MALADIE DES YEUX. PARTIES DE LABOUR chainement aux puissances qu'elle accepte cette annexion. Turin, lundi soir, 6 mai. La Chambre des Députés a discuté et approuvé un projet de loi pour la levée de 36 mille hommes dans les provinces napo litaines. Le cas suivant, qui vient de se pré senter en Angleterreest peut-être sans exemple Le 5 décembre, une cause fut portée devant un tribunal anglais, au nom de William Slirbel, se constituant partie pour suivante. Le procès débattu par ministère d'avocatles juges lui adjugèrent gain de cause, et il reçut une somme d'environ 47 liv. st. qu'il réclamait. Quelques mois s'écoulèrent, lorsque le magistrat qui avait siégé dans l'affaire se rencontra pen dant un voyage avec M. Slirbel, qui lui fut présenté par un tiers. Naturellement le juge mit la conversa tion sur le procès, etson grand éton- nement, M. Slirbel lui déclara qu'il n'avait jamais intenté d'action pareille. Il reve nait, dit-il, de l'Australie où il avait passé de longues années et d'où il rapportait une fortune. Cependant les détails du procès étaient tellement présents la pensée du magistrat, qu'il ne put résister au désir de procéder quelques constatations. Elles amenèrent alors ce résultat bizarre qu'on découvrit qu'il existait un second Slirbel dans le comté. Ce Slirbel portait exacte ment les mêmes prénoms que le voyageur australien; enfin, il avait poursuivi un procès qui, n'en pas douter, appartenait ce dernier. De curiosité en curiosité, on se rendit la maison du sosie. Sur la porte et sur une plaque de cuivre poli s'étalait, la mode anglaise, le nom de William-Walter Slir bel. Bref, cette bizarre recherche aboutit reconnaître que, depuis plusieurs années, cet individu, qui se nomme Harrison, était venu s'installer dans le comté sous le nom de M. Slirbel, avait plaidé et poursuivi plusieurs affaires en son lieu et place, et, qui plus est, exercé les fonctions d'avocat, dont le véritable Slirbel a seul obtenu le diplôme. Le faux Slirbel ne manquait pas même de talent. La justice est saisie de cette étrange affaire. Il y a eu avant-hier, 5 mai, quarante ans que mourut l'île Sainte-Hélène, l'empereur des Français, Napoléon 1er. L'impératrice actuelle des Français, née comtesse de Téba, Eugénie-Marie de Guzman, qui naquit le 5 mai 1826, a donc accompli avant hier sa 35' année. On annonceque M. Canofari, ministre Paris du dernier roi de Naples, compte répondre par une protestation énergique la dénomination de légation italienne que prend la légation du roi Victor-Emmanuel Paris. Toute liberté est laissée d'ailleurs par le gouvernement impérial aux agents du gouvernement bourbonnien déchu, de conserver leurs titres, au nom du roi des Deux-Siciles. M. Busson, secrétaire de la reine Marie Amélie, a été arrêté hier la gare du chemin de fer venant de Londres et conduit la préfecture de police; on a visité tout ce qu'il apportait avec lui. Quatre ou cinq heures après, la parfaite innocuité du voyage de M. Busson ayant été démontrée, il a été remis en liberté et les papiers et lettres saisis sur lui lui ont été rendus. Kossuth,lecélèbre agitateur hongrois, vient d'arriver Paris. Un projet d'impôt sur les allumettes chimiques s'élabore au conseil d'Etat. Nous lisons dans la Patrie Le bruit s'est répandu Paris qu'une nouvelle démonstration pacifique qui se serait produite dans la journée du 3 mai Varsovie, aurait été réprimée par la troupe. Les dernières dépêches particulières que nous avons reçues sont du 2. A cette date, la population était en proie la plus profonde consternation; son attitude ne faisait pas prévoir pour le lendemain la probabilité d'un conflit. Le gouvernement a reçu le rapport du général de Beaufort d'Hautpoul, la suite de son excursion en Syrie. Ce rapport présente la situation sous un jour très- défavorable. On parle encore de l'évacua tion des troupes françaises pour le 5 juin; mais l'annonce de ce dénoûraenl rencontre toujours beaucoup d'incrédulité. Le Pays dit que la neige tombait Paris, le 5 mai, comme aux mauvais jours d'hiver. Le temps continue être très-mauvais dans les déparlements. Le télégraphe an nonce la continuation de lagelée; les vignes ont souffert surtout dans l'Est et dans le Midi. On lit dans le Journal du Havre: M. Jérôme Bonaparte, d'Amérique, et son fils, qui, comme on sait, a pris du service dans l'armée française depuis plusieurs années, sont arrivés au Havre hier au soir et des cendus l'Hôtel de l'Europe. M. Jérôme Bonaparte père retourne aux Etats-Unis il est parti aujourd'hui par l'Arago. Son fils est venu seulement l'accompagner jusqu'au Havre. Les dépèches d'Athènes, du 30 avril, signalent un fait qui vient de se passer Corfou et qui, dans les circon stances actuelles, mérite d'être rapporté. Le bateau de la Compagnie hellénique de navigation vapeur le Panhellenium, venant de Pirée, naviguait dans la matinée du 20 pour entrer Corfou, lorsqu'il fut atteint par une grêle de projectiles envoyés par les bâtiments de l'escadre anglaise. II éprouva des avaries assez considérables dans sa coque, dans son gréement et dans sa mâture; mais, heureusement, personne ne fut atteint bord. Néanmoins, il se trouva hors d'étal de continuer sa route, et dut transborder sur VOtlion, paquebot appartenant la même Compagnie, le fret et les passagers qu'il portait. Le gouvernement grec réclama, on lui répondit que le fait avait été involontaire, et que les boulets reçus par le Panhellenium provenaient de bâtiments de guerre anglais qui ne le voyaient pas et qui faisaient des exercices feu. Celle explication a été admise Athènes, mais la population de Corfou croit qu'on a voulu faire une démonstration contre la Grèce, dans la quelle les Ioniens placent toutes leurs espérances. On a fait courir, Constantinople, le bruit de la mort d'Abd-el-Kader. Aucune correspondance ni aucune dépêche n'a confirmé celte nouvelle que nous avons lieu de croire dénuée de tout fondement. Un renfort de troupes turques vient d'être envoyé Beyrouth. Ce détachement, qui est de 8,000 hommes, est placé sous les ordres de Fuad Pacha. Il a avec luj quarante pièces de campagne. M. FIERENS, Donne des consultations COUHTRAI tous les Lundis, l'hôtel des Armes dl France, rue de Lille. Les autres jours de la semaine, a l'exception du Mercredi, a GAND. OPENBARE VERKOOPINGEN. Op Maendag 13" Mey 4861, om 3 urenna middag, le [falou-plaets, ter herberge en brouwerie bewoond door de weduwe De Bruyne. Een behuisd, bebouwd en beplant HOFSTEDEKEN,gelegen teCrombeke, groot onder Ho/plaels, Boomgaerd en Zaeiland, 3 n. 57 a. 50 c"., by plakbrief verdeeld in 6 koopen. Gebruikt door Henri Baelde. Op Maendag 27" Mey 1861, om 3 urenna middag, 1er herberge van baes Loncke te Gyverinchove. Een behuisd bebouwd en beplant HOFSTE- DE KEN gelegen te Gyverinchove, groot onder Hofplaets, Gras en Zaeiland, 3 hecl. 45 aren 70 c'., gebruikt door S Séraphin Svvynge- dauw. A l door hel ambl van den Notaris CAPELLE, te Watou. (2) DEUX BELLES A ftOllU) WH-li©'lLDSI A VENDRE ANGLETERRE. FRANCE. GRÈCE. TURQUIE. STRIE. Chevalier de l'Ordre de l.éopold, Docteur en Chirurgie, Médeeln-Occiiliote des hospices d'envers, LES INDIGENTS SONT TRAITÉS GRATIS. 1° CROMBEKE. EN 2° GYVERINCHOVE. IMMEUBLES PATRIMONIAUX. situées AVEC GAINS DE MISE A PRIX ET D'ENCHÈRES. IIÉSIGAITIOX i Premier Lot. Une partie de Labour de la contenance suivant titre de 65 ares 26 cen'iareset d'après cadastre section C, numéro 553, 62 are» 70 centiares, appelée Taffinscruys située Neuve-Église aboutissant du levant le chemin appelé Spierstraet, du midi M. Vernier-Gihoul, do couchant Prudence Huwette et du nord le chemin appelé Maloystraeije. Occupée sans bail par Charles Turpin. L'acquéreur en aura la jouissance dès la levée des récoltes. Et deuxième Lot. Une partie de Labour de la contenance suivant titre de 27 ares 63 cen tiares, et d'après cadastre section A, numéro 515, de 27 ares 5o centiares, située a Neuve-Église, aboutissant du levant une parcelle de labour de M- Vermeersch, encore du levant une partie de labour dn sieur Joseph Isterby, du midi la prairie do même, du couchant le chemin appelé Kauwakker- straetje et du nord les sieuis Bernard et Henri Trioen. Occupée par ledit sieur Turpin. L'acquéreur en jouira aussi avec la levée des récoltes. Cette Vente aura lien l'estaminet S1- Jnclr^ tenu par le sieur Budin-Cuvelierau bourg de Neuve-Église, savoir La MISE A PRIX le Mardi i4 Mai 1861 et l'ADJUDICATION le Mardi 28 du mêuie mois, chaque fois b 4 heures de relevée. •Le Notaire THERRY, Neuve-Église, est chargé de cette Vente. Y près, Iirtf>riiuerit>l,il>iairie de Désiré «.ambin-WortU-'' éditeur-propriétaire, rue de Lille, 10, près de la Giaiid'H^*

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1861 | | pagina 4