de Foudi, qui s'est porté caution pour lui,
il a évité cet affront, k la condition de se rendre
immédiatement k Turin, où le Roi lui parlera
Mais voici qui est plus triste encore: on a arrêté
son père et son frère comme otages. Ou ne
pourrait croire k ces sauvageries si on n'avait pas
les proclamations de Fauti et de Cialdioi pour
types.
Oo écrit de Napies, le i4 mars, k l'Indé
pendance
C'est aujourd'hui l'anuiversaire de Victor-Em
manuel, le temps est mauvais et la ville ne paraît
pas fort enthousiaste. Je ne vois pas beaucoup de
drapeaux aux fenêtres et si la pluie continue, avec
le vent qu'il fait, je doute que ma lettre parle ce
malin et que les balcons s'illuminent ce soir.
Nous avons le port et les forts pavoisés cependant,
et j'ai eutendu de bonne heure des salves d'artil
lerie. Mais c'est bien peu de chose en comparaison
des fêtes garibaldiennes et des explosions de joie
de l'an passé.
On écrit de Naples, 16 mars, k VAmi de la
Religion
Je profite d'une occasion pour vous envoyer
quelques détails sur l'échec que les Piémontais ont
eu le 14, anniversaire de la naissance du Roi
d'Italie. Le marquis Toputti, commandant de la
garde oalionale, avait annoncé one grande revue,
mais ie temps abominable qui est survenu dans la
nuit a mis eo déroute les bataillous dont les musi
ciens étaient seuls au complet et plus nombreux
que les soldats. J'ai supposé que les musiciens
étaient soldés.
L'illumination projetée et toute espèce d'allé
gresse ont fait défaut par la même raison. Le seul
fait de réjouissance a été donné par deux bâtiments
anglais qui sont en rade et qui seuls ont pavoisé.
Pour contraster avec celte démonstration officielle
manquée, le bataillon de la garde nationale du
quartier de Hergelline s'est mis spontanément en
grande tenue et musique eu tète, a escorté, k
la stupéfaction des Piémontais, la statue de S'-
Joseph que l'on expose pendant uue huitaine avant
la fête du saint qui est le 19.
Les murs sont couverts d'appels faits par les
soeiétés ouvrières et le Popolo d'Ilalia pour fêter
le 19 la fête de Garibaldi qui s'appelle Joseph. Il
y aura ce jour-lk bien des carreaux cassés, mais les
opposants de toute couleur s'en mêleront certaine
ment pour faire contraste avec la fête du i4. On
commence k s'inquiéter du typhus qui, des hôpi
taux, a gagoé certains quartiers de la ville.
Daos sa séance du 16, la seconde Chambre do
Wurtemberg a rejeté', par 63 voix contre 27, le
Concordat que te gouvernement a conclu le 8
avril 1857, avec le Saint Siège. Ce vote a été
emporté de haute lutte par une majorité protes
tante.
H vient d'y avoir k Pesth une démonstration
très-significative en faveur du maintien de l'ordre.
A l'occasiou des tentatives faites par des paysans
venus des campagues environnantes, et de la
partie de la population la plus hostile au nouvel
ordre de choses, dans le but d'exciter les esprits
contre le gouvernement, les étudiants ont sigoé et
publié une déclaration par laquelle ils s'engagent
k s'opposer d'abord par leurs conseils, et au besoin
par la force, k toute nouvelle démonstration qui
sortirait des voies pacifiques.
Les étudiants sont, d'avis qu'il y a dans le
diplôme du 20 octobre tous les éléments d'une
transaction honorable entre le gouvernement de
l'Empereur et le magyarisme, sur les questions
relatives k l'unité de l'Etat. Ils sont résolus,
en conséquence, k rester dans cette voie de con
ciliation et k user de toute leur influence pour faire
partager ce sentiment k leurs compatriotes.
Un service funèbre pour les victimes de Varsovie
a été célébré le 13 mars k Saint- Pétersbourg, avec
l'autorisation spéciale et expresse de l'Empereur.
Uo nombre considérable de Russes assistaient k
cette cérémonie k la fois catholique et polonaise. Ils
témoignaient par leur présence quelles modifica
tions profondes se sont produites dans les seoti-
mentset les rapports de deux peuples jadis ennemis,
divisés par la langue et la religion, mais enfants
tous les deux d'une même race.
Il y avait dans cette manifestation comme une
protestation indirectecontreles moyenspar lesquels
l'administration russe en Pologne s'est efforcée de
dénationaliser ce pays, pour l'assimiler aux autres
possessions du Czar.
DU 16 MARS AU 22 INCLUS.
Naissances 12. Sexe nrasc. 7, id. fém. 5.
DÉCÈS 5. Tre.e, Ernelie, 78 ans, dentellière,
veuve de Jean Verhaegbe, Rue de Lille. De
Caestecker, Caroline, 79 ans, journalière, veuve de
Louis Ver EeckejS'Jacques-lezYpres. Soenen,
Marie, 22 ans, dentellière, célibataire, rue de la
Prison. Leroy, Rosalie, 37 ans, railleuse, épouse
de David Verbeke, rue de Thouroul. Hostens,
Jacques, 65 ans, journalier, veuf de Rosalie Monflu,
rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans 7. - Sexe
mas. 5, sexe fém. 2.
Ben WOENSDAG io"" APRIL i86t en vol-"
gende dagen telkens ten o uren 's morgens
en ten 1 uren namiddag, zal den Notaris
LAMBIN voortsvaren ten sterfhuize van de
vrouw Beele, Boterstraet, n° 117, binnen de
Stad Yper, tôt de openbare Verkooping van aile
deNIEUWE KOOPMANS GOEDEREN waer
in de overledene handel dreef beslaende name-
lyk in Lakens, Caloenen, Linwaden, Broek-
sloffen. Gilets, Sellais, Koussen, Mulsen, enz.,
en eenige andere Meubiliere voorwerpen.
Met gereed geld en verhooging van den
ion pennink voor de koslen. (1)
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