D'HERBES A FAUCHER
NOTARIS LAMBIN,
VENTE
son aux armes de la famille Benso de
Cavour.
Le petit lit en fer sur lequel avait expiré
M. de Cavour était presque au milieu de la
chambre. Le corps de l'illustre défunt y
reposait, la tête enveloppée d'une étoffe
blanche, les bras hors des couvertures; les
mains jointes et gantées tenaient un cruci
fix. Le visage était découvert, les traits en
étaient calmes et d'une remarquable séré
nité, bien que fa mort y eût déjà marqué
son empreinte.
Dans son testament, daté du 8 octobre
1857, le comte de Cavour a légué 50,000
francs la ville de Turin, pour la fonda
tion d'un asile d'enfants dans la section
de Porta-Nuova.
Les frais pour le droit de succession de
ce legs restent la charge du légataire
universel.
Les décorations et les dons de l'Empe
reur des Français au comte de Cavour
sont légués la comtesse Aillera de Maliano.
On écrit de Turin, juin, Y Union
Le fil a été brisé et, ce màtin 7 heures,
le comte de Cavour a cessé de vivre!
Hier il a voulu se confesser, et ce fut un
moine de l'ordre de Minori riformati qui
reçut sa confession, un des plus saints
hommes de notre pays qu'on nomme
père Paul.
Vers quatre heures le mal faisait des
progrès épouvantables, et on dut attendre
jusqu'au soir pour lui porter le saint via--
tique. A six heures, on fit appeler une
dernière consultation le médecin du Roi,
M. Riberi. On constata le danger du ma
lade, sept heures et demi on lui adminis
tra le Saint-Sacrement avec un concours
du peuple extraordinaire; le marquis de
Cavour, frère aîné du défunt, portait le
cierge côté du baldaquin; les démocra
tes le remarquèrent et murmurèrent.
La rue, le vestibule, l'escalier de l'hôtel
demeurèrent encombrés depuis le midi
jusqu'à minuit. Vers quatre heures, le
malade perdit la parole, et on lui admi
nistra les saintes huiles.
Le marquis Alfierison fils, iteveu du
comte de Cavour, M. Farini, M. Castelli,
ne le quittèrent plus jusqu'à son dernier
soupir, qui fut sept heures moins cinq
minutes.
La justice de Naples vient d'avoir
se prononcer dans l'affaire relative la
revendication par le comte de Trapani des
biens qui lui ont été confisqués en vertu
d'un décret de Garibaldi.
Le comte de Trapani a gagné le procès
en première instance, et la cour d'appel
il a eu déjà un vote favorable.
On assure que si le comte triomphe
devant toutes les juridictions, la Reine
douairière et les frères du Roi demande
ront aussi la restitution de leurs pro
priétés confisquées.
On lit dans la Nouvelle Gazelle de Franc
fort
Nous apprenons que dans la nuit du
51 mai, au moment où M. Auguste Glâser,
secrétaire du consulat général d'Amérique
en notre ville, rentrait chez lui, trois offi
ciers prussiens vinrent lui barrer le passage,
près de l'hôtel de l'Harmonie, en s'écriant
l< En voilà un! M. Glàser pria les officiers
de le laisser passer tranquillement; ils lui
répondirent qu'ils l'arrêtaient. M.' Glâser
leur ayant demandé de quel droit ils
entendaient procéder son arrestation, en
ajoutant qu'il serait tout aussi fondé les
faire arrêter eux thèmes, les trois officiers
tirèrent leurs épées, et en frappèrent le
secrétaire qui n'avait pas même une canne
pour se défendre. Le premier coup d'épée
coupa l'épais chapeau de feutre du secré
taire et lui fit au front une large blessure,
dont le sang jaillit avec abondance; M.
Glâser a reçu d'autres blessures au bras
droit et la main; l'un des agresseurs lui
porta même un coup d'épée dans le dos,
mais heureusement un coup mal appliqué.
La victime de cet attentat parvint
s'échapper et est en ce moment hors de
danger.
Le Journal de Francfort dit, de son côté,
que par suite de l'agression l'arme blan
che dont le secrétaire du consulat général
d'Amérique Francfort a été l'objet, de la
part de plusieurs officiers prussiens, et
dont il est résulté pour le secrétaire eu
question plusieurs blessures graves, le
consulatgénéral d'Amériquea porté plainte
auprès du gouvernement prussien et solli
cité la punition des agresseurs.
Un crime inouï a été commis Chem-
nitz le 26 mai, dit le Journal de Francfort.
Une mère, la femme d'un tisserand, a
ouvert le ventre son enfant âgé de deux
ans. Elle a été arrêtée. L'enfant vit encore,
et les médecins ont l'espoir de lui conser
ver la vie. Un accès de folie paraît avoir été
la cause de ce crime.
On écrit de Munich, 5 juin C'est
aujourd'hui qu'a eu lieu sans apparat
officiel aucun, le mariage du comte de
Trani et de la princesse Malbildc, duchesse
de Bavière. La cérémonie, laquelle n'as
sistaient que des membres des deux augus
tes familles, a eu lieu dans la chapelle de
la Vierge. Demain le noble et intéressant
couple partira pour Rome par la voie de
Marseille.
L'autorité municipale de Saint-Péters
bourg a résolu de fonder un hôpital pour
les artisans indigents en commémoration
de l'affranchissement des serfs. Il portera
le nom d'hôpital d'Alexandre.
Dans sa correspondance de Constanli-
nople du 29 mai, le Monde a publié, sur la
conférence des ambassadeurs, des détails
précis que nous reproduisons ci après
Quant la Russie, elle se plaint de la
condition détestable qui était faite, dit-elle,
aux chrétiens schismaliques de la Monta*
gne par les catholiques maronites, e1
demande, en conséquence, encouragée
d'ailleurs par des promesses d'appui de la
protestante Albion, un prince non indigène
et du rite photien
Enfin, dans un conseil tenu la suite
de celle réunion préparatoire, les ministres
de Sa Haulesse ont résolu l'unanimité, de
de repousser énergiquemenl le projet d'un
prince indigènequi est celui de la France
et de l'Autriche. Les Turcs sont furieux
contre celte dernière.
DÉPOUILLE DE L'ANNÉE 1861,
PInstitution Royale de Messines.
Le Mardi 25 Juin 1861 3 heures de v
relevée, au cabaret occupé par Jacques
Vanhaverbeke Warrrêton, Pont Rouge, il
sera procédé la Vente publique
De la 1" coupe des Herbes de 7 hectares
3 ares 93 centiares de Prés de Lys, situés
Warnêton, Pont Rouge, près la Ferme
occupée par Delebecque; divisés en 12
marchés.
Le 10e denier et conditions payer
comptant.
Il y aura long crédit moyennant bonne
caution.
Le Notaire ROM MENS Warnêton est
chargé de la Vente et de la recette.
(i) Qu'on se le dise.
STUDIE VAN DEN
T'YPER.
(DTIIBBM®.
Den ZATERDAG 15 JUNY 1861,
ten 2 uren in de estaminet den Gouden
AretidGroole Marktt'Yper, zal den
Notaris ILÛEL3H53 met lusschenkomst van
zynen confrater Meester YF ii ÏCf) 33 31-
M32aiR3(B3J9 voorlsvaren tôt cje TOEWY'ZING
van eene goede en zeer schoone palrimo-
niele H0FSTEDE grool by titel 8
hectaren, 85 aren, 49 cD en volgens cadas-
ter 8 hectaren, 81 aren, 01 c% gelegen in
de gemeente van Reningiielst, langs de
Feulenaer slraet leedende van den Goe-
moedmolen naer bel Lynde Goedin
pacht gehouden door sieur l'ieler-JosepItus
Uennebel tôt den 1™ Oclober 1865, ten
prys van 700 francs 's jaers, boven de
laslen; verdeeld in 8 koopen die ook in
eene of mcer rnassen zullen aengeboden
worden.
Zy slael in masse op 29,000 francs.
Deze Hofstede paeld voornamelyk aen
de eigendommen van MM. Alphonse Van-
denpeereboom, Huughe de Peulevin, den
docteur Tyberghein, Juf™ de wed Michel;
t'Yper, Mr Bollaert, le Poperinghe, Juf"'
Vanderghole, te Brugge, sieurs J. Uennebel
en Josephus De YVu kere, le Reninghelsl.
V.
ALLEMAGNE.,
3
BAVIÈRE.
RUSSIE.
TURQUIE.
la France demande pour la Montagne
un prince chrétien indigène, avec les pou
voirs les plus étendus, qui, gouvernant
Druseset Maronites, n'aurait avecl'autorité
turque que les rapports qu'avaient jadis
avec les pachas les anciens émirs du Liban.
l'angleteure, suivant les déclarations
très nettes et très catégoriques de son re
présenta ni, sir H. Bulwer, veut bien accepter
un prince chrétien, mais la condition
expresse qu'il ne sera pas pris parmi tes
indigènes. S'il.était question d'un pareil
choix, l'Angleterre le rejetterait de la
manière la plus absolue, et demanderait
la Montagne un vrai pacha turc, auprès
duquel elle consentirait cependant placer
un mustechar (conseiller) chrétien, soumis,
comme de raison, ainsi que le pacha
rauloritésupérieuredumuc/u'rdeBeyrouth.
la prusse luthérienne croit naturelle
ment comme les autres qu'un chef non
indigène serait celui qui conviendrait le
mieux la Montagne.
l'autriche abandonne la Turquie dans
la question elle veut, comme la France,
un prince catholique indigène.
POUR LA
APPARTENANT A