ÉTAT-CIVIL D'YPRES, neries sont entamées de tous les côtés. Au fort du Nord, Austruweel, on compte actuellement une centaine de maçons; on travaille deux caponnières et une poterne. Deux écluses de ce fort seront bientôt commencées; tous les pilols sont battus. Entre ce fort et la route qui conduit Merxem, deux caponnières sont com mencées. Les découvertes paléonlologiques Anvers, dans les fouilles faites pour les nouveaux ouvrages de fortifications, pren nent de jour en jour plus d'importance, et on y fait tout moment des trouvailles qui deviendront très-précieuses pour la science, et qui pourront éclaircir bien des points encore obscurs pour la géologie de notre pays, et faire acquérir une connaissance approfondie du terrain tertiaire. Aussi tous les savants sont-ils la besogne il ne se passe presque pas de jour qu'on ne voie l'un ou l'rutre, la canne la main, le sac au dos, gravir les talus, se courber jusqu'à terre, se coucher même plat ventre pour ramasser ce qui l'intéresse et remplir sa besace. Il n'y en a pas un qui ne retourne satisfait de sa journée, en promettant de revenir bientôt On écrit de Stavelot Depuis quel que temps, on signale une bande de san gliers dans les environs de notre ville. Ces animaux malfaisants ont, paraît-il,fixéleur séjour dans le bois dit de la Ville,où, jusqu'à présent, ils n'ont pas été inquiétés. Dernièrement, un cultivateur, dont ils avaient ravagé toute une plantation de pommes de terre, a été assez heureux d'en tuer un, du poids approximatif de 60 kilog. Les déprédations interrompues pendant quelques jours ont recommencé de plus belle. La 14e batterie montée du 3* régiment d'artillerie montée a quitté Liège pour se rendre au camp de Brasschaet. Mercredi a eu lieu l'adjudication des travaux de démolition d'une partie des fortifications de Mons. Les soumissionnaires étaient au nombre de 18. Les travaux-ont été adjugés M. Lespagnol, pour le prix de 83 mille francs, soit un rabais de 18 mille francs. Les travaux commenceront dès que le ministre de la guerre aura ratifié l'adjudi cation; ils devront être exécutés dans le délai de huit mois. Le 29 mai, vers sept heures du soir, un orage a éclaté Hettange, et la foudre est tombée sur un poteau télégraphique situé environ un kilomètre de la gare de celte localité. Sept poteaux ont été ren versés. L'étincelle électrique a suivi et calciné le fil de fer; elle est entrée dans la gare, a creusé un trou dans le mur du corps de garde de la douane, et est sortie par le bureau du receveur et du facteur, qui ont éprouvé une forte commotion. Deux ouvriers carriers qui se trouvaient près de là, ont été légèrement blessés. Du reste, il n'y a pas eu d'accident fâcheux; nul train de voyageurs ne se trouvait dans ces parages. Il se manifeste dans la Cité un senti ment assez vif en faveur de la réélection du lord maire actuel, M. Cubilt, pour l'année prochaine, l'année de la grande Exposition internationale. Sa Seigneurie, toutefois dans une lettre de Mansion House, 6 juin, prie ses amis de déconseil ler toute agitation ce sujetet ajoute En tant qu'il s'agit de moi, j'aurai eu assez de l'honneur et de la fatigue du poste que j'occupe. En ce qui regarde la Cité, je ne suis pas assez vain pour sup poser que m'investir de nouveau de la présidence civique soit le moins du monde nécessaire et en ce qui concerne mes plus jeunes coopérateurs les aldermen, je rougirais de contribuer en quoi que ce soit l'ajournement de leurs légitimes aspirations. Malgré cette déclaration il paraît qu'il y a détermination arrêtée de la part des corporations et de leurs représentants privilégiés, de faire triompher la réélec tion de Sa Seigneurie. On cite des précé dents cet égard, dont deux appartenant au présent siècle, savoir en 1815, la réélection de sir Malhew Wood; puis, en 1830-51, celle de sir John Key. On mande de Paris, le 10 M. Mirés a été autorisé aujourd'hui sortir de prison pour aller travailler dans les bureaux du Journal des Chemins de Fer, sous la garde de quatre personnes qui, il est vrai, ne l'ont pas quitté pendant tout le temps de celle visite. M. Mirés a protesté contre la présence persistante de ces personnes dans la même chambre; ce qui était du reste, tout fait légal et usité. M. Mirés, après la visite qui lui a été permis de faire dans les bureaux de son ancienne administration, a été remis, dans le lieu de sa détention, une sorte de demi secretsituation d'où il résulte pour lui qu'il ne peut communiquer avec sa famille et, plus forte raison, avec d'autres visiteurs que devant témoins. On lit dans une correspondance de Paris Un bruit, que je ne mentionne que pour le démentir formellement, veut que le comte de Paris soit venu passer trois jours incognito ici où il aurait vu plusieurs notabilités du parti orléaniste. Le Pays dément que l'Autriche soit dans l'intention de réduire son armée. La comtesse de Cambacérès, née princesse Balhilde Bonaparte, qui vient de mourir, était âgée de 22 ans au plus et sa fin a été si subite que cette circonstance ajoute encore, si c'est possible, au chagrin de toute sa famille. LL. MM. prenant le deuil pour quatre jours U s'ensuit que la Cour le prend aussi, ce qui occasionne tout un va et vient de costumes entre Paris et Fontainebleau où l'on ne s'était nullement précautionné en vue d'un évé nement de ce genre. M. l'abbé Foudet, curé de Saint-Roch, est désigné pour l'évêché de Marseille, sur le refus de M. Deguerry, curé de la Made leine, Paris. On lit dans le Phare de la Loire Un douloureux événement a jeté samedi la consternation parmi la population de la petite ville de Bouin. A une heure et demie de l'après-midi, la foudre est tom bée sur la maison d'école, où elle a causé un irréparable malheur. Le jeune Aug. Lionnel, âgé de 8 ans, fils de l'instituteur même, a été tué sur le coup. Deux ou trois autres enfants ont été grièvement blessés et plusieurs ont reçu des contusions plus ou moins graves. On écrit de Turin l'Ami de la Religion Je vois par les journaux de Paris une foule de correspondances mensongères sur les derniers moments de M. de Cavour. Un seul mot peut peindre sa maladie. Il a été anéanti le premier jour et n'a eu de- puis, qu'à de rares intervalles, la con science de son étal. Son testament a été ouvert. 11 lègue toute sa fortune son neveusecrétaire d'ambassade Paris, il ne laisse que des legs insignifiants sa nièce, qui a épousé le comte Alfieri. Les fouilles de Pompéi sont conti- nuées avec activité jusqu'à présent un tiers de la ville de Pompéi a revu la lumière du jour, et il a fallu 120 ans pour arriver ce résultat. On fait des disposi tions pour établir un chemin de fer qui doit servir transporter les décombres un endroit éloigné derrière l'amphithéâtre. Un chemin de fer dans Pompéi! La Gazetie officielle publie la loi qui autorise une dépense de 800,000 fr. pour travaux d'excavation dans le port d'An- cône; une autre dépense de 2,400,000 fr. pour les travaux destinés prolonger le môle de ce port; enfin une dépense de fr. 964,000 pour l'élargissement des chaussées et la construction d'une grue mobile dans le même port. L'empereur et l'impératrice de Russie sont attendus de Moscou Saint-Péters bourg vers la fin du mois. Dans le courant de juillet le Czar doit visiter la Crimée. La conspiration récemment découverte en Grèce et ayant pour but de changer la forme du gouvernement avait pour chefs d'anciens officiers russes, dont deux sont accusés de haute trahison. Le siège prin cipal de la conspiration était Nauplie. Le Roi et la Reine ayant été prévenus, des mesures de précaution furent prises, et la Reine résolue se défendre elle- même, s'était armée de pistolets. Fort heureusementtoutes ces précau tions ont été rendues inutiles par les révé lations qui ont fait découvrir les coupables et avorter la conspiration. ANGLETERRE. FRANCE. ITALIE. RUSSIE. GRÈCE. DUS JUIN AU U INCLUS. Naissances io. Sexe niasc. 9, id. fém. Uu mort-ué du sexe masculin. Mariages 2. Burggraeve, Charles-Louis, cordonnier, et De Geudt, Nalalie, repasseuse. Depnydt, Romain, peintre, et Alleman, Marie, dentellière. Décès 8. Woussen, Charles, 61 ans, bou langer, (décédé b Gand le 3x mai i86t), époux de Rosalie Verhelle. Cordier, Marie, 76 ans, den tellière, célibataire, rue de la Boule. Fornier, Marie, •ji ans, repasseuse, épouse de Charles Verdoene, rue de Menin. Poupa't, Félix, 59 ans, capitaine pensionné, époux d'Antoinette Anreby, Marché au Bois. Vandenioere, Marie, 37 aus, journalière, épouse de Jean Paruienlier, rue de Thouiout. Liehaert, Marie, 60' ans, 'rentiète, veuve de Corneille Ferryu, rue des Récollets. Lapeere, Pierre, 46ans, blanchisseur, époux d'Isabelle Dehueue, rue de la Crapaudière. David, Rose, 58 ans, religieuse, rue de Lille. Enfants au-dessous de,7 ans 5. - Sexe mas. 4, sexe fétu. 1.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1861 | | pagina 2