MALADIE DES YEUX,
REHPLAGEMENTEN,
RLAS VAN 1861.
R0SIHI0NT-VERP00RT,
Si vous saviez quel saint est le
Pape, quelle nature angélique il ne reçoit
que pour donner. Dernièrement, j'ai trouvé
Ostie une charmante petite statue d'ar
gent, je la lui porte. Au bout de quelques
jours.je lui trouve l'airun peu embarrassé.
Hélas! dit-il, j'ai donné la statue au prince
de Prusse je n'ai pu m'en ettopêcher.
Saint Père, vous avez eu tort; c'était trop
beau pour être donné. Je vous apporte
«une autre trouvaille: un collier d'or
trouvé au même endroit. Eh bien!
dit le Pape, portez-le de suite au musée,
car demain je dois voir telle princesse, et
je suis sûr que je el lui donnerais.
L'Impératrice d'Autriche, revenue de
l'île de Madère, s'est embarquée le 8 mai
Cadix, pour se rendre Trieste en passant
par les Iles Baléares, Malte et Corfou. On
croit Vienne que Sa Majesté s'arrêtera
quelque temps Trieste avant de rentrer
dans la capitale.
A Vienne, la consommation de la
viande de cheval prend une importance
chaque jour croissante. On l'évalue en ce
moment 5,000 chevaux par an. 11 y
a,dit-on,danscette capitale,douze traiteurs
qui ne vendent que de la chair de cheval.
Une dépêche de Vienne, du 11 au
soir, contient les informations suivantes
On assure que dans un conseil des mi
nistres, tenu le jour même, il aurait été
décidé que si l'Adresse proposée par M.
Deak était adoptée, on ferait une dernière
tentative pour arriver une transaction
avec la Hongrie, mais que si ce nouvel
effort ne réussissais pat, on dissoudrait la
Diète de Peslh et on en appellerait aux
électeurs.
La même dépêche nous apprend que des
négociations étaient ouvertes avec la Croa
tie au sujet de la question des confins
militaires. On pense que si les conces
sions que fait ce sujet le cabinet de
Vienne sont acceptées, la Diète d'Agram
enverra des députés au conseil de l'Empire.
On lit dans le Pesti Naplo sur les
circonstances de la mort de Teleki
Avant huit heures du malin, le domes
tique entra dans la chambre du comte et
le trouva étendu sur le parquet. 11 en
avertit aussitôt les parents du comte, qui
en donnèrent avis l'autorité. Le capitaine
civil arriva et vit le comte demi habillé,
gisant entre la table de nuit et le lit, un
pistolet ses pieds, la main gauche ap
puyée sur son cœur, d'où le sang coulait.
Sur une table, près d'une tasse demi
pleine de thé, on voyait, dans sa boîte,
l'aufre pistolet non chargé. Le visage du
comte était calme, le sang coulait avec
peu d'abondance. On voyait encore, dans
le litles traces qu'il s'y était couché. La.
chambre a été photographiée telle qu'on
l'avait trouvée la découverte de la
catastrophe.
Suivant le Pesti Uirnok, il y avait sur la
table de nuit un cigare demi fumé. La
balle avec laquelle le comte s'est suicidé
lui était restée dans l'épine dorsale. Per
sonne n'a entendu le coup.
D'après le Lloijd, de Peslh, le coup a dû
être tiré avec la main gauche et a pénétré
dans le sein gauche. On suppose que la
mort a été instantanée. Le comte, en
chemise et pantalon avait une pantoufle
au pied l'autre a été retrouvée sous la
couverture du lit.
On lit dans la Correspondance Havas
La mort du comte Ladislas Teleki a
été l'objet de nombreuses conjectures.
D'après des indications nouvelles, le comte
qui était d'un tempéramment nerveux qui
le portait la mélancolie, manifestait, dit-
on, depuis quelque temps des idées fort
tristes dans ses lettres, où se trouvaient
exprimés des sentiments qui étaient com
me les avant coureurs de la catastrophe
que la Hongrie déplore.
On lit dans l'Ost-Deutsche-Post du 9
mai Le suicide du comte Ladislas
Teleki est un événement qui occupe tout
le monde. Les conjectures et les supposi
tions sur les causes de cet événement sont
innombrables. Les journaux et les lettres
de la capitale de la Hongrie ne nous four
nissent que de maigres renseignements.
Dans la conférence secrète de la Chambre
des Députés hongrois, tenue le 8 au soir,
le président confirma seulement que,
toutes les circonstances pesées, il est cer
tain que la mort de Teleki est le résultat
d'un suicide. Les parents du comte vou
laient faire diriger dès le 9 son corps sur
Szirak, propriété de la famille. Mais en
considération des bruits d'un assassinat
circulant dans le peuple, bruits qui au
raient pu recevoir une sorte de confirma
tion par le prompt éloignement du cada
vre la Chambre des Députés envoya une
dépulalion la famille Teleki, pour la
prier de laisser un jour de plus Pesth, la
dépouille mortelle du comte. La famille y
consentit et le cadavre de Teleki sera ex
posé au Muséum de Pesth, le 10; il sera
ensuite dirigé sur Szirak accompagné
d'une commission de dix-membres de la
Chambre des Députés.
Tous les journaux de Pesth, allemands
comme hongrois, ont paru encadrés de
noir, l'exception de la Pesth -Ofener
Zétung et du Pesti Hirnoktous publient
des articles pleins de regrets et de tristesse
sur la perle de l'homme qui était un des
politiques-les plus éminents de la Hongrie.
La résistance contre l'autorité s'est pro
pagée jusqu'à l'Institut des sourds-muets.
Ils refusent d'apprendre, se soulèvent
contre leurs maîtres et ont brisé les fenê
tres chez le directeur (un ecclésiastique).
Ceux de la ville ont été rendus leurs
familles; ceux du dehors vont être renvoyés
aussi, et l'institut fermé pour quelque
temps.
Des -perquisitions ont été faites chez
plusieursétudianls pour trouver des armes,
et l'on en a découvert chez quelques uns.
On écrit de Varsovie, le 6 mai, la
Gazette de Breslau
L'anniversaire de la naissance de
l'Empereur a été célébré officiellement
avec la pompe accoutumée; les cérémonies
religieuses ont eu lieu comme d'habitude;
mais les habitants se renferment dans
leurs maisons et on n'a vu presque per
sonne, de toute la journée, dans les rues
ni aux promenades. La police a publié un
ordre enjoignant d'illuminer toutes les
maisons et de mettre deux lumières au
moins chaque fenêtre, sous peine d'une
amende de quatre roubles. Malgré cela,
on ne voit guère de préparatifs d'illumi-
nation.
M. FIERENS,
Donne des consultations COURTRAI.
tous les Lundis, l'hôtel des Armes de
France, rue de Lille. Les autres jours de
la semaine, a l'exception dd Mercredi, a
GAND.
16ZLITAIRS
TE URIJGGE,
AUTRICHE.
4
POLOGNE.
AMÉRIQUE.
Voici des détails sur le tremblement de terre qui
s'est fait sentir dans toute l'étendue de la répu
blique Argentine. Dans la nuit du 20 mars, la
ville de Mendoza, j,3oo milles ouest de Buéuos
Aytes, au pied des Andes, a été complètemer,-
détruite. Plus de 2,000 édifices ont été renversé
de fond en comble, et la population, qui comptait
15,ooo âmes, est réduite de moitié. La famille du
gouverneur a péti tout entière. Le gouverneur
été épargné.
Au départ du steamer les hommes encore
valides travaillaient Doit el jour enterrer lj;
uiorts. Les jardins étaient convertis eu cimetières-
roalgré l'empressement avec lequel on activait ce
funèbre travail, les cadavres sans sépulture étaient
encore nombreux et ils commençaient se décom
poser. Ou redoutait une épidémie.
Chevalier de l'Ordre de Léopold, Docteur en
Chirurgie, Médecln-Orcullste des
hospices d'envers,
LES INDIGENTS SONT TRAITÉS GRATIS.
YOOIt OK
vi&M iiLâig-,
ONl)ER DE DiReCTIE VAN
zaekwaernemer
MET GROOT GEYIAK VAN BETAELING.
D'heer ROS1MONT FERPOORT, heeflde
eer 1er tennis te brengen der ouders of voogden,
(viens zoonen of weezen door het lot geroepen
zyn om in militairen diensl te treden, dat hy
zich bêlast met het plaetsen van plaetsver-
yangers of nummersverwisselaers, onder
zyne persoonelyke waerborg 0/ onder deze der
daerin belanghebbende.
Hy treed 00k in overeenkomst op vasten prys
voor de loting,
Ten' einde de onderhandelingen te verge-
makkelykenmetde bewooners der vera/gelegene
gemeenten, die hunne bezigheden niet toelateu
hun van hunne woonst te vertvyderen, degene
van het canton Kortryk zouden zich kunnen
vervoegen by M. P.-F. De Brautvere, in de
Estaminet Marché aux Grains, nummer 27, te
KortrykM. Auguste Hoornaerl, klerk by -V.
Caslelein, nolaris. Rysselstraetn° 55, le Mee-
nen, van 't canton Meenen en 't arrondissement
Yper M. Fan SoestNoord straet, voor
't arrondissement Feurne; M. Adolphe Delheye,
schryver, Kieken straet, n" 1 3voor 't arron
dissement Dixmude, en by M. R. Nemegeer,
gepensionneerden wachlmeester le Thourout.
Nogtans sieur Rosimont - Verpoort zal
indien zy het begeeren zich by hun begeven om
over hunne zaken te liandelen en op deze
manier aile de beletselen doen verdivynen, die
dikwyls bestaen wanneer de belanghebbende
met geene voile kennis van zaken liandelen.
Het vertrouwen dat sieur Rosimont-Ver
poort, sederl menige jaren in de provintie
genielen en zyne «oordeelige Pryzen doen hem
verhoperi de gunsl der belang hebbende te
zullen genielen.
Zich le adresspren by sieur C. ROSIMONT-
FERPOORT. Directeur, Zaekwaernemer en
Koetshuerder, Zilverslraet, n° 3&?"'te Brugge
Y prés, liûprimene-LtDi aiiie de Mésiré «Lainbln-.n©r4ier,
éditeur-propriélaiie, rue de Liifc, 10, près de la Giaud'T'laac-
i