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conseil a fait la paix avec son collègue pour tenir
tête ensemble b la dépotalion de l'Italie méridionale.
Les jonrnanx parlent beaucoup d'une tentative
d'assassinat commise par un baron sur son fils,
b l'effet de s'emparer des biens de celui-ci, devenu
majeur.
Voici les détails qu'une correspondance publie
ce sujet
M. le baron de Vidil débuta daos le grand
monde anglais par son mariage avec miss Suzane
Jackson, d'une riche famille du comté de Hertford;
bien longtemps avant la révolution de i848, il
était l'ami intime de bon nombre de membres de
notre noblesse, entre autres des fils de Lady Pal—
mers'.on, par son premier mariage avec le comte
Cowper, et de lord Palmerston lui-même. Nulle
part il n'était mieux reçu que chez lord Palmerston
et le comte de Cowper, soit eo ville, soit b Broad-
lauds et b Peoshanger, et cela, soit avant, soit après
la révolution de i848.
Un (ils est né de l'union do baron de Vidil avec
miss Jackson. La baronne de Vidil est morte, et il
parait que sa fortune personnelle, gérée par le
baron, devait revenir b ce fils, lorsqu'il aurait
atteiot sa majorité. L'époque de cette majorité
approchait; et !e père oe se trouvait pas eo état de
restituer b son fils la fortune de sa mère. C'est au
moins ce que présume le Post, et de présomplioQS
en présomptions il dit que le père a voulu éviter ces
embarras en se débarassant de son enfant. Donc, le
28 juin dernier, le père qui logeait b Clarendon-
Hôtel, va chercher son fils, qui demeurait dans le
voisinage, et l'uo et l'autre prennent le chemio de
fer b la station de Waterloo pour se rendre b
Claremont et aller présenter leurs devoirs b la
Reine Amélie.
Au lieu de prendre le cbemin de fer qui conduit
directement b Esher, b un demi mille de Claremont,
ils prennent celui de Twickeoham, qui n'est pas
sur la ligoe. Arrivés b Twickeoham, le baron et son
fils louent deux chevaux, et se rendent ainsi b
Esber. f.b, le baron laisse son fils b l'hôtel, et se
rend b la grille du paldis de Claremont pour
s'enquérir si le duc d'Orléans (ainsi s'exprime le
Post) se trouve au palais. La réponse ayant été
affit mative, il va rejoindre son fils, et l'on et l'autre
serendeotb pied b Claremont. Le duc d'Orléans, a
dit le Post, reçoit le baroo comme un visiteur
honoré, et cause une heure avec lai. Puis le baron
et son fils reviennent b Esher, remontent b cheval,
et prennent le chemin de Twickenhain.
C'est pendant le retour que le fils s'aperçoit d'un
changement de manières en son père, qui fait
cabrer son cheval pour exciter celui du fils. Ils
arrivent ainsi b Haroptoo. Le père invite le fils b
dîner b Hamptou - Court, le fils refuse, obéissant b
d'étraDges pressentiments. Ils traversent le parc de
Bushey, prennent la route de Twickeuham, et
arrivés b un embranchement, le père s'enfonce dans
une route boisée, étroite et déserte. Le fils demande
pourquoi il preod ce chemin; le père répond qu'il
ne se sent pas bien. Le fils offre d'aller chercher
un verre d'eau-de-vie b l'auberge voisine, le père
refuse, dit qu'il veut aller rendre une visite au duc
d'Aumale, et ils prennent la route d'Orléans-
Housse, qu'ils contournent sans y entrer. Les
cavaliers s'enfoncent dans une avenue, puis dans
nne autre; tout b coup le fils se sent frappé b la
tête. Il regarde d'où vient le coup, et il aperçoit
son père derrière lui le bras levé et armé d'un
instrument contondant. Il est frappé une seconde
fois, soo chapeau tombe b terre, le saogcoule deson
front, il allait recevoir le coup mortel, quand il
pique des deux. Il est sauvé, le coup porte sur le
cou du cheval, qui s'était cabré sons la pression de
l'éperon. En même temps le fils aperçoit quelqu'un,
glisse de cheval et se traîne jusqu'à ce sauveur,
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qu'il implore b genoux de le sauver des mains de
l'assassin.
Le Post ajoute que deux personnes ont vu le
père frapper le fils, et qu'un warrant a été décerné
par l'autorité aoglaise pour arrêter le baron, qui
est en ce moment Paris. Mais une difficulté
empêcherait la mise en exécution de ce warrant,
parce que la France ne peut accorder l'extradition
d'un Fiançais pour un crime commis en Angleterre.
J'ajoute que le baron de Vidil n'est reparti
de Londres qu'après être resté plusieurs jours
auprès de son fils, qu'il attribue les blessures de
celui- ci b une chute de cbevat qu'en tout cas il va
et vient b Paris selon son habitude, et qu'il passe la
plupart de soo temps au Jockey-Club.
Vous voyez que l'affaire est eotourée encore
d'assez de ténèbres pour qu'on fasse preuve de plus
de circonspection que n'eu met le Post dans l'ar
ticle que je viens d'aualyser.
CONSEIL PROVINCIAL OE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
Séauce du 12 juillet.
Présidence de M. Coucke.
M. Part Dromme présente le rapport sur un
projet de route de Merckem b Vladsloo en passant
par les endroits dits: Luighem et Drie grachten.
Le rapport, concluant au renvoi b la dépotalion
pour instruction, est adopté d'urgence.
Le conseil passe b la discossioo des rapports
M. le baron Peers fait quelques observations
sur le genredematériaux employés b la construction
des rouies; il soutient que l'empierrement des
routes est ce qu'il y a de plus favorable pour
l'agriculture.
M. Merghelynck fait remarquer b M. Peers que
pour certaine partie de la province, l'empierrement
peut être très-utile pour l'agriculture; mais daos
d'autres parties où le terrain est argileux, l'em
pierrement b peu de succès. Il est cependant d'avis
avec M. Peers que là où l'empierrement peut se
faire, on doit l'encourager.
M. le gouverneur dit qu'il faut tenir compte,
avant tout, du terrain et des localités, et qu'il serait
imprudent d'encourager les essais faits pour em
pierrer les routes là ou l'on est sùr de n'obtenir
aucun résultat.
Le rapport est adopté b l'unanimité.
Rapport sur un projet de route conduisant de
l'aggloméré de Reoioghe, b la route projetée de
Noordschote b Loo. Le rapport conclut b l'alloca
tion d'une somme de 22,800 fr. Adopté.
Rapport sur le projet de route de l'aggloméré de -
Noordschote b la commune de Loo, en passant par
l'eodroit dit den Peereboom. La commission
propose d'accorder le subside de 73,335 fr.
Adopté.
Rapport sur uoe proposition relative b l'indem
nité accordée, en 1827, par les Etals provinciaux,
eu faveur de l'éclusier des écluses d'Ypres et de
Furnes b Nieuport. La dépotalion permanente
conclut b payer l'indemnité jusqu'en 1861 inclusi
vement.
ACTES OFFICIELS.
Un arrêté royal, en date du 12 juillet, autorise
le conseil de fabrique de l'église de Reoioghe
(Flandre occidentale) b faire construire uoe sacris
tie b cette église, conformément au plan modifié par
la commission royale des monuments.
Nous extrayons de l'arrêté royal du 8 juillet
qui modifie la tenue de ia garde civique les dispo
sitions suivantes
Infanterie. 1". Les passants d'épaulettej
seront eo argent pour les sons-officiers et caporaux
lespremiersauront la grosse et les petites tournantes
de l'épaulette, et les seconds la grosse tournante
seulement en argent.
S 2. La gourmette du shako sera remplacée par
une jugulaire chaînette eo métal blauc, de 56
centimètres de longueur, sor velours noir, se fixaDt
par trois têtes'de lion en métal blanc, placées l'un,
derrière le shako et au-dessous du galon, et |es
deux autresde chaque côté et prèsdo bord inférieur
3. Le liséré blanc du col, et les pattes aux deux
côtés de la tunique sont supprimées le cordonnet
écarlale du pantalon est également supprimé, sauf
pour les tambours, tambours-maîtres et tambours-
majors.
s 4. Les majors, lorsqu'ils sont en même temps
chefs de garde, porteront l'aigrette au lien dn
plumet.
Artillerie. 8. Les grenades des retroussiset
les passants d'épaulettes seront en or pour les sons-
officiers et brigadiers; les premiers auront la grosse
et les petites tournantes de l'épaulette, et les seconds
la grosse tournante seulement en or.
9. Le liséré blanc du col est supprimé ainsi
que la patte de l'habit.
Art 2. Les changements arrêtés par les disposi
tions qui précèdent seront effectués avant le 1"
avril 1862.
nomination ecclésiastique.
M. Termole, vicaire b Ardoye, est oommé curé
b Wyngbene.
nouvelles diverses.
Mercredi d',on a retiréd'un fossé situé b Watoo,
le cadavre de la nommée Sabine Debeer, âgée de
21 ans, domiciliée b Watou, qui avait disparu
depuis hait jours de sa demeure. Cette femme était
atteinte d'aliéoation mentale.
En exécution de l'arrêté royal do 20 avril
i83y, les pièces concernant le projet de constate-
tion d'one route de Locre b Neuve-Église, par
Dranoutre, seront déposées depuis le 1" août
prochain jusqu'au 1" septembre suivant, b l'hôtel
dn gouvernement provincial b Bruges, où un regis
tre sera ouvert pour recevoir les observations
auxquelles ce projet pourrait donner lieu.
On écrit de-Siavele (Rousbrngge), jeudi
Cette après-midi, uo grand iocendie a éclaté eo
cette commune quatre habitations ont été réduites
en cendres; elles élaieot occupées par les ouvriers
Candael, Rosseeuws, Wybonw et Demaeret. Pres
que tous les meubles soot restés dans l'incendie. Le
feu a pris naissance dans l'habitation de Candael,
qoi avait laissé ses enfants seols b la maison il
paraît qu'un de ces enfants se serait amosé avec des
allumettes phospboriques et mis le feu b un tas de
paille. Le feu s'est propagé avec une telle rapidité
qu'en quelques heures de temps, il n'y avait plus
qu'un tas de décombres.
Le total de la perte s'élève b 3oo,ooo fr. Rieu
n'était assuré.
Un terrible accident a failli arriver la semaine
dernière sur la ligne ferrée de Tournay b Mouscron.
Des misérables avaient placé sur les rails, b quel
ques centaines demètres de la station de Templeuve,
uoe pièce de fer, b l'effet sans doute de faire
dérailler le convoi qui part de Tournay vers huit
heures. Heureusement qu'un terrassier découvrit la
pièce de fer quelques minutes avant le passage do
train, cette criminelle tentative fut déjooée.
La gendarmerie est b la recherche de ces mal
faiteurs; il est b espérer qu'elles les découvrira
bientôt.
On écrit de Bruxelles Je suis b mémo
toutefois de vous donner les renseignements les
plus favorables sor la santé de S. A. R. le duc de
Brabant qui avait donné lieu b quelque inquiétude.
Le prince est revenu de son voyage en Tyrol, très-
bien portant, dans d'excellentes dispositions morales
et ne souffrant que d'une légère raideur b la jambe.
Toutes les personnes qui l'ont vu depuis sont
revenues, enchantées de sa gaîté et de sa bonne
mine.
Par décrej de Napoléon III, du 4 de ce mois,