propose d'offrir, du 15 juin au 10 juillet prochain, un grand tir aux gardes, cava liers et artilleurs du royaume. Le parti clubiste s'est décidé lutter Alost. II porte pour candidats: MM. Cumont-De Clercq ancien représentant; DeCock, bourgmestre Gramulont, et Van Oudenhove. bourgmestre et conseiller provincial Ninove. Une instruction du déparlement de la guerre rétablit la mise en vigueur des dispositions de l'arrêté royal du 6 octobre 1853 et de la circulaire ministérielle du 4 août 1854, qui ont été provisoirement sus pendues en vue d'accélérer l'organisation des services des fourrages et des boucheries. Pendant le fort orage qui a éclaté mardi soir sur Bruxelles et les environs, la foudre est tombée sur plusieurs gros arbres de la route de Hal et dans d'autres v localités. Cet orage avait été précédé du brouillard désigné très anciennement sous le nom de plaie de la tourbe que les veuls nord-est nous amènent des tourbières de la Hol lande et de l'Allemagne et qui a été ressenti cette fois jusqu'à Paris. Une société pour l'encouragement de la pisciculture est sur le point de se con stituer Bruxelles, sous la présidence de M. Dubus de Ghisignies. Une exposition générale des Beaux- Arts aura lieu Anvers, le 4 août de cette année. L'orage qui a éclaté mardi soir, a causé plusieurs sinistres dans les environs de Mous. Vers dix heures.un incendiese manifesta dans la toiture du couvent d'Hautrages. C'était la foudre qui, en tombant juste au dessus de l'autel, avait mis le feu la charpente. En peu d'instanlsles flammes se propagèrent, et une partie de l'église ne présenta plusquel'imaged'un vaste brasier. Le clocher fut consumé, les deux cloches fondues, et la toiture, le plafond et les tableaux devinrent la proie de l'élément destructeur. La perte est assez considérable on l'évalue 14,000 fr.; rien n'était assuré. L'Association exclusive de Tongres paraît disposée recommander la réélec tion de M. de Renesse et n'opposer aucun candidat M. Julliot. La loi sur le droit des douanes pour les grains, les farines et les denrées alimen taires a été adoptée au Corps Législatif par 228 voix contre 12. Les Académies réunies ont confirmé par 96 voix contre 50, le choix de M. Thiers pour le prix de vingt mille francs. ITALIE. A la nouvelle du tremblement de terre de Pieve, Sa Sainteté a daigné prendre, sur sa taselle particulière, mille écus romains, qu'elle a fait remettre Mgr levèque, afin qu'il les distribue dans son diocèse, de manière apporter quelque soulagement aux infortunes et réparer en partie les perles des malheureux et bien aimés fils et sujets de Sa Saiuleté. (J. de Home du 22 Une dépêche privée annonce un troisième tremblement de terre Cilli délia Pieve, dans l'Ombrie. Il paraît que les dégâts sont considérables. Le Saint-Père s'est rendu hier, de son palais du Vatican, Grotta Ferrata, et de là Frascati où il a visité l'bospice civil. Etant entré dans la salle où l'on soigne les militaires français, passant de lit en lit, il a adressé chaque malade des paroles de bienveillance et de consolation. Il a remis l'archiprêlre de la cathédrale une somme d'argent destinée être distribuée aux pauvres. A la station -du chemin de fer, il a été salué par une foule immense. Lorsqu'il est arrivé la station de Porta Maggiore, le général français commandant la place a rendu les honneurs mililairesà Sa Sainteté. Partout, sur son passage, le Saint Père a reçu des témoignages d'affection et de sympathie. (Journal de Rome du 24.) On écrit de Rome, 25 mai Les zouaves viennent d'obtenir, pour leur corps, la création d'un hospice spécial où seront soignés leurs malades. Deux bonnes religieuses de Saint-V'incent-de- Paul seront chargées de ce service qui se fera autant que possible dans le voisinage du lieu où se trouvera le bataillon. La supérieure générale des filles de Saint- Vincent de Paul s'est rendu avec bonheur aux désirs qui lui ont été manifestés cet égard, et s'est empressé de désigner deux religieuses, actuellement Naples, pour se rendre immédiatement Rome afin d'or- gauiser l'ambulance de ces braves volon taires. On écrit de Turin, au Messager du Midi Nous avons reçu aujourd'hui une dépêche de Catane qui a fait line triste impression. Sept prisonniers tués sans défeuse dans leurs prisons sont un fait déplorable, et la façon avec laquelle le gouverneur annonce que la ville est très- tranquille est peut-être aussi déplorable que le fait lui même. On ne parle plus de Garibaldi, qui est fort tranquille sur son rocher. Une per sonne de ma connaissance, qui arrive de Caprera, m'a dit que Garibaldi, en prêuant congé d'elle, lui avait serré la main en prononçant ces mots, accompagnés d'urt sourire significatif: Soyez tranquille, tout va bien. Concluez de ces mots ce que vous voudrez, je me borne vous en garantir l'authenticité. PRUSSE. Le Journal (français) de Francfort rap porte qu'une épouvantable scène de meurtre a eu lieu dans la nuit du 10 au 11 mai, Charsdorf, près de Lippehne. Le meunier de l'endroit, sa femme, ses trois enfants et sa domestique ont été assassinés. Les meurtriers ont évidemment surpris leurs victimes pendant le sommeil, car toutes ont été trouvées dans leurs lits, excepté une jeune fille, âgée de 12 ans, qui gisait sur le plancher près de la porte. Les six personnes assassinées occupaient trois chambres contigues. Deux des enfants, un garçon de 8 ans et la jeune fille de 12, râlaient encore, lors qu'on est entré le lendemain dans la mai son du meunier, mais ils n'ont pas lardé mourir. Le troisième enfant était un petit garçon de 5 ans. Ainsi, pas un être vivant n'a été épargné dans la maison et tout indice manque pour découvrir les meur triers. Les malfaiteurs ont fracturé tous les meubles, qui portent des traces de mains ensanglantées, et emporté l'argent qu'ils ont découvert, sans loucher au linge et aux babils. Cependant on a trouvé 4 500 écus dans une chambre où ils ne paraissent pas avoir pénétré. Un garçon boulanger habitait une cham bre l'étage supérieur de la même maison, mais il n'a entendu aucun bruit. Le gouvernement royal de Prusse a pro mis 300 écus de récompense la personne qui mettrait sur la trace des assassins, et le 2' bataillon du 48e régiment d'infanterie, en garnison Sodlin, a exploré la forêt de Derzan dans la nuit du 14, dans le but de les découvrir, mais ces recherches n'ont amené aucun résultat. AMÉRIQUE. Un fermier de l'Orégon ne vivait pas en très-bons rapports avec sa femme; après beaucoup de querelles, celle ci manifesta son intention de quitter le domicile conju gal. Cependant, ne voulant donner aucun prétexte la médisance, elle s'efforça d'obtenir le consentement de son époux cette séparation. Le mari n'accueillit pas trop mal ces ouvertures, et après avoir fait accepter sa femme les conditions qu'il mettait son consentementcelle dernière partit. En Orégon, la séparation n'est que le pré lude du divorce, et le divorce que le pré lude d'un nouveau mariage. La fermière, après avoir obtenu la rupture de son premier mariage, convola de nouvelles noces. Chose curieuse! deux ou trois jours après la cérémonie, le premier époux se présenta au domicile de son ancienne femme, et, avec un sans façon yankee s'y installa comme chez lui. Le second mari surpris de cette manière d'agir et peut- être en proie un accès plus ou moins violent de jalousie, voulut avoir l'explica tion de celle familiarité étrange. Il s'adressa son épouse et lui demanda ce que signi- DÉPÊCHE TÉLÉGRAPHIQUE. Paris, mercredi soir, 29 mai. Oo écrit deGuiersIoh h VAachener Zeitung, le 2Ô Un accident terrible a en lieu celte nait sur le chemin de fer de Cologne Mindeo. Le convoi exprès de Cologne k Berlin qui, entre to et il heures du soirpasse sans faire arrêt la station de Gâtersloh, est entré dans la gare de la statioo dans une fausse voie, et, lancé k toute vapeuril s'est précipité sur une locomotire arrêtée. La collision fat terrible. Les locomotives forent brisées en partie; le vvaggon a bagages fut littéralement broyé; les voitures aux voyageurs s'amoncelèrent les unes sur les autres et furent ensuite renversées. Le machioiste est mortellement blessé; on a perdu tout espoir de lui conserver la vie; tous les antres employés da train sont plus ou moins mutilés. Parmi les voyageurs, nne dame a reçu nne blessure tellement grave qu'elle n'a pas pu continuer le voyage. Les autres personnes, au nombre desquelles se trouvait le ministre de commerce et d'industrie M. von der Heydtde Berlin, ont reçu des contusions plus ou moins fortes. Le chef de station ainsi qne le garde excen trique de l'endroit ont été arrêtés.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1861 | | pagina 2