44me Année. Mercredi 3 Juillet 1861. No 4,565. FOI CATHOLIQUE. CONSTITUTION BELGE. 50 juin 1559. Henri II est blessé mort dans un tournoi par Mont- gomery. 1" juillet 1790. Bataille de Fleurus. 2 1619. Mort d'Olivier de Serres, le père de l'agriculture française. 5 1515. Louis XI affranchit les serfs de la couronne. REVUE POLITIQUE. UN ACTE DE DÉSESPOIR. On nous écrit de Wervicq. Monsieur Henri Augustin Renier, tréso rier de la Société S'-Georgesmembre honoraire de la grande Société philharmo-' nique et membre honoraire de la Société de Saint-Vincent de Paul, est pieusement décédé, lundi 24 juin l'âge de 29 ans, d'une maladie de langueur. Les membres de ces différentes Sociétés, profondément affligés de la perte de leur confrère, ont voulu lui rendre les derniers devoirs avec beaucoup de pompe. Ils se sont réunis la maison mortuaire: La bière était portée LE PROPAGATEUR pour la ville 6 fr. par an, 4 fr. pour 6 mois, 2-50 pour trois mois. pour le dehors fr. 7-50 par an, 5 fr. pour 6 mois, 2-75 pour 5 mois. ÉPHÈMÈR1DES. 7PB.ES, 5 Juillet. On continue b recevoir les plus rassurantes nouvelles de la sauté du Pape. Sa Sainteté a officié pontificalement le jour de la fêle des SS. Pierre et Paul. Hier, le corps diplomatique a dû se reodre an Vatican, l'effet de féliciter le Saiot-Père au sujet de sou rétablissement. Le vénérable Père des fidèles a repris ses audiences et se livre an travail comme par le passé; mais tout cela n'empêchera pas la presse révolutionnaire et le télégraphe garibaldo piémoolais de continuer répandre des bruits odieux qui trahissent d'abominables désirs et peut-être aussi d'abominables desseins. La reconnaissance de Victor-Emmanuel roi d'Italie entraîne l'obligation pour la France d'en voyer Turin un représentant. On désigne pour ce poste M. le marquis de Banneville, ministre pléni potentiaire Munich. M. de Banneville a signé le traité de Zurich en qualité de deuxième plénipo tentiaire de la France. La situation de Naples, telle que les correspon- pondauces les mieux informées ne cessent de la représenter depuis quelques jours, est aujourd'hui confirmée par tous les télégrammes venus de Turin et par les aveux des organes les moins suspects de la révolution. Aiusi, par exemple, Ilpopolo d'Italia est obligé de convenir, que la réaction se montre (Suite et fih. Voir le u° 4.564, du Propagateur.) La foule courut vers la procession qui traversait Pbœnix-Park, Célestin se retourna et se vit face a face avec M. Richard. Ah je ne vous quitte pas, lui dit M. Richard voix très-basse. Prenez garde, M. Richard; ne jouez pas le rôle de gardien, prenez garde! Capitaine, rentrez, rentrez.il est tard; votre ami fera quelque mauvais coup. Soyez tranquille, mon ami a ines instructions... A propos, M. Richard, i! fant que vous me donniez »n conseil; prenez mon bras êt causons eu bons voisins. Capitaiue, je serai charmé de vous donner un conseil. Oui, chemin faisant,donnez-moi un conseil... T) J ai envie de me marier; qu'en pensez-vous? Mais... capitaine... je pense... Vous comprenez, M. Richard, que nous ne pouvons pas vivre, Xavier et moi, dans cet isole- ment; uous aïol)S jes devoirs remplir envers la société... pins audacieuse que jamais jusque aux portes même de Naples. a D'après une lettre insérée dans ce journal, des mouvements royalistes auraient éclaté le 93, dans les rues les plus fréquentées de la capitale, sur le cours Victor-Emmanuel. De tels signes, nous persistons b le dire, ne sont guère favorables l'annexion et l'unité; et il est plus que probable que les renforts et les emprunts seroul impuissants h les faire disparaître. Cette situation si grave ponr le piéinonlisme fait dire aux journaux garibaldiens qu'eD raison dq développement pris par le mouvement insurrec tionnel et le brigandage dans le royaume de Naples, le général Cialdioi doit aller y remplacer le vieux Duraodo. Ou a compris que devant one résistance si opiniâtre il fallait un botnbardeur impitoyable, et on va dépêcher l'homme d'Ancône et de Gaëte. L'empereur d'Autriche a définitivement refusé de recevoir l'Adresse hongroise, et la dépotation chargée deremettre ce document François-Joseph est retournée Pesth. On annonce qu'il ne paraîtra pas de manifeste impérial ce sujet, mais seulement une déclaration expliquant le refus de l'Empereur de recevoir l'Adresse par l'oubli que la Diète a fait de ses devoirs en ne reconnaissant pas François- Joseph comme roi héréditaire. Si la Diète refuse de modifier son langage, elle sera considérée comme se plaçaut en révolte contre l'autorité légitime et dissoute. Les Chambres hongroises, après avoir reçu hier Communication de la résolutiou impériale, se sont ajournées pour trois jours. On s'attendait one séance orageuse, mais le télégraphe ne fait mention d'aucun débat. Les orateurs oot voulu réfléchir avant de s'engager dans une discussion aussi grave. Les provinces du nord de l'Espagne, sont ce qu'il paraît, en proie une assez vive agitation. Eri même temps qu'un journal dit que, dans diverses localités de l'Aragon, on fait des visites domici- Eh bien je peose que si vous avez au coeur quelque amour de jeunesse... Non, M. Richard, non, et tons nos amours de jeunesse sont pauvres aujourd'hui nous avons des prétentious;nousvisonsaux héritières. Le beau sexe est superbe Dublin nous avons fait notre choix. Ah dit M. Richard d'une voix étouffée, vous avez fait un choix? Deux choix... Croyez-vous que les familles consentiront b nons établir?... Mais pourquoi pas? dit le voisin d'une voix treiphlante. N'êtes-vous pas de braves jeunesgeos?... C'est ce que nous disons... M. Richard tomba dans une profonde rêverie, et après a<voir gardé quelque temps le silence, il dit a Célestin Ecoutez, capitaine, vous m'avez demandé un cooseil, je veux vous donner un conseil d'ami; me le permettez- vous? Donnez, nw>n voisin. Vous allez vous préparer une vie d'enfer, croyez-le bien* Dublin vous doit une réparation, il vous la fera,-j'en suis garant. La société d'assurance, M. Greamesh, l'administration des postes et moi, nous ferons un sacrifice; nous vous enrichirons d'un seul coup, et nous vous mettrons sur le chemin de liaires dans le but de découvrir des complots démocratiques, nu antre journal assure qo'à San- tander on recueille des signatures pour demander le suffrage universel, et tout ce qui renferme le Credo de la démocratie. La seconde Chambre de la Hesse-Electorale a adopté, b l'unanimité, les propositions dn comité, relatives b la question de la Constitution. La dissolution de la Chambre a été immédiatement prononcée par le commissaire de la Diète. Une noie publiée par le Journal de Saint- Pétersbourg, et qui a tous les caractères d'un communiqué, précise le point de vue de la Russie dans la question des principautés dauubiennes. La Russie ne s'oppose nullement b l'union effective des Principautés; elle vent seulement que la portée de cet acte soit bien étudiée, et que les détails eu soient réglementés. Elle entend surtout que l'im mixtion légale de l'Europe dans les affaires des provinces danubiennes ne se périme point et que la conférence qui a statué sur l'état de choses actuel lement existant soit seule compétente pour le modifier. Daus ces termes, nul doute, dit le Nord, que la doctiioe de SaiDt-Pétersbourg ne prévale auprès du concert européen. France avec deux cent mille francs daus votre portefeuille et la liberté. Célestin s'arrêta et fixa ses yeux dans les yeux de M. Richard. Mon voisin, dit-il aptes une longue pause, quand nous aurons celte fortune eu portefeuille, et que nous aurons éteint notre mèche, comme des imbéciles, oo nous peudra. Oh! s'écria M. Richard, ne craignez rien; cent notables de Dublin, le shérif en tête, et moi, nous jurerons qu'on ne vous fera aucune violence, et qu'il vous sera permis de revoir votre pays avec votre fortune et votre liberté. Cela demande réflexion, mon voisin... Ecou tez, voici un terme moyen... Vous donnerez deux cent mille francs b mon ami Xavier; il partira, et j'attendrai b Dublin qu'il soit arrive' en France; toujours sans quitter, moi, le baril de pondre. De cette mauière au moins, vous ferez un heureux, et il n'y en aura qu'un de peudu, Il n'y eu aura point. Acceptez-vous ma proposition, voisio? Oui. Eh bien! j'accepte la vôtre. Occupez-vous de l'affaire sur-le-champ. A la minute, capitaiue; le sol brûle; il n'y a

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Le Propagateur (1818-1871) | 1861 | | pagina 1