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DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES.
ANGLETERRE.
FRANCE.
laminoirs et disposés de telle façon que le moindre
corps étranger et dur qui se trouverait dans la terre
li brique, en est rejeté.
La terre laminée a l'état de pâle et passée h
travers un tamis, se concentre dans une forme qui,
h chaque coup de pisiou de la machine, reçoit la
pression voulue pour donner h la brique une cohé
sion solide, compacte, adhérente.
Un mouvement de la machine repousse la
brique hors sa' forme et la met b la disposition de
l'ouvrière-preneuse, dans un état de perfection
telle qu'aocuu travail de l'homme ne saurait jamais
l'atteindre.
La briqne mécanique comparativement h la
brique la main telle qu'elle se fait dans les
eovirons de Liège, offre des avantages inapprécia
bles la terre broyée, laminée, réduite b l'état
d'une pâte lisse, adhéreuie, est comprimée avec
soe force et une régularité extraordinaires; les
arêtes de la brique sont vives, nettement tranchées;
le séchage b l'air s'opère infiniment plus vitela
compression vigoureuse de la machine ayant rejeté
une partie de l'humidité; la brique après la cuisson
est plus solide, moins sujette b se briser, la pression
de la machine ayant été la même sur toutes ses
parties.
La production de la machine, comparative
ment b celle de l'homme, est immense; le prix de
revient différé dans des proportions considérables
les briques confectionnées dans les environs de
Liège ont 24 centimètres sur 12 et sur 6; un
mètre cube de maçonoerie en contient b peu près
5oo.
Uoe table, qui comprend cinq ouvriers, dont
un briquetier capable, deux compagnons et denx
enfants, peut faire en une journée environ 4,000
de ces briques.
a La machine avec nn prix de main-d'œuvre
moindre, puisqu'elle emploie généralement des
enfants, produit en un jour 10,000 11,000 et
jusqu'à 12,000 briques.
il ne faut pas d'ouvrier spécial, d'ouvrier
expert dans son art, c'est la machine elle-même
qui est le briquetier en titre.
a U»e machine b vapeur de denx chevaux de
force suffit pour maintenir en activité permanente
deux appareils et faire produire, en 12 et i4
heures de travail, 20,000 b 24,000 briques.
Nous lisoos dans le Moniteur de Louvain
Nous apprenons avec satisfaction que l'éiat de M.
Vau Dormael s'est sensiblement amélioré et que
tout espoir de conserver cet honorable représentant
n'est pas eucore peidu.
Les agents chargés de porter les billets de
convocation des électeurs de Bruxelles n'out pas
retiré ces billets, tuais ont dû suspendre provisoire
ment la distribution, parce qu'on s'est apercé qu'on
avait antidaté. Ainsi des billets de convocation
annonçant la décision du Collège, du 23, divisant
les électeurs en 12 bureaux, avaient déjà été remis
dès le 22I Les premières lettres portaient la date
•fu 23, et l'on eu avait distribué ce jour-lb avec la
date du 24.
Aucun journal de la capitale n'a parlé de
-l'incident suivant qui a eu lieu au Te Deum
chanté dimanche dernier b l'église de S1* Gudole,
b 8ruxelles. Depuis t85o, les blessés de Septem
bre e: les décorés de la Croix de Fer ool toujours
été placés près du chœur lorsqu'ils ont assisté b
une solennité coiumémorative d'un événement
national. Dimanche dernier, 00 a dérogé, nous ne
savons trop pourquoi-, b cette coutume et l'on avait
relégué ces vieux fondateurs de notre indépen
dance dans le fond de l'église. Ce procédé incon
venant a jugé comme il devait l'être et les
combattants de Septembre, peu soucieux d'occuper
le dernier rang alors qu'ils avaieot le droit de se
trouver au premier sont allés reprendre leur
ancienne place et y sont restés malgré toutes les
représentations qui leur ont été faites.
Il résulte d'une lettre adressée b un journal
de Bruxelles, par uu lotitisie anglais, que l'on n'a
supprimé la formalité des passe-ports b la frontière
que pnnr en exiger impérieusement la production
dans les hôtels nù descendent les voyageurs arri
vai)! en Belgique.
On assure que M. le colonel Leroy, du 1"
régiment de ligue, est désigné pour prendre le
commandement du régiment des grenadiers en
remplacement de M. le colonel Buis, promu au
grade de général-major.
L'aichiducbesse Maximilien, en allant déjeu
ner mercredi matin au château de Laeken eu
compagnie de l'arcbidoc son époux, est allée b
l'église de la commune où reposeot les testes de
sou auguste et très regrettée mère, la Reiue Louise-
Marie.
Voici les noms des quatre meilleurs corps de
musique militaire de notre époque les guides de
Bruxelles; les guides de Paris; les grenadiers et
chasseurs de la Haye; les mariniers de Trieste.
Une grève s'est encore déclarée aux travaux
des fortifications de MonS. Plusieurs brigades ont
refusé de continuer travailler, disant que leur
travail a été mal cubé.
Les cotirées de Tonriiay sont fixées définiti
vement au dimanche i5 septembre prochaio
second dimanche de la kermesse.
Madrid, mardi soir, 23 juillet.
Uo incendie a éclaté daus les magasins de la
station du chemiu de fer du Nord.
De nombreux waggons du traiu royal sont btûlés.
Les pertes sout considérables.
Les magasins du matériel des chemins de fer du
Nord étaient assurés.
Marseille, mercredi, 2$ juillet.
On a reçu desnouvelles de Conslantinopledu 17,
Le prioce Couza eu verra une ambassade com-
plimeoter le Sultau, malgré l'oppositionde la
Russie.
Les Principautés sout follement travaillées et
menacées d'uue révolution. Des émeutes sanglantes
qui oui eu lieu b Ismaïl et b Belgrade oui augmenté
l'irrita lioni
Le Sultan a notifié l'existence d'un fils, âgé de
quatre ans, et qu'il avait tenu caché, il l'a fait
inscrire comme capotai dans on légimeut de la
garde impériale.
Il a ordonné que les fils de pachas, indûment
gradés, fusseut soumis aussi b des examens, et que
tous les officiers incapables fussent placés eu demi-
solde.
il a transformé le grand théâtre de sou sérail eu
uoe fabrique de fusils rayés.
Aali-pacha a écrit au marquis de Lavalelte une
lettre déclarant que ie Sultan u'a pas voulu blesser
la France par la oominatiou de Nauitk-pacha,
laquelle n'est que provisoire.
Turin, mardi soir, 23 juillet.
D'après des nouvelles de Naples de ce jour,
publiées par le Nationale, l'insurrection recom
mence aux aleotours de cette ville.
Tarin, jeudi soir, 2â juillet.
Les journaux de Naples affirment que les nou
velles des Calabres sont très-graves.'
Rome, mardi soir, 23 juillet.
Dans le consistoire tenu aujourd'hui, le Pape a
prononcé une courte allocution dans laquelle il a
manifesté sa satisfaction de la couduite de l'épis-
copat et du clergé iialieu, en déplorant, toutefois,
les aberrations de quelques ecclésiastiques de Milan,
de Modèue et du royaume de Naples, ainsi que les
dommages spirituels causés par les vacauces de
certains diocèses.
Le Pape a donné b entendre qu'il a manifesté sa
reconnaissance pour l'occupaiiou française de Rouie,
sans dissimuler cependaut les abus que les ennemis
feront de l'acte douloureux de la reconuaissance du
Roi d'Italie.
Vienne, jeudi, 25 juillet.
Une patente impériale dissout la Diète de l'Istrie
parce que, malgré des sommations répétées, elle a
refusé d'ordonner de nouvelles élections pour la
Chambre des Députés.
Les manufactures de papier de la Grande-
Bretagne occupent 80 b 100,000 bras; le capital
engagé danS cette fabrication est de 7 b to millions
de list.
Ou lit dans V Observer
Le magistrat de BuW-ilieet, M. Çoirie, avait
dit qnelque chose touchant la possibilité que |t
gouvernement ptlt l'initiative des poursuites; roais
il u'est nullement probable qnecela ail lieu. Samedi
le ministre de l'intérieur a fait faire une cotmnnni.
cation b cet effet b Bow?street. Le gouverneoieot
n'a pas l'inteotion de faire de cette affaire une
cause célèbre.
La polire continuera les-poursuites par voie
ordinaire, sons la prévention des violences grg,es
ayant causé des blessures, il des dépositions setoot
faites aujourd'hui lundi dans cé sens.
Phénomène rare en juillet, il est tombé de
la oeigeces jours derniers eu Banffshire. Les tnon-
tagnesse sont couvertes d'un blanc linceuil comme
en plein hiver* CVst une mauvaise affaire pour les
cultivateurs du pays, d'autant, plus que sar ces
hauteurs il fait fioid et que la pluie fréquente
détermioç uo continuel abaissement de la tempe,
ramre. (G/o6e.)
La cour do divorce eu Angleterre continue
de pronoucer de uombretix arrêts. En 1860, il a
été présenté b cette cour 212 demandes en disso
lution de mariages, une de rnoius qu'en t&5g. Il 1
été présenté eucore 63 demaudes eu séparation
judiciaire, 18 de moics qu'en t85g. i4t affaires
ont éré examinées, et les Irais payés ont monté a
2,4 90 I. st. John Bull.)
Ou lit dans le Times
Le baron de Vidil est allé en appel contte le
jugement du tribunal de Bow-street qui a refusé sa
mise en liberté sons caution. La décisioo du pre
mier jttgea été maintenue, a
Incendie du Cotions Wharf. Mardi
maitu, l'incendie a éclaté dans l'une des immenses
caves, pleiues de sntf et d'huile et qui touchait anx
caves b demi détruites par l'incendie. La voûte de
celte cave avait cédé sous le poids des débt is encore
incandescents des caves supérieures, et plusieurs
tonnes de balles de colon étant tombées pat l'ou
verture s'étaient saturées d'huile et de suif, et
s'étaient allumées par suite de l'extrême chaleur
des débris. Ou craignait d'abord qu'il fût impossible
de sauver les marchandises conteooes dans celte
cave dont ie développement couvre piès d'un
hectare de terrain, mais après trois henres d'effoits
od se rendit maître du feu.
Les voleurs continuent, eux aussi, b redoubler
d'adresse pour recueillir lenr pari de fa iuoissou.
Ils ont pénétré la nuit dernière, par le moyen des
égoûts, dans l'un des inagasios de M. Scovell, et y
ont volé prèsd'oue tonne de suif et une grande
quautilé de bœuf et de porc salé. Oo se rend diffi
cilement compte des moyens qu'ils ont pris pour
parvenir jusqu'à ce magasin, car l'égoût par lequel
ils se sout visiblement introduits se trouve b 5
pieds ao-deisous de l'entrepôt.
La police 0 depuis augmenté le nombre des
sorveillaots pendant la ooit au milieu des raines et
daos les magasins adjacents.
1 O' t
Avant hier matin, l'Empereur a entendu le
service divin dans l'église paroissiale de Vicby.
Dans la journée, S. M. s'est reodoe b Cossey
pour visiter la papeterie de MM. Meyer et Auzou,
qui, par un procédé nouveau, utilisent<exclusive-
roent le foio et l'algue marine daus la fabrication
do papier.
Le soir, b côté de la résidence impériale et sur
l'emplacement même du camp, le bataillon du 1"
régiment des grenadiers de la garde offrait un bal
aux habitants de Vicby. L'Empereur s'y est reodo
b 8 heures, et a dansé avec la feinme du colonel de
Sonnay nn quadrille improvisé où figuraient les
sous-officiers du bataillon. La foule était nom
breuse, augmentée par l'affluence considérable des
habitants des campagnes voisines, et des acclama
tions enthousiastes n'ont cessé de retentir jusqu au
dépari de S. M. (Moniteur.)
L'Empereur a reçu la réponse de S. M ler°'
des Belges aux lettres de rappel de M, le comte de
Monttessuy, qui remplissait les fonctions de son
envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiahe
b Bruxelles. \Id-)
L'affaire de M. le duc de Broglie contre M. 'e
piéfet île police s'est terutinée le 24.
M. le duc de Broglie s'est désisté de son instance,
eu prenant acte que satisfaction lui avait été donnée