KOOPHANS GOEDEREN NOTAKIS LAMBIN, STAD YPER. ITALIE. rrPER. Ingesteld 2,450 francs. Orléans M. de Coëtlogon, qui élait préfet de Limoges. On a remarqué que M. de Goëtlogoo était l'ami iotime de M. de La Guéronnière, et qu'aiosi il était assez singulier de le placer auprès de Mgr. d'Orléans qui a si lerriblemeot réfuté l'arcbi-brocburier de l'Empire. La capitulation de Civitella, tour k tour annon cée et démentie, est enfin confirmée par la dépêche, suivante adressée au ministre de la guerre k Turin par le général Mezzacapo et reproduite par VOpi- nione Ascoli, 20 mars 1861. Après quatre jours du feu le plus vif, la place deCivitella del Tronto s'est reodue. a Les conditions suivantes ont été imposées h la garnison La citadelle se rend h discrétion; elle est consignée en l'état où elle se trouve aux troopës de Vicior-Erumaouel, roi d'Italie, qui en prendront possession. a Tous les généraux et les officiers seront en voyés Naples avec un mois de paie, et le gou vernement choisira ceux qui pourront faire partie de l'armée. Uo conseil de guerre examinera si les officiers mis aux arrêts sont coopables de quelque délit, et, daos l'affirmative, il déterminera la peine k infliger. Sa Majestétoujours portée au biena or donné dans la géoérosité de son cœur qu'ils fusseot tous respectés. Les soldats qui n'ont pas fini leurs cinq qns de service continueront h servir dans l'armée. Les autres rentreront dans leurs foyers avec un mois de solde et deux mois de congé ils se rendront sous les armes au premier appel. Voici quelques renseignements historiques sur la place de Civitella del Tronto. Elle fit une longue résistance durant la guerre de Tronto d'où lui vient son surnom, guerre faite par la France el le Pape Paul IV h Philippe II, Roi d'Espagne, qui possédait le royaume de Naples. En i555, le duc de Guise en commença le siège. Il battit la place avec une batterie qu'il avait réussi k placer k l'endroit où se trouve du côté du levant le couvent de Sainte-Marie, seul point des environs qui soit élevé sans cependant atteiodre k la hauteur de la citadelle. L'impatient Guise voulut tenter un assant; il avait déjk ouvert une brèche, mais les assiégés avaient préparé des quartiers de roche qoi, poussés vers les assaillants, écrasèrent les uns et mirent en déroute le reste. La chronique dit qu'il y eut 1200 morts et autant de blessés. Le duc voulut eosuite s'emparer de la ville,- qoi est sous la citadelle. Il essuya un nouvel échec et leva, le i5 mai, le siège établi le i5 avril. Civitella fut regardée comme ayant sauvé le royaume. A cause de cela, il fut pendant quarante ans exempté d'impôts. En 1806, il y eut un nouveau siège par les Français. Elle avait reçu alors de nouvelles forti fications. Le général Fregeville, avec 6,000 hom mes de troupes, l'investit aussi au mois d'avril, et parvint k s'emparer de la ville. Restait le fort placé au sommet. Il fut bloqué et pris deux mois après l'ouverture du siège. Civiiella est inaccessible des côtés du Nord et du Couchant. Elle est sur un rocher k pic, k 2Ôo mètres au-dessus du torrent de Salinello. Du côté du Levant et du Midi elle n'est accessi ble que par une pente fort rapide. Snr celte pente s'élève une arrête au bout de laquelle se trouve le couvent, qui fut toujours changé eu batterie quand il y eut uo siège. La ville fait face k ce côté. Au-dessus surplombe la citadelle qui est armée de 22 canons. Voici une nouvelle étrange que nous ren controns dans le Pungolo 1 Le gouvernement italien a donné l'ordre de répandre dans Rome, k profusion, le discours que le prince Napoléoo a prononcé daos le Sénat français sur les affaires de l'Italie. Pour qu'on ne put pas douter de ce qu'il appelle le gouvernement italien, le Pungolo a eu soin de souligner lui-même ces deux mots. An reste, le même journal annonce, sous la date de Milan, le 18, qu'il éclatera, sous peu de jours, un événement tel qu'il amènera nécessairement l'évacuation de Rome par les troupes françaises, et que cet événement sera le commencement de la fin. C'est selon toutes les apparences, pour le favoriser, le provoquer peut-être, qu'a été donné l'ordre du gouvernement italieo. Eu vérité, quels avertissements nous auront manqué? Il n'y aura de surpris que ceux qui voudront bien l'être. Nous lisons dans la Lombardia du 22 Il est inutile de s'illusionner davautage. Les discours proooncés au Sénat et au Corps législatif en faveur de la Papauté et du pouvoir temporel, tout eu ne trouvant que fort peu de sympathies dans les masses, ont fortement ému Napoléon III et lui ont suggéré la résolutioo d'ajourner k une époque indéterminée la solution de la question romaine. C'est dans ce sens qu'a été conçue, dit-on, la lettre dernièrement adressée par i'Empereur au Roi d'Italie; et c'est dans de sens également que s'est exprimé M. de Tbouvenel dans sa récente commu nication particulière ao président de notre minis tère. Nous citons cet article sans en garantir la véracité; c'est bien entendu. Toutefois, nous croyons utile d'en rapprocher ce fait que dans sa réponse k l'Adresse de la Chambre des députés sardes, Victor-Emmanuel s'est borné, après quel ques paroles de remerctment, k recommander aux Italiens la concorde et surtout la prudence. VItalie, journal de Turin, publie la dépêche suivante du général Mezzacapo, reçue par le minis tre de la guerre, et datée d'Ascoli, le 21 mars: Nos troupes sont entrée* hier k onze heures do matin dans la place de Civitella. La garnison s'est rendue k discrétion. Elle a été conduite prisonnière k Ascoli. Oo a arrêté tous les malfaiteurs. Les dégâts produits par notre artillerie sool immenses; le fort est un amas de ruines. D'après la Gazette militaire, l'armée de Victor-Emmanuel compte aujourd'hui un effectif de 322,307 hommes, non compris le personnel des comités du génie et de i'aitillerie et des corps d'administration. Le départ de Rome de Frauçois II, plusieurs fois annoncé et démenti, devrait avoir lieu, s'il faut en croire la Gazette d'Augsbourg, dans la pre mière quinzaine du mois d'avril. Le Roi et la Reine, accompagnés du comte de Trani et du comte de Trapani, se rendraient k Munich les autres mem bres de la famille royale iraient k Vienne avec la Reine-mère. On lit dans VItalie du 21 mars Les forces autrichiennes qui occupeot actuel lement les provinces de Vérone el de Mautoue, sans y comprendre la ville et les pays au-delk du Pô, s'élèvent k 58,000 hommes ainsi répartis: 20,000 k Vérone et dans ses environs, 3,000 k Villafraoca, 2,5oo Valeggio, 1,5oo k Castelnuove, 4,000 k Peschiero, 3,000 k Bardolino, 3,000 k Saint-Boni face, 2,ôoo k Cologue, 1,800 k l'ile de la Scala, 2,000 k Nngara, 1,3oo k Bovolone, 4,000 dans la forteresse de Legnano, 6,000 k Ostiglia, et 4,ooo entre Valargoe el les frontières du Tyrol. L'avant-garde des guides impériaux, composée de i4o hommes, est arrivée k Vérone. On attend le corps entier d'un joor k l'autre. TURQUIE. La situation devient chaque jour plus sombre k Constantinople. D'une part, la Porte se trouve obligée de faire face k l'insurrection de l'Herzego- 1 wine et k d'autres daogers qoi lui font mettre sur pied cinquante mille rédifs; de l'autre, ses diffi cultés financières s'accroissent, ses fonctionnaires civils ne sont pas payés, et l'armée n'a pas touché le mois de solde sur lequel elle comptait pour se préparer aux fêles du Raruazan. En attendant, la diplomatie européenne est l'a réclamaot des réfor mes urgentesque la Porte est daos l'impuissance d'accomplir. STUDIE VAN DEN Den Dinsdag g" April 1861, ten 2 uren namiddag, in de herberg den Gonden Leenw, ter plaets van VlamertingheOVERSLAG, van de volgende patrimoniele onroerende Goe- deren, in dezelve gemeenle gelegen, le weten 1* Een goed HOFSTEDEKEN g root volgena codas 1er 4 heclaren 34 aren 90 c", t'eenen blot, gelegen aen de westzyde van de Branderstraet, gebruilt door Henricus Riem voor g jaren ingegaen den in October i85g ten geringen pryze van 35o francs 's jaers boven de impositien verdeeld in 3 koopen. Ingesteld in masse 12,100 francs. En 2* Een schoon en gerieflyk HUIS, in goeden staet, met deszelfs Grand en mede- gaende Erveg root volgens cadasler 2 aren, 20 c°, staende en gelegen aen de oostzyde der plaets van Vlamertingke laetst gebruilt ge- weest door Jufw. de weduwe Coudronlhans ledig- Om door den kooper er van in geniet le komen met de geldlelling. M en kan wege.ns de te verkoopen Goederen en de veilvoortvaerden 00k inlichtingen beko- men ten kantore van den Nolaris BERTEN, te Poperinghe. (1) OPEl\BARË VERROOPING, uit oûrzaek van stbrfgeval, en ebnige MEUBILIERE VOORWEBPEN, binnek de ■""iïlQBBcTi Den Woensdag ioa April 1861 en volgende dageu, telkens ten 10 uren 's morgens en ten 2 uren namiddag, zal den Notaris LAMBIN, t'Yper verblyveode, voortsvaren ten buize van sieur Charles Eugène Bbele, baes-metser en winkelier, staende aeu de zuidzyde van de Boter- straet, N* 117, t'Yper, lot de openbare Verkoopiug A van de Koopmaus Goederen waerin zyne overiedene vrouw baudel dreef, bestaende naine- lyk in 417 raeters, 3o centiineters Calicot, 16g m. 80 c. Démit, 228 m. 3o c. gebleekt Catoen, 926 m. 5o c. gedrukt Catoen, 238 in. Linwaed, witen ander, 123 m. go c. Robe Goed, in wolle en Catoen, g6 m. go c. Siamoise, 175 m. 70 c. Cotonette, 17 m. 5o c. Handdoekgoed, 3i m. 5o c. Coutil, 55 m. 3o c. Molleton, g5 m. 20 c. Basse; 2g m. 60 c. gedrukteo Pilou, 65 m. 80 c. Brésilienne, 67 111. 5o c. Lustrine, 4o m. 60 c. Orléans, 47 m. i5 c. Flanelle; 5i m. go c. zwart Laken, 107 m. 80 c. Broekstoffe, in wolle eu Catoen; Gilet Goed, Salin en zwarte Zyde; gemaekte Hetuden, Monwen, Kielen, CAtoenen Vroowmotsen, Guêtres; Scbals in wolle en andere Stoffen; Hais doeken eu Neusdoeken van aile soorten; Halsécharpen; eene groole hoeveelheid wollen, sayelten en catoenen Koussen en Zokken, catoeneoMansmotsen.Slaeplyvenen Handschoenen. En B van eenige Menbiliere Voorwerpen, als Lidkanten, Slauden, Bakken, Yzer-Werk, enz. De Vetkooping zal geschieden met gekeed geld en vethoog van den iod penniog. (j) Dat men het voort zegge.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1861 | | pagina 3