dépêches télégraphiques. eodu sur la proposition de S. Esc. M. le ministre des affaires étrangères, M. Aniand Tardieu, repré sentant des éditeurs français en Belgique et eu Hollande et ageut général de l'Association univer selle pour l'adoptiou de la marque de fabtique et la défense de la propriété industrielle, a été nommé chevalier de l'ordre impérial de la Légion d'hon neur h l'occasion du renouvellement de la conven tion littéraire franco-belge. Le ai juillet paraîtront, au Moniteur des promotions dans l'armée, h l'occasion du 3o' anni versaire de l'inauguration du Roi la nomination d'uo géoéral-major, de deux ou trois colonels, de plusieurs lieutenants-colonels, et de majors, de vingt capitaiues, de trente lieutenants et d'autant de sous-lieutenants est soumise, eu ce moment, 'a la signature du Roi. Il sera également accordé des décorations de l'ordre de Léopold b un grand nombre de militaires de tous grades.' M. Van Dormael, représentant, a reçu les derniers sacrements, il y a deux jours. Oo craint beaucoup de voir son état s'aggraver. On conserve peu d'espoir de le sauver. Une compagnie pour la recherche de nou veaux gîtes de bouille s'est constituée dans le bassin du Centre. Elle avait établi deux sondages sur le territoire de Bellecourt. Au sondage n* 1 trois veines ont été recoupées la première d'une faible puissance, a 64 mètres de profondeur; la seconde d'une épaisseur de 45 centimètres, h 96 mètres; la troisième de 60 cen timètres b une profondeur de 63 mètres. Au sondage n* 2, deux veines ont été traversées, l'uneb 22 mètres, l'autre 52 mètresde profondeur. Au moyen d'un puits de reconnaissance h côté du sondage u* 2, on a trouvé b 23 mètres la pre mière veine en tête que l'on cherchait. Le charbon est gras et le cook qu'on en a retiré est d'uo ren dement de 84 p. c. On calcule dès b présent que les couches du bassin du Centre font un retour au nord pour y former un bassin spécial. Une feuille de Verviers signale en ces termes un étrange cas de somnambulisme qui a en, une de ces dernières nuits, une rue de cette ville pour théâtre Un honorable négociant fait bâtir une habitation en face de sa demeure. Or, vers le matin, il s'est levé, est entré dans sa nouvelle bâtisse, et, grimpant les échelles, bientôt apparut sur la corniche qui couronne le faîte du bâtiment, s'y promenaot avec autant d'aisance que s'il se fût trouvé sur ia voie publique. Des voisins l'apercevant dans cette position périlleuse apportèrent b l'euvi des matelas et autres objets propres b amortir une chute immi nente, mais notre dormeur, après avoir suffisam ment arpenté l'étroit et périlleux sentier, repassa tranquillement par la lucarne du grenier, et arrivé au second étagesortit par une fenêtre, enjamba une échelle qui s'y trouvait appuyée, et fut bientôt dans les bras des témoins de celte scène qui l'avaient soivi avec anxiété dans ses diverses opérations. S. A. R. Mgr. le duc régnant de Saxe- Cobourg-Gotha arrivera b Bruxelles vers !e 18 de ce mois. La crinoline en gallicie. On sait que le rabbin de Cracovie a coudamné récemment l'usage de la crinoline et interdit aux dames d'en porter pour aller b la synagogue. Les antres rab bins du pays ont suivi son exemple. Mais, le 4 de ce mois, quelques dames israélitcs de Tarnow vou lurent braver la défense et se présentèrent en cnooline, mais au bras de messieurs, b la synago gue. Aussitôt des gens de la lie du people juif se jetèrent sur elles armés de couteaux et de bâtons. Elles furent obligées de chercher un refuge dans une maison voisine. Ce scandale dura jusqu'à mi nuit et donua lieu b une rixe où personne, par bonheur ne fut blessé mortellement, mais où le sang coula. La police s'abstiot de toute interven tion. Paris, 15 juillet, 5 heures du matin. Le Moniteur dit que les eaux de Vichy conti nuent b faire beaucoup de bien b l'Empereur. Il est inexact que le docteur Rayer aurait été appelé en toute hâte b Vichy. M. Rayer n'a pas quitté Paris. Turin, samedi, i3 juillet. L'emprunt a été voté par le Sénat b la majorité de 65 voix contre 3. L'Italie assure que le gouvernement a l'intention d'investir le géuéral Cialdiui de pouvoirs analogues b ceux de M. delta Rovere, en lui adjoignant, pour les affaires civiles, un administrateur habile qui agira sous ses ordres. ANGLETERRE. Les promenades sur l'eau ont aujourd'hui de l'attrait pour beaucoup de personnes; mais ce plaisir ptésente des daogers; en voici une triste preuve. On lit dans la Chronique de Bath L'un de ces derniers soirs, les demoiselles Awdry, ac compagnées de leur frère, et les demoiselles Lowther, étaieut allées faire une promenade sur l'Avon, b Chippeohain. On était descendu daus deux ba teaux, dont le plus grand contenait quatre person nes et le plus petit les demoiselles Lowther et M. W.S. Awdry. Le bateau descendait tranquillement la rivière, quand, en arrivant b Chippenbara Grist Miil, le plus graod bateau tourna sur lui-même, heurta le plus petit et le fit sombrer. L'aînée des demoiselles Lowther s'attacha b M. Awdry, qui fit des efforts désespérés pour la tirer de l'eau. Quoi que bon nageur, M. Awdry, que l'étreinte de miss Lowther gênait dans ses mouvements, tenta vaine ment de sauver sa compagne et lui-même tous deux s'enfoncèrent sous l'eau. Ce fut un horrible spectacle. Les cris que poussaieot les jeunes ladies qui se trouvaient dans le plus grand bateau atti rèrent l'attention du fils de M. Clarke, qui, heu reusement était sur le bord de l'eau. Ce jeune homme plongea et rapporta sur le rivage la plus jeuoe des miss Lowther, qui se noyait. Cependant des gens étaient accourus avec des grappins et d'autres instruments, au moyen desquels 00 re chercha les corps de miss Lowther aîoée et de M. Awdry. Mais leurs cadavres ne furent retrouvés qu'à onze heures du soir. M. Awdry, qui s'est noyé, était sur le point d'obtenir une commission d'officier. Singulière coïncidence! Le père de miss Lowther s'est noyé aux Indes il y a quelque temps. La jeune miss décédée et sa sœur étaient en visite chez M. Awdry, b Moncktou-House. Le gouvernement anglais vient de voter une loi pour rendre la vaccine obligatoire en Angleterre et imposer une pénalité aux parents qui, négligeant de remplir ce devoir, compromettraient ia santé publique. FRANCE. Voici, sur les projets de LL. MM. pour cet été et l'automne, quelqoes renseignements que j'ai' lieu de croire exacts L'Impératrice et le prince impérial iront h Biaritz au commencement d'août et y passeront tout le mois. L'Empereur ira les rejoindre vers le 20 ou le 25, et c'est b celte époque qu'aura lieu son entrevue avec la reine Isabelle d'Espagne. De Biaritz, la famille impériale ira b Saint-Cloud qu'elle ne quittera que pour se rendre b Com- piègne, où elle passera le reste de l'automne. L'Empereur sera an camp de Cbâlons au plus tard le 5 août. Nous lisons dans le Mémorial de VAllier du t3 Nous recevons la nouvelle d'un épou vantable sinistre qui a éclaté hier soir au Guétin. La gare des marchandises tout entière a été la proie des flammes. L'incendie a également dévoré vingt waggons pleins de marchandises. Oo porte appro ximativement la perte totale b 3 millions. La perte d'un seul waggon est estimé 5oo,ooo fr. I! con tenait uo poids de 1,800 kil. en rubans de Saint- Etienne. L'incendie, trouvant sur son passage des matières inflammables, s'est développé avec une telle rapidité, qu'il a été impossible de porter du secours. Tous les efforts eut dû se borner b pré server la gare des voyageurs. On ne connaît pas encore d'une manière positive la cause du sinistre. On s'entretient beaucoup b Paris de la dis parition d'un assez haut fonctionnaire, placé depuis une douzaine d'années b la tête d'un établissement important. Ses meubles ont été vendus par autorité de jostice, et le passif qu'il laisse dans la gestion de ses affaires personnelles s'élève, dit-on, 'b 6 ou 700,000 fr., ce qui paraîtra nne bagatelle par le temps de millions qui court. (Gaz. de France.) Voici comment la Presse parle de la comète daos sa dernière Revue scientifique y La comète qui nous fait une visite inopinée, a jeté, aux deux premiers jours de son apparition, uo éclat qui ne devait plus que pâlir. Elle s'éloigne de nous avec rapidité. Le 10 juillet elle se trouvait b égale distance de la terre et du soleil; on la perdra bientôt de vue, et il ne sera dooné qu'aux astronomes de la suivre avec leurs télescopes pendant l'espace d'environ un mois. Dans la dernière séaoce de l'Institut (8 juillet), M. Le Verrier a donné d'intéressants détails sur l'astre nouveau. Les observations que l'on en a faites dans ces derniers jours b l'Observatoire im périal, ont permis de calculer son orbite. La même orbite calculée, d'un autre côté, par M. Hind, directeur de l'Observatoire de Greenwich, en Angleterre, s'accorde avec celle qui résulte des calculs de l'Observatoire de Paris. On ne saurait dire encore si celte comète sera périodique, c'est- b -dire si elle est destioée b reparaître un jour, car sa marche est encore trop incomplètement déter minée pour qu'il soit possible de prononcer sur ce point avec certitude. Ce qui est en revanche parfaitement établi, c'est que la comète actuelle n'a rien de commun avec la comète de Charles-Quint dont on a tant parlé. L'annonce faite de l'identité de ces deux astres était doue sans fondement. Les apparences physiques de celte comète ont quelque chose de très-remaïquable. Son noyao, au lieu d'être creux, comme la plupart des noyaux de comètes antérieurement observées, présente l'aspect d'une série de soleils d'artifice, dont les rayons courbes tourneraient daos le même sens. Autre particularité la comète ne s'est pas rapprochée du soleil eu subissant ses modifications d'aspect, ce qui est contraire b tout ce que l'on a observé déjb sur les comètes, et ce qui détruit la théorie coroé- taire de Vaction répulsive du soleil. En un mot, cet astre, qui s'est montré tout d'un coup, surpre nant b la fois le public et les astronomes, paraît aussi appelé b détruire les théories qui ont été présentées jusqu'ici pour expliquer la Datnre et l'origine de ces astres pour prouver que, sur ce sujet, tout est encore aujourd'hui mystère et confusion, et qu'on est forcé d'.en revenir, b propos de ces globes errants, b la parole d'un aucien Ce que je sais de mieux, c'est que je ne sais rien, b Nous aurons b revenir plus tard sur cette proposi tion, et b montrer combien les faits qui résultent de l'observation de la comète actuelle, troublent ou compliquent les notioos que l'on croyait les mieux acquises sur la oature des comètes et leur rôle dans notre monde solaire, b

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Le Propagateur (1818-1871) | 1861 | | pagina 3